Le président du parti Liberté et Démocratie pour la République ( LIDER ), maire de la commune d’Azaguié, ex ministre du budget sous le Général Guéi et ex président de l’Assemblée Nationale de 2001 à 2010 très actif sur les réseaux sociaux à travers son émission ‘’ Jeudi, c’est Koulibaly’’ a fait jeudi 14 mai, une sortie des plus tonitruantes.
S’attaquant au Président de la République, Alassane Ouattara et à sa gestion depuis 2001.
Selon les propos du Professeur d’Economie, Mamadou Koulibaly, ‘’ Le Ouattara qui faisait trembler la Cote d’Ivoire n’existe plus ‘’. Car ayant été abandonné par tous ses anciens compagnons qui ‘’ l’ont permis d’être Président’’. Notamment les fondateurs du RHDP, Henri Konan Bédié, Anaky Kobéna et récemment Albert Mabri Toakeusse.
En quête de popularité toujours introuvable
Ces affirmations de la part d’un intellectuel de la trempe du Pr Koulibaly paraissent tout de même surprenantes et incompréhensibles.
Ce n’est un secret pour personne et les faits sont bien présents et récents. Koulibaly a été pendant des décennies l’une des têtes pensantes de l’ex Président Laurent Gbagbo jusqu’à leur divorce en 2O11 en pleine crise postélectorale.
Ce n’est un secret pour personne et les faits sont bien présents et récents. Koulibaly a été pendant des décennies l’une des têtes pensantes de l’ex Président Laurent Gbagbo jusqu’à leur divorce en 2O11 en pleine crise postélectorale.
Le problème du président de LIDER, aura été à notre sens, son incapacité à proposer mieux aux Ivoiriens durant la gestion du front populaire ivoirien (FPI au pouvoir de 2000 à 2010).
En tant que deuxième personnalité de l’Etat à cette époque, il assume autant que son ancien patron, Laurent Gbagbo, la responsabilité des crises successives que la Cote d’Ivoire a connues.
Mais faisant fi de cette réalité, le Pr Koulibaly depuis la création de sa formation politique Lider est à la recherche d’une popularité. Et sa cible de toujours a été le Président de la République, Alassane Ouattara dont il a toujours dénié la nationalité ivoirienne et qu’il a d’ailleurs accusé à tort d’avoir accédé au pouvoir par la force.
Tout aussi paradoxal que cela puisse paraitre, le Professeur d’Economie n’a pas pu proposer aux Ivoiriens, un programme de gouvernement convainquant.
Candidat à la présidentielle de 2015, il n’a obtenu qu’un suffrage de 1%.
Véritable camouflet et une désillusion pour l’expert en Economie, censé apporter les meilleures solutions aux difficultés que traversent les populations.
Il appelle à un soulèvement à 5 mois de la présidentielle.
En manque cruel de propositions concrètes, l’actuel maire de la commune d’Azaguié qui ne peut pas tenir de meetings veut à travers les réseaux sociaux se faire entendre et inciter les populations à un soulèvement, pour dit-il ‘’ revendiquer leurs droits’’. Face à ce qu’il a appelé ‘’ la manigance de la CEI’’.
Manque de courage politique
Nous avons constaté à travers ses propos du jeudi dernier, que l’ex président de l’Assemblée Nationale manque simplement de courage politique.
Certes, aucune gouvernance politique n’est absolument parfaite, dans le monde. Pour autant, il faut devoir à la vérité de reconnaitre que le pouvoir du Président Alassane Ouattara mis en place depuis 2011, est même allé au-delà de ce que les populations et la communauté internationale espéraient.
Le pays était en lambeaux depuis plus de deux décennies. Le Professeur Koulibaly le sait mieux que quiconque.
Avec un programme sérieux et une gestion rigoureuse des affaires publiques, la Cote d’Ivoire est redevenue la destination la plus prisée de la sous- région.
Avec un programme sérieux et une gestion rigoureuse des affaires publiques, la Cote d’Ivoire est redevenue la destination la plus prisée de la sous- région.
Mamadou Koulibaly semble oublier que c’est parce que la Côte d’Ivoire se porte bien qu’il est aujourd’hui élu local, maire de la commune d’Azaguié.
Certes, il jouit de la liberté de dire ce qu’il pense. Nous sommes en démocratie et la liberté d’expression est bien une réalité sous le régime actuel.
Certes, il jouit de la liberté de dire ce qu’il pense. Nous sommes en démocratie et la liberté d’expression est bien une réalité sous le régime actuel.
Mais cela ne grandit pas le Pr d’Economie qu’il est. Bien au contraire. Sa sortie de la semaine dernière dans laquelle il s’attaque au Chef de l’Etat et sa gestion des affaires, parait simplement inappropriée et regrettable. Pour tout dire, ses partisans attendaient beaucoup mieux que ça de lui. Encore une fois, il se fourvoie tout simplement.
I.Sékou Koné