Korhogo pleure Amadou Gon. Siélé Seydou Coulibaly, oncle du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly et grand médiateur de la région du Poro : « Comment j’ai appris le décès de mon neveu, Amadou Gon Coulibaly ».
Au moment de l’annonce officielle de la mort du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, la population de la ville de Korhogo, vaquaient tranquillement à ses occupations. Alors que sur les réseaux sociaux, la toile s’enflammait de la triste nouvelle, certains pensaient encore à un fake new, d’autres, par contre, essayaient de joindre un proche parent, un(e) ami (e), ou une connaissance bien placée pour infirmer ou confirmer le décès du chef du gouvernement ivoirien.
Quand le visage du secrétaire à la présidence, Patrick Achi apparaît sur l’écran de la première chaîne de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI) pour annoncer de façon officielle le décès du ‘’Lion’’, comme l’appel affectueusement ses admirateurs, c’est la consternation totale. Il est presque 18 h.
Au quartier Soba, au domicile ‘’DJASSA’’, nous retrouvons Siélé Seydou Coulibaly, le grand médiateur de la région du poro, l’oncle du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Il est assis sous le préau entouré par quelques membres de la famille, et de ses visiteurs.
Après avoir reçu quelques coups de fil, il se dirige à l’intérieur de sa maison. Au salon, il s’installe devant le téléviseur. À cet instant précis, le secrétaire à la présidence, Patrick Achi fait une importante déclaration au nom du président de la République.
« J’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté ».
C’est par un verset du saint coran que l’oncle de feu nous donne les circonstances dans lesquelles il a appris le décès de son neveu. « Le seigneur a donné, le seigneur a repris. Nous n’avons rien donné de particulier dans la famille Gon pour avoir un homme du rang d’Amadou Gon Coulibaly. Nous n’avons rien donné auparavant à Allah pour donner à la descendance de Zouhakagnon, un homme du rand de son arrière-grand-père, Péléforo Gon. Nous n’avons rien donné auparavant au Seigneur pour qu’il donne à la famille Gon, un illustre homme qui a donné son nom au Premier ministre qui nous quitte. Nous n’avons rien donné à Dieu pour qu’il donne à la famille Gon, un homme du rang de son propre père. Amadou Gon était le numéro 4 de ceux qui ont porté dignement ce nom » a tristement déclaré le chef de la famille Gon.
Et de poursuivre. « Nous acceptons la volonté de Dieu. Et nous nous soumettons à cette volonté-là, en digne croyant. J’ai d’abord reçu un coup de fil de la part d’une sœur qui m’appelle rarement, en début d’après-midi. Elle m’a posé la question de savoir ce que j’avais appris.
Je lui ai demandé, tu as appris quoi ?
Elle a coupé la communication. À la suite, j’ai reçu un appel de ma première fille qui travaille à Abidjan, qui m’a posé la même question. Après, elle m’a demandée si j’allais bien alors qu’on venait de se quitter » a-t-il ajouté.
Toujours inconsolable, Siélé Seydou Coulibaly s’efforce de rester cependant digne et fort. « Au plan social, nous apprendrons à supporter. Au plan de la famille, nous apprendrons à supporter.
Et la famille encourage ses amis, ses proches, ses collaborateurs politiques, mais surtout le président Alassane Ouattara, son épouse Dominique qui ont jubilé quand Amadou Gon est rentré de Paris. C’est à eux que nous adressons nos condoléances ».
Une correspondance particulière de Diarassouba Fadjinan à Korhogo.
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