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Kibarou

L’enjeu de la résilience

Publié le :

Nul ne peut affirmer avec toute l'exactitude requise, la fin de la Covid 19 qui, continuellement donne du fil à retordre, à l'ensemble de la communauté scientifique mondiale. Lesquels se trouvent plutôt pris à défaut, chaque jour qui passe, par la progression de la maladie. Les opérations de confinement, réalisées ici et là, dans nombre de pays sujets à de véritables hécatombes qu'elle a causés, assorties de couvres feu à répétition et états d'urgence en reconduction continue, n'ont pu venir à bout de sa propagation. Qui plutôt n'arrête pas de gripper les activiter économiques, suscitantt par ce fait même, de nombreuses pertes d'emplois, des fermetures systématiques d'entreprises et partant, des révisions et réajustements permanents des prévisions de croissance.

Après avoir lontemps observé l'évolution générale de la pandémie, dont ses pays ne sauraient supporter davantage encore, les affres économiques et sociétales, l'Union économique monétaire ouest africain (Uemoa), vient de s'engager résolument dans la résilience à la Covid 19. Autrement dit, s'organiser pour vivre avec la maladie, en dépit de ses conséquences, contre lesquelles des dispositions sont justement prises, dans la noble optique d'amoindrir au maximum, leurs effets. Tant sur les populations que sur leurs activités. C'est du moins l'essentiel à retenir du dernier sommet de l'organisation, tenue en visio conférence, par les différents Chefs d'Etat des pays membres de l'Uemoa. Ainsi, est-on revenu à la réouverture officielle des frontières, qui dans la réalité des faits, faut-il le faire remarquer, n'ont jamais été fermées. En témoigne tout le trafic qui s'y déroulait, favorisé par leur porosité malgré l'annonce de leur fermeture. Un fait que n'ont jamais ignoré les autorités des pays membres en réalité. Mais qui n'en ont pourtant jamais fait une préoccupation majeure, nonobstant l'existence réelle des risques de propagation multiples de la maladie, de part et d'autre desdites frontières. Dorénavant, il va simplement falloir s'acquitter de la somme de 5000 FCFA, pour effectuer un test de dépistage de la Covid 19, en vue de franchir ces limites terrestres entre les Etats. Bien évidemment, si toutefois le résultat du test s'avérait négatif. Et 25000 FCFA pour le test à faire dans les mêmes conditions, en ce qui concerne les déplacements par avion.

On le voit bien: la voonté des Chefs d'Etat de créer des conditions plus ou moins idoines d'adaptation à l'évolution de la Covid 19 est bel et bien manifeste et réaliste. Cependant, la pratique de la corruption, qui reste chevillée au corps de ces agents commis aux différents contrôles à nos frontières, autorise à douter de l'efficatité de cette disposition sur le terrain. En clair, ces agents saisiront-ils tout l'enjeu de la résilience pour une fois exercer avec toute la conscience requise, la fonction qui est la leur ? Jusqu'ou sauront-ils faire preuve de responsabilité et d'hônneté avec eux mêmes, pour faire appliquer cette disposition correctement? La vaccination est l'autre appui sur lequel se fonde cette résilience. Elle occasionne en ce moment une véritable course aux différents vaccins disponibles, de par le monde. C'est pratiquement à qui s'en procurera la plus grande quantité de dose, pour immuniser ses populations contre la Covid 19. Le scepticisme psychologique que certaines populations européennes ont jusqu'ici entrenu vis à vis de tout vaccin de façon naturelle, est beaucoup moins de mise à ce jour. Vu qu'aucune stratégie de riposte contre les pandémies d'une manière générale, expérimentée jusqu'ici à travers le monde, n-a eu raison de ce Coronavirus.

Dans cette situation, l'Afrique et singulièrement les pays de l'Uemoa, sont à la débrouillardise plutôt. L'assistance à eux apportée avec l'octroie gratuit ou non, de milliers de doses de l'Astra Zénéca, s'est avérée insuffisante. De plus, les commentaires et autres affirmations qui sont faits de ce vaccin, n'inctitent guère les populations en Côte d'Ivoire surtout, à se ruer sur les centres de vaccination. Sinon comment comprendre que depuis le lancement des opérations de vaccination effectuée le 1er mars dernier à Abidjan, l'on n'en est qu'à une trentaine de mille seulement de personnes vaccinées jusqu'ici. Et cela, pendant que les chiffres des nouvelles contaminations ont tendance à évoluer vers le millier de cas au quotidien; allant jusqu'à 757 nouvelles infections constatées le jeudi 25 mars dernier. Et que le variant anglais, réputé plus dangeureux sévit désormais à Abidjan? C'est que, les effets secondaires ressentis par les uns et les autres, et transmis de bouche à oreille, rendent nombre d'individus réfractaires, sinon méfiants à l' inoculation de ce vaccin. En outre, en l'absence de toute explication claire sur la véracité et la dangérosité desdist effets enregistrés ici à Abidjan, l'autorité sanitaire se contente laconiquement d'affirmer que tout compte fait, il ya plus davantage à se faire vacciner avec l'Astra Zénéca que son usage ne présente de risques. En matière de préservation de la santé à l'échelle nationale notamment, aucun risque ne devrait être négligé ou encouru. Quel qu'en soit la quantité ou la portée.

Ici apparait donc toute la nécessité et l'urgence de l'accès des pouvoirs publics, à d'autres vaccins ne souffrant d'aucune mauvaise publicité. Et ce, comme partout ailleurs sur le continent, où l'on s'emploie à acquérir d'autres variétés, pratiquement au détriment de l'Astra Zénéca. Surtout que le relâchement du respect des mesures barrières, constaté depuis décembre 2020, dans tous les milieux, semble plutôt s'affirmer un peu plus, chaque jour qui passe, au lieu de faiblir, en dépit de tout le rappel à l'ordre qui en est fait quotidiennement.

Moussa Ben Touré




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