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Economie

Les meilleurs élèves africains en date dans la lutte contre la corruption selon Transparency International

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L’ONG Transparency International qui lutte contre la corruption vient de rendre public son dernier classement annuel sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde. L’indice qui classe 180 pays et territoires (dont 54 en Afrique en fonction du niveau de corruption dans leur secteur public, tel qu’il est perçu par les experts et les hommes d’affaires) utilise une échelle de zéro à 100 où zéro correspond à un système très corrompu et 100 à un système très faiblement corrompu.

Selon cet indice qui s’appuie sur des évaluations et enquêtes auprès des dirigeants d’entreprises, six des 54 pays africains classés selon l’IPC ont obtenu des scores supérieurs à 50/100. Signe que la corruption continue de régner sur le continent, n’épargnant pas la gestion de la crise sanitaire engendrée par la Covid-19.

Il s’agit des Seychelles (66/100), du Botswana (60/100), du Cap-Vert (58/100), du Rwanda (54/100), de Maurice (53/100) et de la Namibie (51/100). Au bas de l’indice, on trouve le Soudan (16/100), la Somalie (12/100) et le Soudan du Sud (12/100).

En Afrique de l’ouest, la Guinée-Bissau est le pays le plus corrompu avec un score de 19/100, suivie du Nigéria, 25/100. La Guinée d’Alpha Condé et le Libéria concurrencent la troisième place avec un score de 28/100 chacun. Le Togo (4e) et le Mali (5e) bouclent le top 5 du classement avec des scores respectifs de 29/100 et 30/100.

Le Burkina Faso occupe le 10e rang en Afrique occidentale avec un score de 40/100, derrière la Côte d’Ivoire, 8e avec 36/100 et la Gambie 9e avec 37/100 comme score. Le Sénégal (13e) et le Cap Vert (14e) ferment ce classement pour l’Afrique de l’ouest avec des scores respectifs de 45/100 et 58/100.

La Covid-19, facteur accentuant la corruption

Avec un score moyen de 32, l’Afrique subsaharienne en particulier est la région la moins performante sur l’IPC, affichant peu d’amélioration par rapport aux années précédentes.

Dans toute la région, la pandémie de la Covid-19 a mis en évidence des lacunes structurelles dans les systèmes nationaux de soins de santé, des risques de corruption associés aux marchés publics et le détournement de fonds d’urgence, déplore Transparency International.

Une situation qui est d’ailleurs globale puisque le rapport souligne que la corruption sape non seulement la réponse sanitaire mondiale à la Covid-19, mais aussi contribue à une crise démocratique continue.

«Les différents signalements montrent que la corruption touche l’ensemble de la réponse à la Covid-19, qu’il s’agisse de l’accès aux tests de dépistage, aux traitements et aux autres services de santé, que de la passation de marchés publics de fournitures médicales et de la préparation générale aux situations d’urgence», révèle l’ONG.

La corruption détourne les dépenses publiques des services essentiels. Les pays avec des niveaux de corruption plus élevés, quel que soit leur développement économique, ont tendance à dépenser moins pour la santé, souligne le rapport.

A l’échelle mondiale, les pays en tête selon l’IPC sont le Danemark et la Nouvelle-Zélande avec un score de 88, suivis de la Finlande, Singapour, la Suède et la Suisse, avec un score de 85 chacun.

Tous les 12 mois, Transparency international produit son IPC qui mesure le niveau de corruption dans le secteur public en s’appuyant sur 13 évaluations d’experts et enquêtes auprès d’hommes d’affaires, d’analystes de risques et d’universitaires résidant dans ces pays ou à l’étranger.

Innocente Nice


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