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COMMENTAIRES
Publié le :
8 septembre 2019Par:
Lago TapeLe mythe de la prostitution heureuse que véhicule une certaine presse en Afrique est une imposture. La prostitution est un véritable danger pour toute la jeunesse ivoirienne et africaine. Il faut aussi bien comprendre que lorsque la mère, la tante, la cousine, la soeur ou encore l'amie s'est prostituée, suivre son exemple devient banal. Aucune jeune fille ne sait ce qui l'attend, ni à l'avance ce qu'elle subira. Certaines jeunes filles croient qu'elles s'y adonneront le temps de se renflouer, presque toutes se prennent dans l'engrenage et le piège maudit de la prostitution se referme sur elles… Les putes en ressortent aussi pauvres qu'avant, avec des MST(maladies sexuellement transmissibles) ou pire, le SIDA. Comment alors peuvent-elles consentir à avoir des rapports sexuels avec des hommes (seuls ou en groupe) qu'elles ne désirent pas, pour qui elles ne sont rien du tout, des hommes qui ont souvent l'âge de leur père et qui exigent d'elles des gestes avilissants que seul l'argent peut acheter ? Comment peut-on imaginer que ces jeunes filles africaines (de nos campus en Afrique) soient capables d'accepter de telles conditions ? Il n'y a qu'une seule réponse : leur [vulnérabilité](affective, psychologique, mentale souvent accompagnee d'un manque d'éducation) et leur [dépendance] (financière). Il faut déboulonner une bonne fois pour toutes le mythe du film "Pretty Woman" comme quoi on se prostitue pour la richesse, le plaisir sexuel et la liberté et qu'on rencontre son (gentil) mari multi-millionaire (tel un prince charmant de conte de fée) dans la prostitution. Stopper l'imposture, c'est aussi cesser de se demander pourquoi des jeunes filles choisissent de se prostituer ou subissent cela? Demandons-nous aussi plutôt pourquoi il y a autant d'hommes qui (partout dans le monde) sont autorisés à acheter du sexe et à avoir ainsi accès au corps des jeunes filles et parfois aussi des enfants mineurs ?Publié le :
8 septembre 2019Par:
Salma BaIl n'y a pas de prostituées heureuses. Il n'y a au fond aucune différence entre la prostituée qui écarte les jambes pour mille francs CFA et celle qui les écarte pour quelques millions de CFA, c'est le même avilissement de la femme (qui se prostitue). La prostitution régulière entraîne à la longue une désensibilisation complète face au corps et aux émotions. Les femmes qu'on prostitue se dissocient de leur corps pour passer à travers : elles ne sont plus que des orifices ou des "trous" qu'on baise et sodomise et des bouches ventouses qui sucent toutes sortes de p-n-s... Aucune mère prostituée ne souhaite que son malheur n'arrive à sa propre fille ou à d'autres femmes. L'ampleur des séquelles que laisse cette pratique sur la prostituée n'a rien d'anodin, malgré sa trop fréquente banalisation en Afrique dans l'espace publique, dans les médias, les séries télévisées et les roman-photos et, auprès de nos jeunes filles ou auprès des enfants. «La prostitution n'est pas un métier!»Publié le :
8 août 2019Par:
Fatou DiagneElles sont jeunes et jolies et vendent leurs charmes pour payer leurs études, et s’assurer un confort. Elles ne se considèrent pas (elles-mêmes) comme des "prostituées", mais plutôt comme des filles qui se "débrouillent". Leurs partenaires sont des hommes beaucoup plus âgés : des «sugar dadys» en Europe, Canada et USA, ou «sponsors» / "grotos" dans les campus africains, qui offrent des cadeaux et de l’argent (en échange du sexe). Depuis l'avènement de l'Ajustement Structurel en Afrique, les universités africaines ont été délaissées par nos gouvernants africains qui de toutes les façons envoient leurs propres enfants étudier en Europe ou en Amérique du Nord (CANADA ou USA). La plupart des grèves des étudiants africains sont des grèves alimentaires pour le non-paiement des bourses ou pour protester contre le délabrement des locaux, le manque de chambres en cité universitaire, etc... . Il ne faudrait donc pas s'étonner si s'adonner déjà la prostitution est un fléau qui se répand (comme du feu sur de la paille sèche) au sein de toutes les universités africaines…Publié le :
8 août 2019Par:
Bonébo"... Nous devons revaloriser notre système d'éducation familiale afin de trouver une solution efficace à ce phénomène », explique un éducateur...". Le texte fait état du manque de revenus des familles, qui amène les filles à la prostitution. MANQUE DE MOYENS rapporte le texte ! D'où vient la faillite de l'éducation familiale comme réponse aux motivations exposées !? Encore que la prostitution n'est pas strictement une question de valeurs, de famille ou de moyens. C'est un métier qui compte parmi les plus vieux et répandus du monde, donc qui court bien avant l'avènement de la monnaie monnaie et qui est sûr de traverser le temps. Les motivations des dans la prostitution sont si complexes.Publié le :
8 août 2019Par:
Diarrasse NapieSe prostituer la nuit pour assurer ses études le jour, voilà donc l’équation grâce à laquelle certaines étudiantes des universités africaines (Bamako, Dakar, Conakry, Kinshasa, Abidjan, Bouake, Daloa, Korhogo, Lomé… survivent. Espérons que dans ce combat pour la survie, les étudiantes prostituées et leurs clients prennent au moins le soin de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles.PLUS D'ARTICLES
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