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Politique

Bilan du RHDP, opposition, Présidentielle, etc. Bruno Nabagné Koné, coordinateur régional de la Bagoué : ‘’Laissez-les se déchirer, nous, on avance !’’

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A quelques jours de l’élection présidentielle, le ministre Bruno Nabagbè Koné, coordonnateur régional de la Bagoué, se prête au jeu des questions-réponses. Du Bilan du RHDP, de la mort du Premier ministre AGC, des défections de Bédié, Soro, Mabri, Duncan, Amon-Tanoh, de l’échec de la désobéissance civile, et d’autres sujets non moins importants, il a parlé. Sans faux-fuyant, ni détour.


Monsieur le ministre, vous êtes aussi le coordinateur régional RHDP dans la région de la Bagoué et député de Kouto. L’actualité politique, c’est l’élection présidentielle qui va se tenir dans une poignée de jours. Vous qui êtes un haut cadre du RHDP, comment se porte votre parti à exactement 21 jours de cette grande échéance électorale, en tenant compte des défections successives de certains cadres et non des moindres ?

Le RHDP se porte très bien. C’est aujourd’hui le parti le mieux implanté en Côte d’Ivoire. C’est le parti qui est le mieux structuré au plan national. Ce parti est composé d’hommes et de femme de valeur. Contrairement à d’autres partis, il a une idéologie qui correspond à l’esprit de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, celle du libéralisme à visage social, du vivre ensemble et du développement inclusif. C’est un parti qui est stable avec une vision qui est cohérente et forte. C’est aussi un parti qui a de solides relais locaux, comme on peut le voir dans toutes les régions de Côte d’Ivoire. Et de tous les partis qui se sont succédé à la tête de l’Etat en Côte d’Ivoire, c’est sans doute le parti qui affiche le meilleur bilan. Donc quand vous mettez tout ça ensemble, on peut difficilement dire que le RHDP ne se porte pas bien. Maintenant, si je m’en tiens à la question relative aux défections successives de certaines personnes, je peux vous dire que ces défections n’ont aucun effet sur la solidité du RHDP. Des personnes, on le sait, sont parties pour des raisons purement personnelles, mais leurs militants qui n’avaient pas ces mêmes raisons de partir sont restés au RHDP. C’est ça la vérité et c’est ça qu’il faut dire. Même si je concède que si elles étaient restées, les choses auraient sans doute été plus faciles. Mais le fait qu’elles soient parties n’enlève absolument rien à la solidité de notre parti.

On va ouvrir une parenthèse, qu’est-ce que la mort du Premier, ministre Gon Coulibaly, vous a fait personnellement ?

Ce décès a été un choc pour nous tous. Parce que c’était inattendu, c’est arrivé brusquement et c’est quelqu’un qui était très central dans la gouvernance du président Alassane Ouattara. Il avait une place à part dans l’entourage du président de la République. C’était quelqu’un sur qui le président pouvait s’appuyer les yeux fermés parce qu’il était sûr à 200% que le travail se ferait comme lui le voulait. Avec lui, je peux dire que le président pouvait dormir tranquille, même si le président ne dort pas. C’était quelqu’un qui avait une intelligence vive. Il est resté totalement loyal et c’était un grand travailleur. Il avait cette capacité à animer l’équipe gouvernementale avec efficacité, avec brio même je peux dire. Donc pour nous, c’est une perte qui est énorme surtout à quelques semaines du dépôt de candidature à la CEI. C’est d’ailleurs pour cette raison que le président a pris une décision rapidement.

Le rayonnement national du RHDP prend sa source aussi dans son rayonnement local, notamment dans la région de la Bagoué dont vous êtes un ressortissant. Sur quoi peut-on aujourd’hui se fonder pour dire que le candidat du RHDP va faire ‘’un coup KO’’ ?

Je l’avoue, cette question pour nous, ne se pose même pas. Tout simplement parce que c’est l’évidence qui vient du travail qui est fait depuis 10 ans. Certains pensent qu’une élection présidentielle se gagne en quelques mois ou avec une campagne médiatique de quelques semaines. C’est le travail fait depuis 2011 qui nous conforte dans l’idée que cette élection va bien se passer pour le RHDP. Le bilan du RHDP rayonne dans toutes les régions de Côte d’Ivoire. On voit les résultats. Au-delà, il y a l’implantation du parti. Le parti est aujourd’hui présent dans tous les départements de Côte d’Ivoire, dans pratiquement toutes les sous-préfectures et les localités. Aucun autre parti ne peut revendiquer un tel maillage. Tous ceux qui comptent en Côte d’Ivoire, qui ont une certaine expérience, une certaine capacité de travail aujourd’hui sont au RHDP. La vision du parti qui correspond à la situation actuelle de la Côte d’Ivoire. La vision, c’est le libéralisme, mais un libéralisme à visage humain. C’est l’ouverture sur le monde pour tirer le meilleur des hommes et des femmes qui viennent à nous. Il y a le vivre ensemble qui est l’ADN du RHDP et qui permet dans un pays comme la Côte d’Ivoire d’être en paix. Chacun le sait, la paix c’est la base de la sécurité, du développement. Donc aujourd’hui, le RHDP réunit toutes les qualités pour réaliser ce coup KO dont nous avons parlé. Il ne faut pas oublier les opérations d’enrôlement qui ont été faites. Vous avez pu voir avec quelle rigueur, avec quel sérieux le RHDP a procédé à ces enrôlements comparé à d’autres partis. Tout ça, se sont des choses, des faits qui sont en notre faveur et qui, sans doute, vont faciliter notre victoire.

Au regard du travail qu’abat le RHDP sur le terrain, comment expliquez-vous les agissements et les agitations de l’opposition aujourd’hui ?

Quand vous dites l’opposition, lisez bien ce qui se passe, vous verrez que c’est quelques personnes qui tracent la ligne et c’est quelques groupuscules qui suivent cette ligne. Il n’y a pas de mouvement de masse. Nous sommes en Côte d’Ivoire et nous voyons bien que ce n’est pas l’opposition, comme vous dites, qui se lève ni la population qui agit. C’est quelques personnes qui ont un certain objectif qui arrivent, en instrumentalisant certains jeunes, à troubler l’ordre par-ci par-là. Mais ce n’est pas du tout une réaction forte. Qui peut nous faire penser que l’opposition dans son ensemble a pris position ? Sinon, les résultats sont là, les Ivoiriens profitent, au contraire, de tout ce qu’il y a dans leur pays. Et après tout ce qui s’est passé en 2000 et 2010, très peu d’Ivoiriens, aujourd’hui, accepteraient que notre pays retombe dans les travers qu’il a connus. Aujourd’hui, tous les Ivoiriens aspirent à la paix. Je l’ai indiqué tout à l’heure, la paix, c’est la base du développement. Aujourd’hui, on préfère tous, un pays qui est dans la paix, pour qu’il y ait des emplois pour les jeunes. Pour leur permettre d’avoir un revenu, de fonder une famille, d’être heureux… c’est ce que nous souhaitons pour notre jeunesse.

Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que vos adversaires doivent s’en prendre à eux même. De n’avoir pas participé au processus comme il se devait ? C’est l’impression qui se dégage.

On ne peut pas se plaindre quand son adversaire lui-même réunit les conditions de sa faiblesse. Sinon, effectivement, c’est dommage pour eux. Peut-être qu’ils n’ont pas cru que le processus irait jusqu’à son terme. Et c’est à cela que nous nous sommes préparés en réalité. Et c’est comme ça que notre victoire, le 31 octobre, serait encore plus éclatante. Nous nous sommes préparés pour affronter des conditions d’adversité beaucoup plus fortes que celles qui sont devant nous aujourd’hui.

On a remarqué, du côté de l’opposition, qu’ils ne s’attaquent pas au bilan mais plutôt à l’image du président, qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est la mauvaise politique, c’est la politique politicienne. Ce qui fait progresser les populations, le pays, c’est le bilan, ce sont les actions de développement. Ce sont les actions posées par les hommes politiques, donc quand on laisse ça de côté et qu’on s’en prend à la personne, quand on s’en prend à ce qu’elle est et qu’on invente même des histoires tous les jours pour salir cette personne, ça veut dire qu’on n’a pas d’arguments et qu’on est faible. Je pense que c’est la conséquence d’une opposition qui est désemparée face à la force du RHDP.

L’élection se profile et c’est vrai, on parle du bilan, mais on a remarqué au niveau du gouvernement qu’il y a un petit déficit au niveau de la communication. Comme entendez-vous combler ça ?

Parce que nous estimons que ce qui va nous faire gagner, ce n’est pas forcement la communication mais les actions. Donc nous préférons mettre l’accent sur les actions. Et vous voyez que le président se met à la tâche et il le sera jusqu’au dernier jour ainsi que tous les ministres, et ils continueront. C’est ça qui nous fera gagner. C’est ça que les Ivoiriens attendent. Ce n’est pas qu’ont soient toujours en train de communiquer sur ci ou sur ça.

Dans le Moronou, on a constaté l’absence très bien remarquée de Affi N’guessan, qui a dit que le président était en campagne et qu’il ne pouvait pas s’associer à ça. Comment vous avez vécu cette polémique ?

Pour nous, on n’a même pas besoin d’en faire un sujet. Il est président de la région, il est libre. Il n’a pas voulu s’associer. Les populations sont venues massivement, elles ont réservé un très bel accueil au président. L’accueil était chaleureux. La visite d’Etat s’est très bien passée de bout en bout. Donc je ne pense pas que son absence ait eu le moindre impact sur la qualité de la visite.

On voit déjà un certain ballet diplomatique de la sous-région en Côte d’Ivoire et même au-delà, est-ce que cela ne fait pas craindre un report de la Présidentielle ?

Vous savez, premièrement, il n’est pas anormal que des personnes qui entendent des bruits, ne cherchent pas à savoir ce qui se passe. Ce que vous appelez ballet diplomatique, en réalité, c’est cela. Ce sont des personnalités qui viennent pour comprendre ce qui se passe. Pour entendre les uns et les autres. En réalité, c’est pour comprendre la situation, échanger avec les uns et les autres et après, ils proposeront des choses. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que la Côte d’Ivoire de 2020 ce n’est pas celle de 2005 ou de 2010. Beaucoup n’ont pas tourné la page de 2010 et ils pensent qu’on est dans la même situation et que c’est l’international qui va venir décider des choses en Côte d’Ivoire. A l’époque, c’était à la demande des acteurs politiques, puisque ce sont les acteurs politiques eux-mêmes qui ont fait appel à l’internationa, puisqu’ils ne se faisaient pas confiance. Ils ont alors fait appel à l’ONU et c’est comme ça que la communauté internationale est venue en Côte d’Ivoire, qu’elle s’est immiscée et est allée jusqu’au bout en déclarant qui était le vainqueur, parce que c’est ce qu’on lui avait demandé de faire. Il faut savoir qu’à l’époque, beaucoup de monde se disait que cette élection serait la dernière de ce genre. Après, on considère que la Côte d’Ivoire est dans la normalité. Que les institutions reprennent leur place et que la confiance est rétablie entre les acteurs. Donc vous voyez, 10 ans après, quand on revient encore aujourd’hui réclamer cette communauté internationale, c’est qu’il y a un problème. Et cette communauté internationale connait les codes diplomatiques. Elle sait ce que c’est que la démocratie. Je peux vous dire qu’elle ne va pas se mêler de ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Elle regardera, mais elle sait d’avance que le dernier mot revient aux autorités ivoiriennes. Et aux institutions de ce pays.

Une coalition Bédié, Soro, Gbagbo, Blé Goudé, Amon Tanho, Mabri Toikeusse se met en place, ça ne vous fait pas peur ?

Tant que cette coalition est celle de quelques personnes, il n’y pas de raison qu’elle nous fasse peur. Le gros des troupes, en réalité, ne suit pas ces choses-là. C’est une erreur de le penser, d’une part, et d’autre part, il y a des coalitions, quand elles se forment contre nature, en réalité, elles ne peuvent pas donner de résultat et on commence à le voir. On commence à voir madame Gbagbo qui critique Affi, Blé Goudé qui critique Soro, des Soroiste qui critiquent Bédié. Laissez-les faire, nous ont avance. Non, ce que vous appelez coalition, en réalité, n’en est pas une, c’est un groupe de personnes qui pensent qu’en associant, elles pourront atteindre chacun leur objectif.

A quoi les Ivoiriens sont-ils en droit de s’attendre avec ce premier mandat de la troisième République qui se dessine pour le président Alassane Ouattara ?

Déjà, c’est la consolidation de tout ce qui s’est fait les 10 premières années. Si vous observez bien, vous allez voir que les 10 premières années ont surtout servi à corriger les insuffisances des 15 années précédentes. Beaucoup de routes ont été refaites, parce qu’elles n’avaient jamais connu d’entretien. Des bâtiments ont été réhabilités presqu’au coût du neuf. Parce que c’est des bâtiments qui n’avaient jamais connu d’entretien comme celui dans lequel nous sommes aujourd’hui à la tour A. Il y a beaucoup de choses comme ça qui ont été faites. Donc on a rattrapé les manques des 15 années qui ont précédé notre arrivée. Aujourd’hui, nous considérons que les choses sont pratiquement à bon niveau, ça veut dire que les 5 prochaines années, on commencera à voir véritablement la plus-value du travail qui est fait depuis 10 ans maintenant puisque l’essentiel du rattrapage a été fait.

Ce n’est donc pas au Nord seulement que le développement a été boosté pour faire du rattrapage, comme l’a fait croire l’opposition…

Vous êtes très bien placé, vous qui arpentez la Côte d’Ivoire, pour savoir que c’est un mauvais jeu de mot que certains ont voulu utiliser contre le président. Mais la réalité est tout autre.

Pour vous, la désobéissance civile est finalement un échec ?

Cela ne pouvait qu’être un échec. Les mots d’ordre lancés par des politiques, il faut que ces mots-là rentrent dans l’état d’esprit des populations auxquelles ces mots s’adressent et ce n’est pas le cas. Donc les politiques peuvent rester dans leurs bulles et lancer des mots d’ordre, ils vont continuer à faire flop parce que les Ivoiriens sont sur d’autres considérations. Aujourd’hui, les gens sont préoccupés par leur quotidien. Et surtout, ils voient ce qui se fait de concret. Ils voient qu’il y a des routes, des ponts, de l’eau potable, la sécurité, etc. Vous savez, depuis pratiquement 25 ans, c’est la première fois que nous avons 10 années de suite de paix. Tout ça, ce sont des choses que la population apprécie. Les infrastructures se réalisent, les emplois sont créés. C’est du concret. Donc ce n’est pas dans l’intérêt des Ivoiriens de cautionner le moindre recul de la situation socio-politique dans laquelle nous sommes aujourd’hui.

Comment jugez-vous aujourd’hui le cas de votre frère Mabri Toikeusse par rapport au RHDP ? Vous devez avoir quelques pincements au cœur, il aurait dû rester ?

Je concède le fait que si ces personnes étaient restées, pour elles comme pour nous, les choses auraient été plus faciles. Elles ont décidé de partir, c’est leur choix. Donc nous n’allons pas continuer à épiloguer sur les raisons qui les ont poussés à partir ou sur leur situation actuelle. C’est un choix qu’il a fait, qui est malheureux parce que sa place est plus au RHDP que là où il est.

On va finir par la Bagoué. La Présidentielle, c’est dans 21 jours, comment la Bagoué compte-t-elle s’y prendre pour réaliser le ‘’1 coup KO’’ ? On sait que beaucoup a déjà été fait mais concrètement le 31 octobre, quel message le coordinateur régional RHDP va-t-il livrer aux populations de cette région ?

Premièrement, la Bagoué a toujours été une région Alassaniste. La Bagoué était fortement RDR, la Bagoué ensuite a adhéré complètement au RHDP. Dans cette région, les populations sont intelligentes comme partout d’ailleurs, en Côte d’Ivoire. Elles savent d’où elles viennent, elles savent où on est aujourd’hui et elles entendent nos messages par rapport à là où le RHDP souhaite les conduire. Ces populations voient les changements qu’il y a eu sur tous les plans dans cette région depuis 2011. Juste pour vous donner une indication, sur 166 localités dans la région de la Bagoué, seulement 39 étaient électrifiées en 2011. Entre 2011 et aujourd’hui, il y en a eu 70 électrifiées et les populations voient cela. Elles vivent de cela tous les jours. Je devais moi-même être le week-end dernier dans la Bagoué pour la connexion d’un des villages. Au niveau de l’eau, c’est la même chose, l’approvisionnement est assuré dans toutes les villes. Des stations de traitement d’eau potable ont été inaugurées, il y a quelques mois, aussi bien à Tingrela qu’a Boundiali qui permettent de renforcer l’approvisionnement. Les pompes villageoises, des forages ont été créées, d’autres ont été réparées dans pratiquement toutes les localités. Il y a le HVA qui améliore l’approvisionnement en eau potable avec une motorisation de l’alimentation qui permet aujourd’hui aux populations d’accéder plus facilement à l’eau. Les écoles, les centres de santé, je n’en parle pas. Au niveau des routes, Boundiali, notre capitale régionale a fière allure. L’axe Boundiali-Odiéné frontière de Guinée est bitumé, on a le bitumage de la route Boundiali-Kani qui est achevé mais l’important c’est que cette route-là descend jusqu’à San-Pedro, donc permet d’accéder directement à cette ville. Aujourd’hui, nos populations voient les effets de la politique menée depuis 2011 par le RHDP d’Alassane Ouattara.

On remarque une certaine cohésion avec le ministre Koné Nabagné, alors qu’il n’est pas le plus vieux. Comment fait-il pour créer toute cette harmonie, cette cohésion autour de sa personne ?

Je pense que c’est simple, c’est l’humilité dans la démarche. C’est le respect et la considération de tous les acteurs. Il faut mettre chacun à sa place. Donner l’importance qu’il faut à chacun. Bien montrer les enjeux et être soi-même à la tâche également. Une fois que vous faites tout ça, les populations, les cadres vous suivent. Aujourd’hui, je peux dire que ça se passe relativement bien dans la région de la Bagoué.

Réalisée par MASS DOMI et AMBROISE TIETIE 






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