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Retour annoncé de Moise Katumbi en RDC

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Effet d’annonce ou annonce sans effet ?
Effet d’annonce ou annonce sans effet ? C’est la question que l’on peut se poser suite à l’annonce faite par Moïse Katumbi, de retourner bientôt au bercail. En effet, dans une correspondance adressée aux autorités congolaises, l’ex-gouverneur du Katanga, en exil à Johannesburg, en Afrique du Sud, demande l’autorisation d’atterrir en jet privé, le 3 août prochain, à l’aéroport de Lubumbashi. Ampliation, dit-on, a été faite à la direction de l’autorité de l’aviation civile, précisant dans son courrier, une liste de sept passagers, lui-même y compris. Et ce n’est pas tout. Moïse Katumbi se dit prêt à passer par voie terrestre par la Zambie si Kinshasa, pour une raison ou une autre, en venait à rejeter sa demande. On attend de voir. Car, faut-il le rappeler, ce n’est pas la première fois que le magnat de l’immobilier annonce son retour au bercail sans jamais oser franchir… le Congo. La raison, on la connaît. Contrairement à Jean-Pierre Bemba qui vient d’être acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) et ce, après dix ans derrière les barreaux, et à qui les autorités congolaises ont autorisé un retour au pays, prévu en principe pour le 1er août prochain, Moïse Katumbi, lui, est non seulement sous le coup d’une condamnation mais aussi, il est poursuivi pour une affaire présumée de recrutement de mercenaires dont le procès est renvoyé au 10 octobre prochain.
En dictature tourner le dos au prince régnant est un crime de lèse-majorité
C’est dire que du tarmac de l’aéroport de Lubumbashi où il souhaite atterrir, Katumbi pourrait être directement conduit en prison. Or, comme tous les autres candidats à la présidentielle, il doit déposer son dossier avant la date butoir du 8 août 2018. Du reste, si les autres candidats ont la possibilité de le faire par personne interposée, tel n’est pas le cas pour Katumbi et Bemba à qui obligation est faite  de se présenter physiquement, pour la bonne raison qu’ils ne résident pas au pays depuis quelques années. C’est dire qu’à l’allure où vont les choses, Katumbi a de fortes chances de se voir écarté de la course pour la présidentielle du 23 décembre prochain. Car, en plus des poursuites judiciaires dont il fait l’objet, il y a la question de sa double nationalité qui reste toujours en suspens. Donc, le mieux, dans le cas d’espèce, c’est d’emboîter le pas à Jean-Pierre Bemba qui appelle l’opposition politique congolaise à l’union des forces et qui, en plus, se dit prêt à soutenir le candidat que celle-ci viendrait à désigner consensuellement, au cas où le choix ne porterait pas sur sa personne. En tout cas, tant que Joseph Kabila sera aux affaires, il ne manquera pas de chercher des noises à  Katumbi, celui-là même qui, hier seulement, était considéré comme l’un de ses hommes liges. Ainsi va la vie en dictature où tourner le dos au prince régnant est un crime de lèse-majorité.
B.O



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