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Kibarou

Un salut pour la planète!

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Les américains viennent de se donner un nouveau Président en la personne de Joe Biden, issu du parti des Démocrates. Au-delà de son caractère purement politique, qui voit la tendance socialiste revenir à la maison blanche, cette élection de Joe Biden, invite à une autre lecture. Notamment celle du retour des Etats Unis, à la table des négociations continuent sur le climat à l’échelle internationale, qu’il n’aurait jamais dû quitter. En fait, avant même qu’il ne dépose ses valises à la maison blanche et présente à l’ensemble des américains son gouvernement au grand complet, Joe Biden a tenu à donner un signal fort au monde entier, relativement à la question climatique. Il a aussitôt nommé John Kerry ancien Secrétaire d’Etat sous Obama, à la gestion du dossier climatique international. Noble initiative en soi, vivement appréciée par toutes les intelligences et compétences mondiales activement impliquées dans l’application de l’Accord de Paris. Lequel faut-il le rappeler a été obtenu le 12 décembre 2015, au sein de la capitale française, lors de la 21e Conférence des Parties (COP). Rencontre organisée chaque année par les Nations sur le climat, en vue d’évaluer les efforts des uns et des autres dans la lutte contre le changement climatique.

Un accord que les Etats Unis avait signé et qu’une fois élu, Donald Trump s’était empressé de rejeter, tel qu’il en avait fait la ferme promesse lors de sa campagne aux climatosceptiques américains. Qui, en réalité ne sont que de gros chercheurs de profit, nonobstant les énormes dégâts que leurs activités industrielles causent à l’environnement et précisément au climat. Et dont les effets pervers sont quotidiennement dénoncés par les américains. Ce fut un retrait que nombre de gouvernants et autres environnementalistes avaient trouvé, à la fois irresponsable, aberrant et surtout susceptible de porter préjudice audit Accord, paraissant encore très fragile. La crainte qui nourrissait surtout les esprits, était celle de voir plusieurs autres pays gros pollueurs de la planète, signataires s’en détourner. D’autant plus que, le principe de cet Accord est de repenser totalement, son système de production industriel, de sorte à ce qu’il soit moins polluant ou pas du tout polluant. Cela passe inévitablement par la conception et surtout l’exécution des projets permettant une réduction notable des gaz à effet de serre (GES), que les pays émettent annuellement à travers le fonctionnement de leurs différents secteurs économiques, avec en prime, celui des industries. Cette mutation progressive exige de chaque pays, un engagement qui se traduit par des taux de réduction de ses GES fixés à l’avance et portés à la connaissance de tous, au moment de la signature de l’Acord. De plus, cet engagement, encore appelé les « Contributions nationales déterminées » doit préciser la durée de la période de cette opération de réduction.

Classé au nombre des pays plus gros pollueurs de la planète aux côtés de la Russie, du Canada, de la Chine de l’Inde, les Etats Unis ont émis l’année dernière 5,15 milliards de tonnes de dioxyde de carbone encore appelé Co2 ou gaz carbonique. Des six gaz dangereux pour l’équilibre climatique planétaire, il reste le plus émis au monde, du fait surtout des systèmes industriels mis en place, depuis le XVIe siècle. Lesquels ont privilégié l’utilisation et la transformation des énergies fossiles que sont notamment le pétrole et le charbon minéral. On le voit, le réengagement du pays de l’Oncle Sam, dans la lutte contre le changement climatique par l’application effective de l’Accord de Paris est donc capitale, voire salutaire. Tant il est vrai que c’est en agissant véritablement dans un élan d’actions communes, avec en première ligne les plus gros pollueurs que les différents pays à travers le monde, sauront réduire significativement et notablement l’empreinte carbone actuelle de l’humanité sur la planète. Le nouvel objectif assigné au monde par l’organisation des scientifiques et experts de l’ ONU sur le climat, est de parvenir à réduire de 7, 6% par an les émissions de GES, à partir de 2020 jusqu’en 2030. Et ce, pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1, 5° C d’ici la fin du siècle en cours. Un objectif qui ne peut être atteint, que dans une synergie d’actions de lutte contre les changements climatiques. A présent, les environnementalistes restent impatients de connaitre les nouvelles propositions américaines sur la question. L’on s’attend surtout à ce qu’elles soient déterminantes, réalistes, encourageantes et par-dessus tout stimulantes et exemplaires pour le monde entier, dans cette lutte contre le réchauffement de la planète. La prochaine COP prévue cette année à Madrid nous situera très certainement.

Moussa Ben Touré




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