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Politique

Affi N’Guessan pas prêt à ‘’ramper’’ devant Gbagbo

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Pascal Affi N’Guessan s’est prononcé sur plusieurs sujets de l’actualité politique ivoirienne, notamment la situation du Fpi, le dimanche 21 juin 2020, au cours d’une émission télévisée, diffusée sur Afrique Médias.

Invité spécial de l’émission, le président du Front populaire ivoirien (Fpi) a affirmé sans fioritures, qu’il n’est pas disposé à ‘’ramper’’ devant Laurent Gbagbo, le fondateur du parti.

Affi N’Guessan a soutenu que si Laurent Gbagbo annonce qu’il est candidat pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, il va lui apporter son soutien. Si tel n’était pas le cas, alors il présentera sa propre candidature.

En d’autres termes, il est disposé à soutenir le fondateur du parti pour la reconquête du pouvoir, mais n’est pas prêt à sacrifier sa carrière politique au profit de ce dernier.

Le président du Conseil régional du Moronou a affiché que comme le natif de Mama (village de Gbagbo), il a lui aussi, des ambitions politiques.

Et c’est selon ses propos, ce qui lui vaut une haine viscérale de ceux qui se font appelés ‘’Gbagbo ou rien’’ (Gor), regroupés dans l’autre tendance du Fpi que conduit en ce moment Assoa Adou.

L’ancien premier ministre de Laurent Gbagbo, a par ailleurs indiqué que les actions qu’il s’est évertuées à mener, suite à la détention du fondateur du parti à la Haye, ont consisté à tout mettre en œuvre pour assurer la présence du Front populaire ivoirien, dans les instances de décisions de la nation. Afin de faire entendre sa voix et ses contributions.

En outre explique Affi N’Guessan, la réunification au sein du Fpi n’est pas encore effective parce que la tendance conduite par Dr Assoa Adou, a selon lui « un agenda secret ». Il n’arrive pas à comprendre que pendant que les discussions sont en cours pour la réunification du parti, les responsables de la branche opposée à la sienne entreprennent un rapprochement avec le Pdci-Rda sans l’en informer.

Affi N’Guessan révèle que ses relations avec le parti présidé par Henri Konan Bédié, ont été arrêtées au motif que la branche du Fpi qu’il dirige, évolue dans l’illégalité.

On retient en fin de compte que le président du Conseil régional du Moronou, n’a pas du tout été tendre avec ses anciens compagnons.

Toute chose qui laisse penser que la réunification du parti à la rose, n’est pas pour maintenant.


Jeremy Junior




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