C’est la ravissante Tara Gueye, 1m78, âgé de 22 ans qui été élue Miss Côte d’ivoire 2019, dans la soirée du 1er au 2 juin 2019, au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan hôtel ivoire.
Elle succède ainsi à Fatem Suy. Tara Gueye est un canon d’ébène sans artifices. Elle suit des études de licence d’économie à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fez au Maroc.
A noter que les candidats numéros 16 ( Irié Satya, 1m84, 19 ans, Licence1 management), 27 (Koné Leila, 1m78, 20 ans, Bac Socio-sanitaire), 19 (Lavry Calixte, 1m75, 19 ans, Licence 2 comptabilité financière) et 5 (Deza Laeticia, 1m73, 19 ans, Licence 2 communication d'entreprise) ont été élue respectivement 1ère, 2ème, 3ème et 4ème dauphine.
Salif D. CHEICKNA
A noter que les candidats numéros 16 ( Irié Satya, 1m84, 19 ans, Licence1 management), 27 (Koné Leila, 1m78, 20 ans, Bac Socio-sanitaire), 19 (Lavry Calixte, 1m75, 19 ans, Licence 2 comptabilité financière) et 5 (Deza Laeticia, 1m73, 19 ans, Licence 2 communication d'entreprise) ont été élue respectivement 1ère, 2ème, 3ème et 4ème dauphine.
Salif D. CHEICKNA
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A l'heure où nous parlons de paix, d'unité nationale et de cohésion sociale, il est regrettable que certains organes de presse aient titré "qu'une ivoirienne d'origine sénégalaise ait été élue Miss CI 2019"! En effet, selon la Loi, nous sommes tous ivoiriens et égaux que nous soyons devenus ivoiriens par nos 2 parents (père et mère), ou par 1 seul parent (soit le père ou la mère) ou encore que nous soyons naturalises ivoiriens. Dans "l'Intelligent d'Abidjan" par exemple, il y a une entrevue de la mère de Tara Gueye (qui est Adioukrou et dont les parents résident à Grand-Lahou) à qui on demande si le père de la Miss CI 2019 est bel et bien sénégalais ? Rappelons que "Tara Gueye" avait déjà suscité la même controverse sur son origine sénégalaise, lorsqu'elle avait été élue Miss Yamoussoukro. C'est donc en tant que "Miss Yamoussoukro" représentante de toute la "région du bélier" qu'elle a ainsi remporté le titre de Miss Côte d'Ivoire 2019. Soyons ouverts et tolérants et soutenons notre toute nouvelle et très belle Miss Côte d'Ivoire 2019. Arrêtons aussi de dire qu'elle est sénégalaise (d'origine ou de souche). Notre charmante Miss Côte d'Ivoire 2019 est tout simplement ivoirienne. L’heureuse élue devra porter durant une année entière le charmant titre de Miss Côte d’Ivoire 2019. A quoi ca sert les « Misses » ? A imposer ou proposer des canons de beauté d’une société tel que conçoit l’élite ? Ou tout simplement servent t-elles à faire gagner de l’argent aux personnes qui organisent les manifestations au cours desquelles elles sont élues ?En tout cas l’intérêt que l’on porte à l’élection de ces « reines de beauté » n’est pas mince. Il est même grand. Et pourtant nul n’est dupe : une Miss est –elle vraiment représentative des « richesses » d’une ville, d'une région, d’un pays entier ? (Il y a même des Misses régionales CEDEAO ou Kivu(Burundi, Rwanda, RDC). Il est clair que non, puisse que les candidates au titre ne sont pas forcément les plus belles. Il est certain que plusieurs femmes manifestent peu de goût pour les manifestations populaires et éprouveraient beaucoup d’appréhensions à la perspective d’être la cible de milliers d’yeux avides et concupiscents, braqués sur les parties du corps moins exposées d’ordinaire (cuisses, jambes, seins, fesses, ventre... ). La candidate est également soumise à des obligations comme de paraitre légèrement vêtue en maillot, lingerie… La traditionnelle pudeur féminine retient un grand nombre de femmes ivoiriennes, malgré le reflet flatteur que leur miroir leur donne d’elles-mêmes. Il y’a a ainsi un grand nombre de beautés qui pour une raison ou une autre fuient les concours de "Misses". Une « miss » est-elle réellement la plus belles des candidates, et la plus belle du pays? C’est le jury composé de plusieurs personnes qui en décide. Mais selon quels critères ? Car la beauté, comme le bonheur, est une notion assez floue. En tout cas, elle n’est pas codifiée scientifiquement. Et elle varie d’espace en espace. Miss France n’est pas aux yeux de l’ivoirien, plus belle que Miss Béoumi. Blaise Pascal l’a bien dit : » Vérité au de la des Pyrénées, erreur en deçà« . Mais, au fait, à quoi ca sert une miss ? Les femmes de la région de Grands Lacs (RDC, Burundi, Rwanda) pesant plus de 90 kg ont (par exemple) désormais une ambassadrice depuis 2017. L’élection de "Miss ronde régionale" s'est tenue à Bukavu dans l’est de la RDC et la gagnante pesait 127 kg… Au Burkina Faso aussi, il existe un "concours Miss Ronde". Initiative née des entrailles du Salon international du mariage de Ouagadougou (SIMO), "Miss ronde Burkina" a pour particularité de mettre en exergue l’épouse idéale à travers la préparation du tôt burkinabè, du relooking, les projets d’autonomisation de la femme… Au-delà, Miss ronde Burkina entend permettre aux femmes d’assumer leur différence et de mettre en avant leurs atouts, quel qu’ils soient, afin de mieux se sentir dans leur peau. Les mauvaises langues disent que le concours "Miss Ronde du Burkina" est en fait un concours de grosses fesses tel qu'il en existe notamment au Kenya et au Brésil. "La façon dont est orchestrée la communication de ces événements me pose problème, car ça a une influence sur l’éducation des jeunes générations". Beaucoup d'anciennes Miss(es) ont aussi carrément raté leur vie. En effet, beaucoup cessent d'aller à l'université pour se former et deviennent des prostituées de luxe et cela ne dure pas longtemps. Au bout de quelques très courtes années (03 ou 04 années) , elles sont défraîchies, "amorties" et laissées pour compte à la rue (sans aucune formation ou profession)… Ce ne sont que des anciennes "gloires". Alors, on peut se demander quelle est la valeur éducative de tous ces concours de beauté ? Souvent moquées, parfois jalousées, toujours observées, secrètement admirées. Devenir Miss n’a rien de commun ni de simple. Pourquoi sont-elles toujours plus nombreuses à se présenter à ces concours de beauté qui en Côte d'Ivoire fourmillent ? miss CI, Miss CI petites tailles, Miss Awoulaba, Miss Popo Carnaval, Miss Abissa, Miss Diaspora CI en France, au Canada, aux States… etc... Elles sont étudiantes ou mamans au foyer pour certaines candidates au concours "Miss Awoulabas". Elles aspirent à devenir institutrices, avocates ou travailler dans la mode. Elles nagent, pratiquent la danse et le fitness, ou rien de tout ça. Elles ont succombé sans aucune difficulté à la mode du selfie ou n’ont au contraire jamais imaginé se mettre en scène, percluses de doutes ou totalement désintéressées par la manoeuvre. Et pourtant, elles l’ont toutes fait. A 20 ans, 1,70 mètre ou plus impérativement atteint, sans petit ami et sans tatouage – les critères pour espérer participer à l’élection de Miss Côte d'Ivoire –, ou pour les Miss Awoulabas à 35 ans, la vie déjà bien remplie (avec quelques bébés et les rondeurs qui vont avec…) et, sans toujours suivre ce concept étrange et injustifié qu’on appelle la norme. Pourquoi rêvent-elles de devenir Miss ? Bravo au jury! Tara Gueye, Miss Côte d'Ivoire 2019 est très belle et très classe. Une Miss pour tous les goûts: En dépit de l’attrait indéniable du concours "Miss Côte d'Ivoire", pour beaucoup d’Ivoiriens, "Miss Côte d'Ivoire" (qui est en général filiforme et qui mesure entre 1m 84 et 1m75 au minimum) ne reflète pas leurs goûts, ni ne correspond à leur idéal de beauté. Certains ivoiriens préfèrent les "petits modèles" et pour eux, i y a le concours "Miss Côte d'Ivoire petites tailles". Pour d'autres ivoiriens, qui se disent les vrais gars, les woody*, ceux qui connaissent les «vraies choses», l’idéal féminin est la femme voluptueuse, aux belles courbes en forme de guitare ou de bouteille d’Orangina. Pour ces ivoiriens, point de "Mistinguette" , ni de formes androgynes. Place au teint cacao, aux mollets ronds et galbés (si si, un de mes amis du lycée classique de Cocody y faisait très attention dans le choix de ses conquêtes !) Place à la poitrine généreuse, au cou « coupé ou plissé» et même, aux dents du bonheur ! Mais le nec plus ultra, le point fort, le nerf de la guerre reste le fessier: le tassaba* , le botcho* qui se doit d’être imposant. Pour ces défenseurs de la beauté Ivoirienne «originale», un autre concours de beauté dénommé "Miss Awoulaba" est organisé parallèlement au concours Miss Côte d'Ivoire. Le monde est ainsi fait qu’il y en a pour tous les goûts. Et vous, êtes-vous plutôt Mistinguette ou Miss Awoulaba ?
Publié le :
6 juin 2019Par:
Fatou Diagne