publicité

Economie

Économies africaines : La BAD prévoit une croissance contrastée et non inclusive en 2020 et 2021

Publié le :

Malgré environnement extérieur difficile, les perspectives des économies en Afrique continuent de s’améliorer, même si la croissance est contrastée et non inclusive, avec des niveaux de dettes en hausse. Ce sont quelques conclusions du supplément révisé des perspectives économiques de la Banque africaine de développement (Bad), lancé ce mardi 7 juillet à travers un webinaire.

Le taux de croissance du produit intérieur brut réel, estimé à 3,4 % pour 2019, devrait s’accélérer pour atteindre 3,9 % en 2020 et 4,1 % en 2021. Six des dix économies les plus dynamiques du monde sont en tête : le Rwanda, l’Éthiopie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Tanzanie et le Bénin.

Les perspectives économiques 2020 sont marquées par l’intrusion de la pandémie du Coronavirus qui a perturbé les prévisions économiques africaines. Mais, note le Dr Hanan Morsy, directrice du département des politiques macroéconomiques, la croissance de l’Afrique s’est matérialisée en dépit d’un environnement extérieur difficile.

D'importantes variations

« La croissance estimée de l’Afrique masque d’importantes variations entre les régions et les pays. L’Afrique de l’Est a maintenu sa position de région du continent à la croissance la plus rapide avec une moyenne estimée à 5,0 % en 2019. L’Afrique du Nord prend la seconde place avec 4,1 %. La croissance de l’Afrique de l’Ouest a atteint 3,7 % en 2019, contre 3,4 % l’année précédente. On estime que l’Afrique centrale a connu une croissance de 3,2 % en 2019, contre 2,7 % l’année précédente. La croissance de l’Afrique australe a ralenti, passant de 1,2 % à 0,7 %, freinée par les ravages des cyclones Idai et Kenneth », indique le rapport de la BAD.

Selon le rapport, la croissance n’a pas été inclusive. Malgré les solides performances de croissance de l’Afrique, environ un tiers seulement des pays ont réalisé une croissance inclusive, réduisant à la fois la pauvreté et les inégalités.

Intensifier les réformes structurelles

« Pour rendre la croissance de l’Afrique plus inclusive, les pays ont besoin d’intensifier les réformes structurelles pour diversifier leur base productive ; de renforcer la résilience aux épisodes climatiques extrêmes en adoptant des techniques agricoles climato-intelligentes, tout en fournissant aux ménages des plateformes de partage des risques et créer plus d’espace budgétaire pour étendre les filets de protection sociale », expliquent les auteurs du rapport.

Niveaux de dettes en hausse

Dans ce contexte de la Covid 19, les niveaux de la dette publique et de la dette garantie par l’État sont élevés et sont en hausse dans la plupart des économies africaines, « le ratio médian de la dette publique par rapport au PIB dépassant 56 % en 2018, contre 38 % dix ans plus tôt ». Une situation à mettre à l’actif de la fin du super-cycle des produits de base et au ralentissement de la croissance et des recettes d’exportation, en particulier chez les producteurs de produits de base.

Paul de Kouamé




GENERATED_OK



publicité

FIL INFO

31 octobre 2025

Brice Clotaire Oligui Nguema élevé à la dignité du Grand Collier de l’Ordre de Malte

31 octobre 2025

Issa Tchiroma lance un mot d’ordre de « villes mortes » de trois jours dès lundi 03 novembre

31 octobre 2025

Les États-Unis sabrent l’accueil de réfugiés et privilégient des blancs sud-africains

31 octobre 2025

Approvisionnement en Carburant : Des dizaines de camions-citernes à Bamako

31 octobre 2025

«Ce n’est qu’une question de temps» : Elon Musk prédit une guerre civile au Royaume-Uni



Fanico

Magaye GAYE 29 septembre 2025
De l'importance du protocole dans les relations internationales
Koffi Banh 25 septembre 2025
C’est un devoir, un engagement envers nos enfants
Thierry Coffie 3 septembre 2025
Ce que peu de gens savent de la relation entre le Jeune Capitaine Thomas SANKARA et le MORO NABA.
Mandiaye Gaye 2 septembre 2025
On ne peut être juge et partie !


Annonces
publicité
publicité