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Internationale

Joe Biden est élu président des États-Unis

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La fin du règne de Donald Trump a sonné. L’ancien vice-président démocrate Joe Biden vient d’être déclaré élu à la tête des États-Unis par l’Associated Press, après qu’il ait cumulé une avance de votes suffisante dans l’État clé de la Pennsylvanie pour lui procurer la victoire. Mais Donald Trump a aussitôt rejeté ce verdict, alléguant clamant que l’élection n’est toujours pas terminée à son avis et prévenant qu’il s’adressera aux tribunaux dès lundi.

Dès l’annonce de la victoire de Joe Biden samedi midi, les cris de joie et les klaxons se sont mis à retentir dans les rues de Washington. Une célébration qui se poursuivait encore une heure plus tard dans la capitale américaine. Les démocrates ont aussi pris la rue dans plusieurs autres villes américaines pour célébrer.

Le nouveau président-désigné s’est dit « honoré » que sa colistière Kamala Harris et lui se soient mérités la confiance des Américains. La sénatrice Harris devient la première femme à être élue à la vice-présidence des États-Unis et la première personne de couleur à occuper le poste.

Au fil du dépouillement de millions de bulletins de vote, depuis la soirée électorale de mardi, Joe Biden a réussi à devancer Donald Trump en Pennsylvanie. Ce qui lui a fourni 20 grands électeurs et permis de remporter les 270 votes du collège électoral nécessaires pour gagner l’élection présidentielle américaine.

Donald Trump avait terminé la soirée électorale de mardi avec plus de 600 000 voix d’avance. Mais Joe Biden l’a tranquillement rattrapé au cours des derniers jours, dans son État natal, pour finalement prendre la tête vendredi matin et profiter d’une avance d’environ 34 400 voix au moment d’écrire ces lignes samedi midi.

Le candidat démocrate a aussi pris la tête de l’État traditionnellement républicain de la Géorgie (16 grands électeurs) aux petites heures du matin vendredi. L’écart ne se chiffrait de ce côté qu’à près de 7200 voix samedi — en deçà du seuil de 0,5 % qui permet d’éviter un second dépouillement.

« Des quelque cinq millions de votes exprimés, nous aurons un écart de quelques milliers de votes. […] Avec une marge aussi mince, il y aura un recomptage », avait annoncé vendredi le secrétaire d’État de la Géorgie, Brad Raffensperger.

Du côté du Nevada, qui compte six grands électeurs, Joe Biden a augmenté l’écart avec Donald Trump toute la journée vendredi pour l’emporter là aussi samedi. Alors que le président détenait 18 000 voix d’avance jeudi soir, le candidat démocrate en avait 25 700 de plus 24 heures plus tard.

En Arizona, l’avance de Joe Biden s’est resserrée mais Joe Biden conservait néanmoins environ 20 000 voix de plus que son rival.

Nonobstant les résultats finaux dans ces États, la victoire en Pennsylvanie suffit à Joe Biden pour devenir le 46e président des États-Unis.

Il devrait prendre la parole samedi soir.

Donald Trump devient le premier président américain à ne pas être réélu pour un deuxième mandat depuis plus d’un quart de siècle.

Le milliardaire républicain n’a cependant toujours pas l’intention de concéder la présidence. « Nous savons tous pourquoi Joe Biden se précipite pour se faire passer faussement comme le vainqueur, et pourquoi ses alliés des médias s’efforcent autant de l’aider : ils ne veulent pas que la vérité soit révélée », a-t-il raillé par voie de communiqué. « Le fait est que l’élection est loin d’être terminée. »

Donald Trump a une fois de plus allégué que la victoire lui a échappé en raison d’irrégularités, de votes qui n’auraient pas dû être comptabilisés et parce que ses observateurs électoraux républicains n’ont pas pu surveiller adéquatement le dépouillement. Des allégations que les républicains n’ont pas réussi à prouver depuis l’élection de mardi et qui ont été démenties par tous les États concernés.

La campagne républicaine persiste malgré tout et Donald Trump a prévenu qu’il se tournerait vers les tribunaux dès lundi « pour s’assurer que nos lois électorales sont pleinement respectées et que le gagnant légitime est en place ».

Un appel à l’unité

Après des jours de tensions, devant les bureaux de dépouillement qui épluchaient les derniers millions de votes dans les États toujours en jeu, Joe Biden a lancé un appel au calme samedi, comme il l’avait fait depuis mardi.

« Maintenant que la campagne est terminée, il est temps de mettre la colère et l’âpre rhétorique derrière nous et nous unir comme nation », a lancé le président-désigné par voie de communiqué.

Joe Bien s’est mérité le vote de plus de 74 millions d’Américains — un nouveau record au pays — et quatre millions de votes de plus que ceux exprimés pour Donald Trump.

Menaces de violences armées

L’appel au calme de Joe Biden n’est pas fortuit. Le président Trump a causé la consternation aux États-Unis jeudi soir, en s’adressant à la nation pour avancer toutes sortes d’allégations et accuser le système électoral de son pays d’être « corrompu ». Sa sortie a immédiatement été condamnée par certains républicains.

Joe Biden a quant à lui une fois de plus appelé les Américains à rester calme et tenté de lancer un appel à l’unité, vendredi soir. « Nous devons nous souvenir que nos politiques ne sont une guerre acharnée et sans fin. Non, l’objectif de notre politique, le travail de la nation, ce n’est pas de nourrir les flammes du conflit, mais de régler des problèmes. […] Nous sommes peut-être des adversaires, mais nous ne sommes pas des ennemis. Nous sommes des Américains. »

Donald Trump ne digère pas, selon CNN, de voir la victoire lui filer entre les mains. Le président serait « furieux » et « frustré », selon les sources du réseau américain, notamment que personne ne se porte à sa défense à la télévision.

Dans quelques villes américaines où le dépouillement des votes se poursuivait vendredi, ses partisans ont pris la rue pour contester ce processus en reprenant les allégations mensongères de Donald Trump.

À Philadelphie, en Pennsylvanie, la police a arrêté deux hommes armés qui se dirigeaient vers un centre de dépouillement des votes jeudi soir. Une arme semi-automatique et environ 160 cartouches de munitions ont été retrouvées dans leur véhicule stationné à proximité.

Les partisans de Joe Biden, en revanche, dansaient dans les rues de cette même ville.

En Géorgie, à Atlanta, des camionnettes flanquées de drapeaux pro-Trump roulaient en boucle autour du centre de dépouillement des votes.

Les élus et représentants d’autorités électorales de certains États qui sont toujours en dépouillement de votes ont révélé cette semaine avoir augmenté leurs dispositifs de sécurité.

Le FBI a par ailleurs lancé une enquête après qu’un homme de Los Angeles a menacé de faire une fusillade si Joe Biden était élu. L’homme a été appréhendé et soumis à une évaluation de santé mentale.

Marie Vastel à Washington





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