Les résultats du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2018 sont finalement tombés ce mardi 3 juillet 2018. Ainsi, la directrice des examens et concours (DECO), Dosso Nimaga Mariam a annoncé un taux de réussite de 60,14%.
376 819 candidats présentés dans les 677 centres de composition dont 169 251 filles et 207 568 garçons sur les 400 326 candidats inscrits, seuls 226 619 candidats ont été déclarés admis soit un taux national de réussite de 60,14%.
Une légère hausse par rapport à l’année dernière qui a enregistrée 60,08% de taux d’admis contre 59,11% en 2016. Mais en ce qui concerne le genre, la responsable de la DECO a relevé 103 029 filles admises soit 60,87% et 123 590 garçons soit 59,54% parmi ces derniers.
Et même si Dosso Nimaga Mariam signale que la hausse de 0,06 points par rapport à l’année dernière confirme une fois de plus la politique du dialogue qui a abouti à l’instauration d’un climat de paix dans les écoles, ce taux soulève tout de même la polémique.
La semaine dernière, il a été annoncé sur la toile ivoirienne, une soit « disante « reprise des corrections » des copies de ces examens qui portaient le taux de réussite à près de 40% d’admis. Un taux qui mettait à mal les efforts consentis par le ministère pour atteindre de bons résultats.
Selon des indiscrétions, le repêchage est donc passé de 9 à 8,5 de moyenne pour atteindre un taux de réussite supérieur à celui de l’année dernière qui était de 60,08% de taux de réussite.
Les yeux étaient donc rivés vers ces résultats qui faisaient couler beaucoup d’encre et de salive. Mais on peut dire que ce taux de pourcentage nettement supérieur à celui de l’année passée donne un peu plus d’arguments à ces internautes qui crient au scandale face à ce « repêchage honteux » pour le système éducatif.
Ils fustigent cette manière de faire la culture de la médiocrité qui, plus tard se ressentira sur l’avenir du pays. La position du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est très attendue pour clarifier les idées.
Larissa Gbaguidi
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En effet, en abaissant le seuil d'admissibilité par un "bricolage" honteux des notes, on ne fait que dévaloriser le diplôme et encourager la médiocrité. Cette gestion des évaluations scolaires est stupide et contre-productive. Si vous voulez vraiment des "bons" résultats, n'emmerdez donc pas les pauvres élèves déjà très surmenés avec des compositions inutiles, donnez-leur le diplôme à tous ! Mais quel est la valeur réelle du BEPC ? Quel employer sérieux et honnête va embaucher un jeune titulaire du BEPC ou se réclamant du "niveau" avec un salaire digne de ce non ?
Publié le :
7 avril 2018Par:
mammian