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Kibarou

Côte d’Ivoire .Quel gouvernement ?

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Simple postulat : le nouveau gouvernement, dont l’avènement semble préoccuper en ce moment nombre d’Ivoiriens, partisans ou non des tenants du pouvoir, ne sera certainement pas un conglomérat d’erreurs de casting. Ce, d’autant plus que depuis quelques années, l’on a rompu ici en Côte d’Ivoire avec les facteurs complaisants, explicatifs du choix des membres du gouvernement. Pour ne privilégier que la compétence, la détermination, l’amour et l’abnégation au travail bien fait des hommes et des femmes qui le composent. C’est là, une rigueur que le nouveau Premier ministre n’ignore guère, pour avoir eu le temps de le vivre, tout en étant lui- même un bel exemple en la matière, souvent cité par le Chef de l’Etat.

Aussi Patrick Achi ne trahira point ce principe, au nom d’une quelconque considération aux relents régionaliste, tribaliste, amical ou autre. Toutefois, l’affirmer avec une certitude absolue, reste une simple supposition que l’on tient pour vrai. Bien que cette minutieuse rigueur ait répétons-le, conduit et motivé jusqu’ici, la présence de tel ou tel autre ministre dans le gouvernement. C’est qu’il ne faut pas perdre de vue cette autre réalité, qui est que nous sommes bien en politique. Donc sur un terrain assez versatile, ou aucun acquis, ni principe n’est absolu ou immuable en soi. Quel qu’important qu’il puisse être. Dès lors qu’il porte atteinte à des intérêts à sauvegarder, il devient ipso facto vulnérable. Tant il est indéniable que, dans ce milieu ou domaine, seuls les intérêts comptent. Notamment ceux qui, en liens directs avec le pouvoir, en assurent et garantissent la conservation, ainsi que la saine protection, aux mains de ceux qui le détiennent. A cette vérité première, ne peut tenir tête aucun principe sacro- saint. D’autant plus que chez nous sous les tropiques, s’impose avant toute chose, à n’importe quel dirigeant ou leader, son maintien au pouvoir et la sauvegarde de celui-ci. Ensuite vient la nécessité de parler ou de songer, à la mise en place de stratégies devant régir la gestion dudit pouvoir. Et partant le programme de société dont il défend ou sous-tend l’exécution.

Cela dit, à en croire ce qui se raconte ici et là, avec une certaine dose d’optimisme et de parti pris du reste, le gouvernement qui arrive aura à cœur de relever les défis à lui imposés par l’évolution actuelle même de la société ivoirienne. Aussi bien au plan politique qu’économique. Quoi de plus évident, quand on sait qu’il aura à sa tête un homme friand du devoir comme Patrick Achi. Devoir assorti surtout de résultats excellents. A même de convaincre les Ivoiriens, que l’ascension qui caractérise leur pays depuis deux décennies à présent, se poursuit. Et ce, quel que soit le changement des hommes au gouvernail. Parvenir à cela, ne manquera pas de hanter au quotidien le manager du nouveau gouvernement. Et partant, servir de leitmotiv à l’ensemble de ses collaborateurs que sont les ministres. Voilà un fait que, même la formation d’un gouvernement d’ouverture, caractérisé par l’entrée des représentants de l’opposition, comme le prévoient certains débats organisés dans les cercles d’amis, ne saurait volontairement ou non, négliger. Par ce qu’il s’agit là, d’une démonstration de compétences, de réussite managériale, dont devra faire absolument preuve, le Chef du gouvernement. Pour autant, les considérations d’ordre géopolitique ne devront pas lui échapper non plus. S’il ne veut pas s’entendre rappeler avec une certaine récurrence ennuyeuse et probablement compromettante, les confortables suffrages ayant assuré la victoire de son parti, à la présidentielle et aux législatives dans les différentes contrées de l’arrière- pays. Une sorte de récompense de plus en plus exigée par les populations et que l’on ne saurait occulter ou volontairement ignorer.

Moussa Ben Touré






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