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Culture

Droits d'auteur : Le ministre Bandaman annonce un minimum garanti de 60 000 F par trimestre aux artistes

Publié le :

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a annoncé à la grande joie des artistes que désormais, le Bureau ivoirien des Droits d'auteur (Burida) verserait un « droit d’auteur minimum garanti de 60 000 F CFA », par trimestre, et que la répartition concerne 3 257 artistes. Intervenant au cours de la conférence de presse dénommée "Les Rendez-vous du Gouvernement", le jeudi 19 décembre 2019 à l’auditorium de la Primature, il a, par ailleurs, accusé les artistes d’être à la base des crises à répétition qui secouent le Burida.
Pour corroborer ses propos, le ministre, qui intervenait autour du thème : "Promotion de la culture : acquis, défis et perspectives", a soutenu que, de 1981 à 1997, quand la maison des artistes était gérée par l’Etat, il n’y avait pas de crises.  Celles-ci sont survenues suite à l’avènement des artistes à la tête de la structure à partir de 1997. Il fait remarquer que les crises sont souvent le fait des Conseils d’administration et non des directeurs généraux.
L’émissaire du gouvernement a indiqué, concernant la situation du Burida, qu’un organe de transition sera bientôt mis en place consécutivement au limogeage de Mme Irène Vieira, qui assumait la fonction de PCA.  
Concernant le piratage des œuvres de l’esprit, le conférencier a déclaré que c’est un « phénomène très complexe », et ajoute que la lutte contre le problème n’est pas facile. De l’avis de  Maurice Bandaman, l’Etat ne peut apporter qu’un appui technique, et qu’il revient à des entités privées de prendre le devant des choses.
Le ministre a part ailleurs fustigé l’attitude de certains ministres de la culture, qui font table rase des acquis dès leur nomination. Il n’a pas manqué de souligner que certains de ces prédécesseurs ont tué des événements culturels, tandis que lui s’est évertué à en réveiller. Pour preuve, il soutient que l’enveloppe destinée à l’organisation des festivals a enregistré des hausses depuis qu’il est aux affaires.   
Maurice Bandaman voudrait qu’on retienne de son passage au ministère de la Culture et de la Francophonie, qu’il veut faire la promotion de la culture ivoirienne. Il souhaite être surnommé le "pasteur de la culture", à l’instar du ministre français de la Culture, André Malraux, qui se faisait appeler "l’évêque de la culture française".
Jeremy Junior     
 



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