1961: 54,63%
1962: 54,62%
1963: 63,98%
1964: 65,13%
1965: 53,47%
1966: 31,86%
1967: 35,70%
1968: 45,78%
1969: 72,53%
1970: 70,41%.
1971: 62,09%
1972: 56,03%
1973: 56,73%
1974: 47,88%
1975: 45,93%
1976: 47,19%
1977: 49,89%
1978: 47,09%
1979: 49,02%
1980: 38,32%
1981: 47,12%
1982: 44,56%
1983: 68,31%
1984: 58,63%
1985: 55,77%
1986: 51,43%
1987: 66,90%
1988: 36,12%
1989: 38,20%
1990: 52,14%
1991: 52,14%
1992: 24,25%
1993: 30,24%
1994: 13,39%
1995: 24,68%
1996: 25,00%
1997: 29,34%
1998: 35,96%
1999: 30,09%
2000: 36,61%
2001: 38,16%
2002: 21,73%
2003: 32,52%
2004: 43,86%
2005: 27,92%
2006: 40,09%
2007: 25,56%
2008: 26,87%
2009: 20,12%
2010: 20,12%
2011: 23,71%
2012: 25,27%
2013: 33,58%
2014: 36,23%
2015: 39,66%
2016: 42,38%
2017: 44,97%
2018: 46,09%
2019: 41,23%
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COMMENTAIRES
Publié le :
8 juin 2019Par:
Lago TapeBONEBO, Faut être plus ambitieux pour la CI en matière d'éducation au lieu de vouloir encenser la ministre Kandia! En 2016 par exemple, l'État ivoirien a consacré près de 5 % du PIB au secteur éducatif, ce qui le place parmi les pays du continent africain qui dépensent le plus en matière d'éducation, selon les comparaisons par pays de la Banque Africaine de Développement et de la Banque mondiale. Toutefois la faible performance des élèves ivoiriens par rapport à la moyenne africaine, a fortiori les pays émergents, est notoire. Les adolescents ivoiriens ne fréquentent pas assez l'école, avec des taux d'abandon et de redoublement élevés, et de nombreux élèves ne sachant pas encore lire et compter convenablement à la fin du primaire. Aujourd'hui, un jeune Ivoirien ne passe en moyenne que 8 ans sur les bancs de l'école alors que les élèves des pays émergents en passent près de 14. Fait encore plus préoccupant, cet écart s'est creusé au fil du temps et la qualité de l'enseignement s'est dégradée. À la fin du cycle primaire, moins de la moitié des élèves ivoiriens possèdent les compétences requises en lecture ou en mathématiques. seulement 63,1 % des élèves ivoiriens achèvent le cycle primaire contre 72,6 % en Afrique et 92,8 % dans les pays a` revenu intermédiaire. Et ceux qui terminent le primaire, lisent et calculent moins bien que leurs camarades d'autres pays d'Afrique francophone, avec par exemple un score en mathématiques de 476 en Côte d'Ivoire, contre 594 au Burundi. Un élève du niveau CM2 du Burkina ou du Sénégal lit mieux et parle Français mieux qu'un élève Ivoirien du même niveau qui confondra le Français et le "Nouchi"... Ces retards, qui s'aggravent dans le secondaire, touchent particulièrement les filles (que les enseignants Ivoiriens enceintent allègrement), les enfants vivant en milieu rural et les familles pauvres, creusant ainsi davantage les inégalités. Ces quelques statistiques illustrent l'ampleur de l'effort à fournir pour rattraper le temps perdu.Publié le :
8 juin 2019Par:
BonéboSi l'on veut s'éloigner du sujet pour débattre sur les maux qui minent l'école ivoirienne, il serait faux de dire que Kandia est la cause de ce mal pernicieux qui ronge l'école ivoirienne, mal qui s'est aggravé avec l'avènement du multipartisme, certains démocrates devant l'éternel ayant cyniquement préféré accéder au pouvoir en empruntant la voie du désordre et de l'irrévérence. Si honnêteté oblige, l'on veut recentrer le débat sur les taux de réussite qui ont doublé depuis le début des années 2010, qu'on nous dise comment on peut valablement se plaindre de cette évolution et surtout comment et pourquoi une analyse sérieuse de cette évolution ne devra nullement pas prendre en compte le paramètre Kandia, ministre. A quel niveau aurait-elle fauté alors que les chiffres sous sa gouvernance évoluent bien, l'école connaît une paix et un stabilité satisfaisantes... malgré toutes les manigances des fauteurs de trouble tapis dans l'ombre !? forestier, lago fatou cool napié et autres, je suis curieux de savoir l'alchimie qui vous amène à extraire Kandia, de votre analyse des taux de réussite qui évoluent positivement depuis 2011/2012. Ne divaguons surtout pas. Fatou pleine de naïveté pose des questions d'élèves attendant le bus. Attardons-ns tt de même sur cet extrait de son propos :"Et le souci majeur des ministères en charge de l'éducation semble être la paie des salaires et la gestion des grèves menées généralement par la CNEC (Coordination nationale des enseignants et chercheurs) et la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire)". Mais Fatou, c'est comme ça que tous les gouvernements du monde procèdent! Dans quel pays l'école a bien fonctionné dans la grève sauvage et les profs non payés !? Quelle légèreté qui colle mal à une femme sérieuse !? C'est au lycée que fatou veut qu'on enseigne l'intelligence militaire !? Soyons plus sérieux ! fatou serait le prototype de ce négros qui récitent tels des perroquets des brides de réflexions piquées ici et là.Publié le :
8 juin 2019Par:
Diarrasse NapieFoufou: Ces dix dernières années, dans un contexte de paix et de très forte croissance économique, les taux de réussite au bac en CI ont oscillé entre 25% et 40%. Tu ne peux pas comparer ces taux aux années de trouble, de guerre, de rébellion et partition du pays en deux...pour venir dire ici que la performance médiocre de la ministre Kandia est honorable. C'est faux. D'autant plus que selon la Banque mondiale et l'UNESCO, au sortir du primaire, le niveau des élèves ivoiriens dans les fondamentaux (que sont la lecture, le calcul, l'orthographe et la grammaire) est plus faible qu'au Burkina, au Togo, au Burundi ou au Sénégal… Nos enfants n'apprennent donc rien dans les écoles publiques ivoiriennes… ou plutôt ils apprennent la débauche (on a le taux le plus élevé de filles du primaire enceintes à l'école en Afrique…)Publié le :
8 juin 2019Par:
BonéboPour aborder la question du système éducatif, la déliquescence du système est une vieille affaire. Il y a même eu les Etats généraux de l'Education. Il y a eu des grèves d'enseignants et d'élèves et étudiants. Les maux sont réels et tout le corps social en en responsable à divers niveaux. Il y a eu des revendications syndicales terribles. Mais le gros et honteux mal est que toutes ces revendications n'ont pas comme par enchantement été exposées à corps et à ris durant tout le règne de gbagbo et du fpi. Et voici que cyniquement les mêmes veulent avec véhémence et malicieusement, les remettre sur la table de Ado ou si vous voulez sur la table de Kandia. Sale politique politicienne ! Sous Houphouet, la politique via le Meeci, visait à maintenir l'école ouverte, passer par tous les artifices pour que les années scolaires et universitaires se déroulent bien et correctement. Vint l'ère gbagbo pour qui bloquer l'école était la voie royale pour accéder au pouvoir. Fesci, Synares et Synesci avaient l'art de mettre à droite quand le pouvoir mettait à gauche et de mettre à gauche quand le pouvoir mettait à droite. Du dilatoire tout simplement. On ne peut analyser ces pourcentages sans faire cas du désordre, de l’irrévérence et de l'indiscipline notoire que le fpi et gbagbo ont inoculer dans le système éducatif ivoirien et dont on ne finit pas de subir les conséquences depuis. Il y a des raisons de croire que Kandia a ce souci de Houphouet de veiller que l'école soit toujours ouverte. Que les parents s'en félicitent, surtout que ses pourcentages au bac sont mieux qu'hier. Bravo cette CIV au travail, qui a des résultats encourageants !!!Publié le :
8 juin 2019Par:
BonéboJe reprécise mon propos ou du moins j'explique ma colère. Tout ce que j'écris n'est que justice et vérité que je revendique à JUSTE RAISON. Revoyons le texte. Sans commentaire, il présente sèchement des pourcentages au bac de 1960 à 2018. Je réagis à la méchanceté gratuite de forestier qui oriente maladroitement son propos contre madame le ministre chargée de l'Education en avertissant qu'il ne faudra pas "qu'elle s'en glorifie". Prtant, le texte n'a fait aucune allusion d'une gloire particulière qu'en fait mme Kandia, ne parle de personne. Alors tt simplement, je demande toutes les analyses acceptent de mettre toutes les cartes sur la table. Pourquoi en exclure madame le Ministre !? Comment blâmer ou ignorer face à des pourcentages nettement positifs, celle qui assurait la lourde charge de l'éducation nationale sur la période !? Si ces pourcentages étaient passés de 40 à 20%, diagne, forestier et consorts (soit tous sauf Foufou) auraient tiré sur qui ? Quand c'est mauvais, c'est Kandia et quand ce n'est pas mauvais, ce n'est pas Kandia. De la pure sorcellerie ça! Soyons objectifs, justes et amoureux de la vérité. Evitons d'être hors sujet, d'extrapoler : Ici, il ne s'agit pas de critiquer le système éducatif, la crédibilité de ses diplômes et autres. Il s'agit de pourcentages. Sous l'autorité d'une ministre, les pourcentages ont grimpé. On s'en félicite ou non !? Et si oui, c'est tte la communauté éducative Y COMPRIS LA MINISTRE, qui mérite ces félicitations et encouragements. Je rappelle ici que les candidats au bac sont de toutes les régions de CIV et aucun militant politique n'a encore relevé qu'il a été refusé à son enfant d'être candidat ou admis au motif que ses parents ou lui-même ne seraient pas du même parti que mme Kandia. Idem, les 99% des admis n'ont jamais vu Kandia et parmi eux il n'y pas que des militants du parti de Kandia. Au sujet du système éducatif ivoirien, il y a certes bcp à dire et à redire depuis belle lurette. Bien avant Akoto Yao !!!Publié le :
8 mai 2019Par:
Diarrasse NapieSi pendant toute l'année on paye nos enseignants pour enseigner les élèves ivoiriens et que le taux de réussite au BAC en Côte d'Ivoire oscille entre 25% et 40% (SEULEMENT), cela veut dire CONCRETEMENT qu'il y a un gaspillage honteux des ressources consacrées par nos familles ivoiriennes et par l'Etat ivoirien (avec l'argent de nos impôts) pour l'éducation de nos enfants. En effet, le taux d'échec est supérieur au taux de réussite, année après année depuis plus de 10 ans, sans aucune amélioration significative et durable.Imaginez-vous, un an de salaires payés par l'Etat Ivoirien à nos enseignants pour que 75% à 60% des élèves ivoiriens échouent au baccalauréat et cela, depuis 10 ans. NON BONEBO, il n' y a pas de quoi se vanter, ni de quoi applaudir la Ministre Kandia Kamara. Il faut qu'on se dise la vérité. La productivité/ le rendement du système éducatif ivoirien est très faible. C'est la médiocratie que forme notre système éducatif ivoirien d'aujourd'hui et c'est tout le contraire de l'époque d'Houphouët… Les enfants des ministres d'Houphouët ont tous étudié à l'école publique ivoirienne parce que les meilleurs lycées de Côte d'Ivoire au temps d'Houphouët étaient les lycées publics…C'est ceux qui ne valaient rien qui allaient au privé… (Tidiane Thiam, le tout premier diplômé Ivoirien de l'Ecole Polytechnique de Paris a obtenu son BAC au lycée classique de Cocody et c'est le fils de l'ex-ministre d'Houphouët Thiam), les enfants de beaucoup de ministres d'Houphouët ont tous fréquenté l'école publique ivoirienne (les enfants Alassane N'diaye, Usher Assouan, N'daw, Touré, Mbahia Blé, Bra Kanon, Duon Sadia …) à l'époque, pour ne citer que quelques uns… Aujourd'hui, aucun ministre n'a son enfant au sein de l'école publique Ivoirienne, (pas même la ministre de l'Education Nationale). Tout cela est révélateur du niveau de décrépitude du système éducatif Ivoirien…Publié le :
8 mai 2019Par:
FoufouPauvre Kandia elle en prend vraiment pour son grade. Une fois le constat de l'échec du système éducatif fait, à bien regarder les taux de réussite au BAC depuis 1960, on constate n'en déplaise à certains que les taux les plus bas sont bien ceux réalisés de 1993 jusqu'en 2012. l'échec ne date donc pas d'aujourd'hui. Bien au contraire, on constate à partir de 2013, une tendance à la hausse même si encore insuffisante. Bonébo a bien raison de rappeler qu'on a donc connu pire que Kandia à la tête de ce ministère sous Bédié et sous Gbagbo. C'est marrant mais Kandia n'était pas ministre de l'éducation en 1994 (taux de 13,39%), ni dans les années 2002, 2009, 2010. Merci pour tous ces rappels fort intéressants sur l'état réel de notre système éducatif, mais merci aussi si responsabilité il y a, de bien les situer. kandia n'est donc pas plus nulle que ses prédécesseurs, bien au contraire, elle fait mieux. La fesci est sous contrôle et la progression est bien enclenchée, on sait d'où on vient.Publié le :
8 mai 2019Par:
Fatou DiagneBONEBO: Parlant d’intelligence militaire, quelle réponse donnerait notre université face à l’avancée du terrorisme? Quels sont les ouvrages au programme dans nos lycées et collèges? Dans nos facultés de lettres et sciences humaines? Dans nos Unités de formation et de recherches (UFR) d’économie et de sciences politiques? Ces ouvrages préparent-ils les apprenants à prendre notre destinée d’Ivoiriens en main en toute responsabilité ou alors ne font-ils que développer la pauvre et paresseuse mentalité d’éternels assistés? Les centres de recherches et autres laboratoires n’existeraient que de nom. L’on se souvient de la grève des professeurs et étudiants de la faculté de médecine au motif qu’il n’y avait pas de matériel pour les travaux dirigés. La bibliothèque de l’université Félix Houphouët Boigny n’est rien d’autre qu’une salle d’études. Aussi diverses images des édifices en lambeaux du lycée scientifique de Yamoussoukro, centre d’excellence, circulent-elles sur les réseaux sociaux. La réponse de Kandia, la rénovation est pour bientôt. Et le souci majeur des ministères en charge de l’éducation semble être la paie des salaires et la gestion des grèves menées généralement par la CNEC (Coordination nationale des enseignants et chercheurs) et la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire). Avec de telles lacunes, il ne peut que sortir de simples exécutants de nos universités et grandes écoles. Quid des compétences managériales en vue des orientations stratégiques? C’est à juste titre que dans le top 100 des meilleures universités africaines (Webometrics), ne figure aucune université ivoirienne contrairement au Burkina Faso, au Ghana et au Sénégal. Aussi l’élite ivoirienne choisit-elle d’inscrire ses enfants dans ces pays si ce n’est en Occident (USA,CANADA,FRANCE...)ou au Maroc, Tunisie et en Afrique du Sud. Bref, notre système éducatif semble ne pas être prêt à relever les défis de notre temps et de notre espace. Il faudrait essayer de l’adapter.Publié le :
8 mai 2019Par:
Diarrasse NapieSi pendant toute l'année on paye nos enseignants pour enseigner les élèves ivoiriens et que le taux de réussite au BAC en Côte d'Ivoire oscille entre 25% et 40% (SEULEMENT), cela veut dire CONCRETEMENT qu'il y a un gaspillage honteux des ressources consacré par nos familles ivoiriennes et par l'Etat ivoirien (avec l'argent de nos impôts) pour l'éducation de nos enfants… En effet, le taux d'échec est supérieur au taux de réussite, année après année depuis plus de 10 ans, sans aucune amélioration significative et durable…Imaginez-vous, un an de salaires payés par l'Etat Ivoirien à nos enseignants pour que 75% à 60% des élèves ivoiriens échouent au baccalauréat et cela, depuis 10 ans. NON BONEBO, il n' y a pas de quoi se vanter, ni de quoi applaudir la Ministre Kandia Kamara. Il faut qu'on se dise la vérité. La productivité/ le rendement du système éducatif ivoirien estPublié le :
8 mai 2019Par:
Awoulaba CoolBONEBO: Il faut être plus amitieux pour la Côte d'Ivoire et ne pas te contenter des résultats médiocres du Ministère de Kandia Kamara… Les pays, comme la Corée du Sud et la Malaisie, qui ont réussi leur transition vers l’émergence sont aussi ceux qui ont développé des systèmes scolaires et d’apprentissage parmi les meilleurs au monde. Pour le prix Nobel d’économie, Robert Lucas Jr. et l’ ex-économiste en chef de la Banque mondiale, Paul Romer, le développement économique dépend avant tout de la capacité d’un pays à valoriser son capital humain. Cela lui permet non seulement d’accroître sa valeur ajoutée actuelle mais aussi de créer les innovations technologiques de demain. La Côte d'Ivoire est très loin derrière (même en Afrique) en matière d'Education. Alors, il faut arrêter l'autosatisfaction et les flatteries habituelles et travailler pour développer en Côte d'Ivoire une culture de l'excellence en Education qui n'existe plus (depuis que FHB est mort)!Publié le :
8 mai 2019Par:
BonéboSoit dit en passant Papus, il serait bon que forestier nous disent si des candidats ou même des établissements lui ont fait savoir que Kandia ou son staff ont mis à leur disposition d'une manière ou d'une autre, les techniques visant à une tricherie sophistiquée. Kandia n'a rien à avoir avec le bateau de gbagbo s'il a coulé en pleine mer ! Forestier écrit "Cette femme est une calamité et elle passe tout son temps non pas à s'occuper de son ministère, mais à militer pour son patron." Pauvre forestier, c'est de la pure jalousie, mesquinerie ça ! Citez-nous forestier, lequel militant ne milite pas pour son patron. Regarde au Pdci ! Regarde au Fpi tendance gbagbo et ici encore ne reproche-t-on à Affi de ne pas militer pour son patron gbagbo !? Idem vis-à-vis de Bébié, qui reproche à Adjoumani, Duncan, Ahoussou et autres transfuges du Pdci! Ou bien forestier aurait plutôt voulu que Kandia milite pour gbagbo ou bédié ? Forestier trouve que Kandia n'est ni intelligente, ni compétente. Il est à parier que forestier n'a JAMAIS fait commerce avec Kandia et ne l'a même jamais rencontrée et voici qu'il juge sur fond d'a priori. Hélas, c'est le propre de nos concitoyens, très nombreux sont les Forestier dans ce pays à se méprendre des individus, à médire, à manquer d'humilité et à refuser le mérite, le charisme d'autrui. Bref, forestier voudra bien faire évoluer le débat en nous citant les ministres compétents et intelligents ont mieux fait que Kandia et ce qu'ils ont réussi qui leur vaut les faveurs de forestier. N'en voulez pas à Kandia si sous son autorité, le bac connaît des pourcentages meilleurs d'année en année. Ce n'est pas sa faute, si son management donne de tels résultats confortables. Forestier, cultivons le respect de nous-mêmes et des autres. On peut critiquer des actions et mesures prises par Kandia ou tout autre décideur, c'est de notre droit... MAIS juger, insulter la personne est tout simplement, indigne, un mauvais exemple, une connerie à bannir.Publié le :
8 mai 2019Par:
Lago TapeBONEBO: En 2016 par exemple, l’État ivoirien a consacré près de 5 % du PIB au secteur éducatif, ce qui le place parmi les pays du continent africain qui dépensent le plus en matière d’éducation, selon les comparaisons par pays de la Banque Africaine de Développement et de la Banque mondiale. Toutefois la faible performance des élèves ivoiriens par rapport à la moyenne africaine, a fortiori les pays émergents, est notoire. Les adolescents ivoiriens ne fréquentent pas assez l’école, avec des taux d’abandon et de redoublement élevés, et de nombreux élèves ne sachant pas encore lire et compter convenablement à la fin du primaire. Aujourd’hui, un jeune Ivoirien ne passe en moyenne que 8 ans sur les bancs de l’école alors que les élèves des pays émergents en passent près de 14. Fait encore plus préoccupant, cet écart s’est creusé au fil du temps et la qualité de l’enseignement s’est dégradée. À la fin du cycle primaire, moins de la moitié des élèves ivoiriens possèdent les compétences requises en lecture ou en mathématiques. seulement 63,1 % des élèves ivoiriens achèvent le cycle primaire contre 72,6 % en Afrique et 92,8 % dans les pays à revenu intermédiaire. Et ceux qui terminent le primaire, lisent et calculent moins bien que leurs camarades d’autres pays d’Afrique francophone, avec par exemple un score en mathématiques de 476 en Côte d’Ivoire, contre 594 au Burundi. Un élève du niveau CM2 du Burkina ou du Sénégal lit mieux et parle Français mieux qu'un élève Ivoirien du même niveau qui confondra le Français et le "Nouchi"... Ces retards, qui s’aggravent dans le secondaire, touchent particulièrement les filles (que les enseignants Ivoiriens enceintent allègrement), les enfants vivant en milieu rural et les familles pauvres, creusant ainsi davantage les inégalités. Ces quelques statistiques illustrent l’ampleur de l’effort à fournir pour rattraper le temps perdu.Publié le :
8 mai 2019Par:
Fatou DiagneBONEBO: Kandia Camara est très médiocre comme ministre de l'éducation. Kandia Camara ne parle jamais des fondamentaux que l'école primaire Ivoirienne doit inculquer aux élèves: Lire, parler et écrire le Français correctement et calculer. (Il n'y a plus de dictée dans les écoles primaires publiques alors que la France que la CI a copié bêtement dans cette réforme de la suppression de la dictée a réinstauré la dictée à l'école française primaire et secondaire)… Si de nos jours, la plupart des enfants Ivoiriens qui finissent l'école primaire (publique) ne savent ni lire, ni calculer (correctement) lorsqu'on les compare aux élèves du Burkina Faso, du Senegal, du Burundi ou du Togo, (qui ont moins de moyens que la CI et un budget de l'Education très largement inférieur au budget ivoirien de l'Education Nationale), alors comment alors attendre des jeunes Ivoiriens qu'ils deviennent des entrepreneurs innovants qui transforment l'économie et créent des emplois ? L'Education Ivoirienne forme massivement de futurs chômeurs et c'est dommage!Publié le :
8 mai 2019Par:
Lago TapeBONEBO: Pour un pays qui aspire à l'émergence – entendu comme le passage qualitatif d’un état de manque permanent à un état d’abondance avec pour indicateurs le PIB (Produit intérieur brut), le niveau d’éducation, l’espérance de vie comme le recommande le Rapport sur le développement humain, notre système éducatif ivoirien devrait pouvoir fournir des réponses adéquates à la transformation et à la conservation de nos ressources : café, cacao, hévéa, palmier à huile, anacarde, cola et coton! Cela nous permettrait de faire le saut qualitatif d’un avantage comparatif à un avantage compétitif et décisif. Fort malheureusement, rares sont les compétences techniques, organisationnelles, relationnelles et d’adaptation significatives que l’on peut acquérir en se formant dans nos universités et grandes écoles ivoiriennes à l'exception peut-être de l'INP FHB et des universités privées telles que l'Université Catholique d'Afrique de l'Ouest-Abidjan ou le CERAP-Université Jésuite…Les universités ivoiriennes sont des usines à chômeurs qu'on retrouve à gérer des cabines ou comme vendeurs ambulants…Pouvons-nous estimer le tonnage de productions telles le gombo, les aubergines, le piment, la tomate, la banane, l’igname, mangues, bananes poyo et plantain, … qui pourrissent dans les plantations? Qui peut nous dire combien de PME nous avons en Côte d'Ivoire si ni l'Agence CI PME, ni le Ministère du Commerce, Industrie et PME ne le sait… Aussi n’est-il pas exagéré de dire que, depuis le 17ème siècle, l’Ivoirien vit de…cueillette et de pêche! Nous ne savons que sécher les fèves de cacao, café et noix de cajou pour les vendre selon les prix fixés par la communauté financière internationale. Les compétences techniques pour faire face à la géopolitique de l’agriculture ivoirienne nous font (cruellement) défaut. En termes d’intelligence économique et de veille concurrentielle, notre système éducatif peut-il renforcer les compétences des cadres des ministères du commerce, de l’industrie ?Publié le :
8 mai 2019Par:
papusLes commentaires etant libres et les faits sacres,moi je m'interroge sur la valeur de ces diplomes actuels face a la tricherie sophistiquee de grande echelle du a l'avenement des TIC? Des correcteurs qui se retrouvent avec des centaines de copies identiques a la virgule pres en philo,en francais et autres matieres ce qui laisse douter de ces chiffres.Publié le :
8 mai 2019Par:
Forestier de Lahou"Bonébo" tu te satisfais vraiment de peu, comme la plupart des ivoiriens actuellement qui n'ont aucune ambition et aucune fierté. Je ne sais pas comment tu fais pour trouver Kandia compétente, voire même (soyons fous !) intelligente. Cette femme est une calamité et elle passe tout son temps non pas à s'occuper de son ministère, mais à militer pour son patron. Tu dis ce que tu veux, mais avec 69% et 1960 et 41% en 2019, je ne trouve pas vraiment qu'il y ait un progrès. On est en pleine "submergence" !Publié le :
8 mai 2019Par:
BrouNous sommes loin du rêve "Émergence". Pauvres pays sous-développés où on se glorifie avec un taux d'admis de moins de 50%, tandis que dans les pays du nord on parle de 80% à 90%. Tout le monde, dans la famille éducationnelle, est responsable. Le premier est l’État, vient les parents d'élève.Publié le :
8 mai 2019Par:
NouhPeut être que la suppression du probatoire est la cause de la chute des taux de réussite au bac, car les taux les plus bas sont enregistrés depuis 1991. Cette suppression qui a occasionné l'arrivée de plus en plus d'élèves en classe de terminale et ce sans une pré-sélection explique aussi la précarité du système éducatif ivoirienPublié le :
8 mai 2019Par:
BonéboSi ces chiffres depuis 2011 étaient tombés au dessous de 20%, Le forestier et bien d'autres auraient trouvé de quoi redire contre la ministre actuelle, en l'occurrence madame Kandia. Là, les chiffres sont nettement au dessus, ont même doublé (de quoi s'en glorifier à juste titre en effet !), et voici que ces mêmes veulent prétendre que cette évolution positive n'a rien à avoir avec Madame Kandia. C'est ce qu'on appelle la mauvaise foi, l'incohérence, la méchanceté gratuite. Peut-on parler d'incompétence notoire face à ces chiffres confortables !? Soyons sérieux ! Reconnaître le mérite d'autrui, c'est respecter le Dieu de de vérité, de justice et de paix. Effectivement, les chiffres évoluent en dents de scies. Ce qui en soi est normal. Pourquoi bon an mal an, a t-on eu des chiffres trop bas et des pourcentages très hauts ? L’interprétation de ces chiffres ou si vous voulez leurs variations année après année méritent que TOUTES les cartes soient mises sur la table. Ce serait biaiser l'analyse que de vouloir écarter tout de go, l'autorité gouvernementale. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il faut honnêtement reconnaître à Kandia, son charisme qui permet entre autres à l'école de connaître une stabilité et une tranquillité relatives, indispensables pour la performance scolaire. Le forestier, l'heure est plutôt à adresser compliments et encouragements sincères à madame Kandia et son équipe. Remettre l'école sur pied et obtenir ces pourcentages ne sont pas un exercice facile, surtout juste après la crise post-électorale sévère, cynique et injuste que gbagbo et le fpi/lmp ont imposée à leurs concitoyens.Heureusement, la caravane passe...Publié le :
8 avril 2019Par:
Forestier de Lahouerratum : il fallait lire "... il ne faudrait pas que la Ministre de tutelle ... se glorifie d'être passée de 20% en 2010 à 40%..."Publié le :
8 avril 2019Par:
Forestier de LahouCet exposé brutal des chiffres laisse donc aux visiteurs le soin de les commenter ? Allos-y donc ! Première constatation : depuis 1960, ce n'est qu'une dégringolade quasiment continue si ion excepte quelques rares années "miraculeuses" (1969-70, 1983, 1987...) qu'on pourrait chercher à expliquer par des circonstances conjoncturelles particulières. Mais outre le fait qu'un fort taux de réussite, dans l'absolu, n'est pas un gage de qualité des contingents (au contraire), un diplôme n'ayant de la valeur que s'il est réellement sélectif, globalement, c'est tout de même la décadence totale. De là à en conclure que "c'était mieux avant"... En tous cas, il ne faudrait pas que la Ministre de tutelle à l'incompétence notoire se glorifie d'être passée de 20% en 2020 à 40%, ce n'est pas un exploit.PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
8 juin 2019Par:
Foufou