Ces informations ont été livrées hier, 20 février 2020 à l’École de danse et d’échanges culturels (Edec) de Marie Rose Guiraud. Il est 11h, lorsque la vaste cour de l’Edec nous ouvre ses portes. Dans la salle de séjour du domicile de l’artiste (situé au sein de l’Edec) où nous sommes invités à prendre place, nos interlocuteurs sont plutôt souriants. L’ambiance est rassurante malgré la nouvelle de l’état de santé de l’artiste.
Dans la chambre où elle reste désormais cloîtrée, Marie Rose Guiraud a toujours son sourire communicateur d’amour et de joie de vivre. Adossée à son coussinet sur le grand lit où elle partage ses journées aux petits soins de sa sœur, la chorégraphe africaine est certes amaigrie et affaiblie par la maladie, mais ses poignées de main sont toujours aussi fortes. Et son sourire, toujours aussi chaleureux.
Avec la détermination qu’on lui reconnaît, Marie Rose Guiraud a tenu à annoncer sa présence effective à la cérémonie de dédicace de son livre autobiographique, qui aura lieu, au début du mois de mars.
Selon l’artiste, ce sera l’occasion de dire merci à la Côte d’Ivoire et à toutes les personnalités connues, pour les largesses dont elle a bénéficié de leur part. Elle le fera ainsi, pour démarrer ce mois de mars dédiée à la femme ; elle le fait aussi surtout, quelques jours avant l’ouverture du Masa 2020, prévu du 7 au 14 mars, sous le thème : « Afrique-Monde ».
Marie Rose Guiraud, un trésor vivant
Un rendez-vous qui, entre autres activités, entend rendre un hommage solennel à Marie Rose Guiraud, considérée à raison comme « La mère de la chorégraphie africaine en Côte d’Ivoire », pour sa contribution essentielle à la promotion de la danse contemporaine africaine. Cet hommage sera marqué par une prestation des Guirivoires, une compagnie de danse créée en 1973 et dirigée par Marie Rose Guiraud.
Née le 10 septembre 1944 dans la sous-préfecture de Kouibly dans l’Ouest ivoirien, Marie Rose Guiraud a commencé sa carrière artistique de danseuse et de chanteuse traditionnelle africaine depuis l’âge de 4 ans. Actrice, chanteuse, auteur-compositeur, dramaturge et même créatrice de costumes, cette artiste multidimensionnelle aux talents innés a multiplié ses connaissances à travers une formation de 1971 à 1972, à l’école de comédie musicale de Paris en France, puis à l’école de danse américaine moderne et contemporaine.
Rappelons que Marie Rose Guiraud est la fondatrice de plusieurs institutions sociales et caritatives. Entre autres, « l’École privée de danses et d’échanges culturels (Edec) », la « Fondation Guiraud » et la compagnie de danse « Les Guirivoires et les Guirettes », en Côte d’Ivoire.
Aux États-Unis d’Amérique, elle a créé l’Ong dénommée « Guiraud-McDonnald cultural Exchange Inc », ainsi que la « Guirivoire Dance theatre company », des structures basées à New York.
GENERATED_OK
-
COMMENTAIRES
PLUS D'ARTICLES
-
Côte d'Ivoire. Logements sociaux : un appui budgétaire de la Banque mondiale en préparation
-
Côte d’Ivoire. L’Ambassadeur de l’Iran fait ses adieux à Ouattara
-
Accord RDC-Rwanda : Washington veut favoriser les investissements dans un climat de paix (Lucy Tamlyn)
-
Côte d’Ivoire. A Port Bouët, des déguerpis vivent sur des tombes
-
États-Unis : la Cour suprême lève les restrictions sur les expulsions vers des pays tiers
-
Bruno Koné aux députés « Il n’y a pas de recrudescence des litiges fonciers »
-
Genre et développement : Le leadership féminin ivoirien mis en lumière en Malaisie
-
Côte d’Ivoire. Deux morts dans une collision sur l’autoroute du Nord
-
Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara candidat ? « Je prendrai dans les jours qui viennent (…) une décision
-
Kibarou. Le oui en d’autres termes de Ouattara !
-
Pacte social : Félix Tshisekedi reçoit le rapport de mission CENCO-ECC
-
Côte d’Ivoire. « Le Président Ouattara a posé les bases d’un second miracle économique ivoirien » (Vice-président Tiémoko Meyliet Koné)
-
Côte d'Ivoire. Ordures et pollution à Bonoua : L’ANAGED dénonce « l’incivisme des populations »
-
Au sommet sur le Plan Mattei et le Global Gateway, Judith Suminwa appelle à un partenariat gagnant-gagnant
-
Côte d'Ivoire. Les journalistes appelés à la vigilance et au professionnalisme en période électorale
-
Le suprémaciste blanc derrière les politiques anti-immigration de Donald Trump
-
Côte d’Ivoire. L'ex-ministre Joël N'Guessan en prison pour avoir rendu les magistrats responsables des crises politiques
-
Environ 1 million de Congolais réfugiés dans différents pays (HCR)
-
Côte d'Ivoire- UE. Alassane Ouattara et Joao Gomes échangent sur la situation au Sahel
-
Côte d’Ivoire. Une “popote familiale” de 50 000 F par mois octroyée à 2 000 ménages vulnérables
-
Côte d’Ivoire. Le gouvernement institue le Certificat de nationalité numérique
-
Washington : les experts congolais et rwandais paraphent le document préparatoire à l’accord de paix
-
Côte d’Ivoire-Guinée . La construction d’une voie ferrée entre San Pedro, le Mont Nimba et Conakry décidée
-
RDC : le ministre Constant Mutamba annonce sa démission au Président de la République
-
Côte d’Ivoire. . Lauriane Doumouya découvre l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville
-
Côte d’Ivoire-France : Anne Hidalgo déclare son admiration pour Ouattara
-
Côte d’Ivoire. Ouattara reçoit les lettres de créance de cinq nouveaux Ambassadeurs
-
Togo : France 24 et RFI suspendues pour trois mois par la HAAC
-
Intempéries : Abidjan sous les eaux
-
Kibarou. Pas sous l’effet de vaines menaces antidémocratiques
-