La Côte d'Ivoire reconnaît le Biafra en tant qu’État et Lagos rompt ses relations diplomatiques avec Abidjan.
La guerre du Biafra est une guerre civile au Nigeria qui s'est déroulée du 6 juillet 1967 au 15 janvier 1970 et a été déclenchée par la sécession de la région orientale du Nigeria, qui s'autoproclame République du Biafra sous la direction du colonel Ojukwu. Cette guerre va déchirer l’Afrique, certains États armant le Biafra et d’autres, le Nigeria.
La Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny prend fait et cause pour le Biafra pour affaiblir un Nigeria, estime-t-elle, sous influence musulmane. Le président ivoirien est persuadé, en ces temps de Guerre froide, que l’islam fait le lit du communisme qu’il redoute. Il n'est vrai que, depuis le coup d’État de juillet 1966, qui a coûté la vie au président Ironsi et à de nombreux officiers ibos (principalement chrétiens), des hauts gradés haoussas (principalement musulmans) tiennent le haut du pavé dans les rangs de l’armée nigériane. La Côte d’Ivoire et le Gabon, apporteront aux Biafrais une importante aide militaire. Des soutiens africains comme le Niger enverront, eux, des armes à Lagos, révèlent des archives françaises. En janvier 1970, renforcées par les Britanniques, les forces fédérals nigérianes lancent une offensive finale qui se termine par la capitulation des Biafrais.
Le 23 janvier 1970, les autorités ivoiriennes annoncent la présence du colonel Ojukwu à Abidjan, qui s’abstiendra de toute activité politique durant son exil. Le président Houphouët-Boigny reçoit les refugiers biafrais et les installe dans la commune de Treichville d’où le quartier Biafra de Treichville.
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