Après quelques semaines de séparation, suite à un malentendu et à quelques maladresses de couple, elle décida de renouer avec son bon gars et s’engagea donc de repartir à zéro. Elle le retrouva ce samedi soir là devant un bar très populaire de la ville. Quand elle arrive, il est adossé au mur du bar, prenant une pose à la John Wayne, une cigarette au bec, et une bière entamée à la main. Arrivée à sa hauteur, il ne lui dit rien hein, mais la plaque curieusement contre le mur du bar et glisse furieusement sa langue dans sa bouche et empoigne ses fesses de sa main libre, en renversant sa bière près d’elle.


L’alcool, un ami trop dangereux…
Cette histoire rocambolesque m’a ainsi permis de faire repérer à ma chère amie, les méfaits de la consommation abusive de l’alcool dans nos vies. Dans une société anxiogène comme celle du Cameroun, où l’individu a le sentiment qu’il n’y a plus de sécurité nulle part, ni dans la rue ni dans le travail, ni dans le domaine de la santé, le Camerounais joue le rôle de l’apaisement et de l’oubli en se plongeant dans l’abus d’alcool. Pour lui, boire c’est décrocher un peu. Faute de rêver. Quelles hallucinations !
Un organisme détruit et saccagé…
Dans notre organisme, l’alcool descend dans l’estomac mais n’a pas besoin d’être digéré. Après quelques verres, le buveur peut ressentir de nombreux effets : il se sent plus calme, il devient très loquace, la gêne disparaît, il se sent un peu étourdi, ses gestes sont incontrôlables. Plus il boit, plus les effets augmentent et peuvent devenir indésirables : l’étourdissement se transforme en mal de tête, le calme en nausée et la parole en balbutiement…
Sur le plan psychologique, c’est encore plus dangereux. L’alcool entraîne des perturbations terribles sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l’apprentissage, l’appréciation de l’espace, la capacité de raisonnement. Il plonge le soulard dans une espèce d’anxiété et de dépression sans faille. Ses buveurs, en état d’ébriété, peuvent devenir violents avec les gens de leur entourage. Ils ont surtout une grande tendance à blâmer les autres hein, la famille, les amis, les compagnons de travail parfois, pour rien comme ça. On remarque chez eux, un affaiblissement des facultés intellectuelles, une vraie obnubilation de l’esprit.

Sur le plan social alors, c’est la catastrophe. Les Camerounais sont devenus de vrais malades à cause de leur passion pour la bière. Ils y investissent tout leur argent et voilà pourquoi ils ont autant de difficultés financières et affichent une irresponsabilité notoire. Tous les jours, ils ont des problèmes de relations avec leur conjoint et leurs enfants. Combien d’enfants ont été fabriqués dans l’alcool ? Combien de viols vécus ? Combien de MST et de Virus de VIH contractés ?
À cause de l’alcool, dans les familles, ce sont les chicanes, les mauvais traitements, le non respect de la parole donnée qui dictent leur loi. À cause des parents alcooliques, les enfants connaissent des troubles émotifs et comportementaux. L’alcool que boit une femme enceinte irrigue le fœtus et à la naissance, l’enfant finit par avoir des problèmes physiques ou mentaux toute la vie. Ceux des alcooliques qui travaillent, brillent par une paresse hors pairs ou un absentéisme criard dont les conséquences sont une baisse marquée du rendement au travail. Et on est souvent surpris de voir le Cameroun se retrouver autant en arrière. Triste !
L’alcool n’est pas un produit ordinaire. Bien qu’il ait souvent des connotations de plaisir et de sociabilité, les conséquences néfastes de son usage sont diverses et très répandues. Il conduit directement vers la tombe. S’alcooliser fortement nous marginalise rapidement et nous aliène. Il est grand temps de cesser de boire autant. Sortons un peu de ce monde fou ! Et moi, pour passer de la parole aux actes, Comme mon ami Deudjui Ecclésiaste, je décide dès aujourd’hui, de ne plus boire de l’alcool oooh. J’en ai terminé.
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COMMENTAIRES
Publié le :
12 juillet 2017Par:
Lago TapeL’Ivoirien, on le sait, adore faire la fête. Qui dit fête, dit laisser aller à tous les excès qui vont avec, particulièrement à l’alcool. Mais beaucoup n’ont pas besoin de faire la fête pour s’adonner à une consommation quotidienne et démesurée de l’alcool. Et si la Côte d’Ivoire, malgré ses apparences, ne se trouve pas parmi les grands consommateurs d’alcool en Afrique, c’est simplement parce que l’alcool qui est le plus consommé en Côte d’Ivoire échappe à tout contrôle depuis sa fabrication jusqu’à sa mise sur le marché. Et cet alcool, dont le plus célèbre est le koutoukou, encore appelé gbêlê, fait des dégâts parmi ses consommateurs, de jeunes adultes en général. Il y a trois grandes boissons locales en Côte d’Ivoire : – Le vin de palme encore appelé bangui ; Avec 100 franc CFA, on peut s’offrir, dans les rues d’Abidjan, un demi litre de cette boisson douce et alcoolisée . Des jeunes gens en vendent en vélo à travers la ville. Mais attention, certains vendeurs de bangui sont gagnés par l’appât du gain. En effet, ces derniers augmentent leur quantité de Bangui en y ajoutant de l’eau sucrée, puis de la levure pour que leur mélange prenne l’aspect mousseux de la boisson originel. Le Tchapalo : il résulte du maïs ou du sorgho fermenté et bouilli. Cette boisson est très nourrissante. Elle peut être alcoolisée ou pas. Avec 100 francs CFA, on peut s’offrir une calebasse de cette boisson.– Le koutoukou. Fortement alcoolisé, il est de loin le plus dangereux. Mais, il est pourtant le plus prisé, certainement parce qu’il est le moins cher, mais aussi le plus fort. Il est fabriqué clandestinement en brousse à partir de la distillation du vin de palme fermenté, puis livré dans les centres urbains, officiellement clandestinement aussi.Publié le :
12 juin 2017Par:
Forestier de Lahouet les ivoiriens, eux, ils ne boivent que de l'eau minérale ?Publié le :
12 mai 2017Par:
Yondo SitcheEn réalité, beaucoup de camerounais aiment la belle vie, baiser n'importe comment et boire n'importe quoi n'importe comment, mais sont accros à la facilité, au mensonge, à l'escroquerie. Je ne sais pas comment un jeune camerounais ivre peut savoir ce qui est bien pour lui et pour les autres. Pendant ce temps, ceux qui pillent le Cameroun contrôlent leur vie, ne consomment pas n'importe quoi et ne font pas n'importe quoi. Ils sont trop consacrés à détruire pendant que les autres sont de plus en plus ivres. Il fait beau vivre au Cameroun n'est ce pas ? Petits conseils: La vie m'a appris que c'est au bout de la persévérance qu'on obtient les résultats qu'on désire. Et pour obtenir ces résultats, il faut se sacrifier. Il y a des choses et des personnes inutiles qui ne nous aident pas à avancer. Il faut s'en débarrasser. Tranchez sans sentiment, même si c'est votre frère, soer, mère ou père qui représente l'obstacle. Eloignez-vous. La vie m'a également appris que la majorité n'a pas toujours raison. Il faut s'accrocher sur les valeurs de l'humanité. Et pour s'accrocher, il faut être lucide et intègre. Il y a une hygiène de vie à adopter si on veut atteindre ses objectifs. Ne jamais chercher à bruler les étapes. La convoitise est à éviter. Il faut se forger sa propre personnalité et rester soi-même. Ne soyez pas lâche. Sachez affronter les problèmes de la vie. N'oubliez jamais une chose : « Vous êtes le seul maître de votre vie. L'échec et le succès sont entre vos mains. La bénédiction et la malédiction sont sur vos lèvres ». C'est ce que la vie m'a appris que je partage avec vous.Publié le :
12 mai 2017Par:
Pygma NdondoLa bière est mon menu du matin au Cameroun: ce matin, en sortant de chez moi vers 8h du matin, j'ai vu le bar de M. Mouzong grouillé de monde. Il n'y avait même plus de places assises à l'intérieur. Alors, les clients ont mis des tables dehors pour boire. Sur une table de quatre personnes, je pouvais facilement compter seize bouteilles de bière. Le matin massa ! Je suis parti à mon rendez-vous. A mon retour vers 17h, ils étaient toujours là, en train de « casser les bouteilles de bières » et à rire aux éclats. Et la même quantité de bouteilles de bière était posée sur leur table. Juste à côté, j'ai aperçu une dizaine de jeunes du quartier. Chacun avait une bouteille de bière entre les jambes. Il y avait des mineurs parmi eux. Et quand ils finissent de boire, ils cherchent une cigarette. Après, ils vont dans les kiosques Parifoot, ou Pmuc pour miser. Plusieurs jeunes Camerounais ne vivent plus que des jeux de hasard, de la bière, de la corruption, du vol, et des choses anormales qui vont avec. Ils vont dans les cybers, non pas pour s'informer ou pour chercher du boulot, mais pour suivre des chansons qui n'ont ni tête, ni queue. D'autres y vont regarder les résultats du Parifoot, etc. J'en connais même qui se rendent dans les cybers juste pour lire et télécharger les blagues de Toto, qui rendent toto au finish. Dans un pays sans boussole comme le nôtre, les jeunes issus des familles pauvres se saoulent avec les bêtises de la mondialisation et les parents avec la bière. Comme ils n'ont plus confiance en eux-mêmes, ni en leur pays, beaucoup reposent leurs espoirs sur la loterie américaine. Yes papa, c'est ça le pays des grandes réalisations du pépé BIYA d'Etoudi !Publié le :
12 mai 2017Par:
Manga BellComment la bière a bu le cerveau des pauvres au Cameroun ?Je ne doute pas une seule seconde qu'on a maudit certains de mes compatriotes avec l'alcool. Beaucoup en prenne matin, midi et soir pour fuir leurs responsabilités. Dans l'avion l'autre jour, j'ai rencontré un jeune camerounais d'une vingtaine d'années qui vit à Tunis. Nous avons longuement discuté. Et son ton camerounais est ce qui m'a le plus plu pendant notre causerie. Malgré ses longues années passées en Tunisie, Patrice, c'est son prénom si j'ai bonne mémoire, a gardé son fort accent camerounais. Pas seulement. Il a aussi gardé l'amour qu'il porte pour l'alcool comme plusieurs jeunes de chez nous. Pour le confirmer, Patrice a demandé à l'hôtesse de la compagnie aérienne Royal Air Maroc qui nous transportait, de lui donner deux bières pendant le vol. Ce que la gentille hôtesse a fait sans hésiter. Après avoir fini d'avaler les deux bières, Patrice en voulait encore. Mais la jeune dame a refusé de façon très polie, malgré les supplications de mon voisin. « Madame, je ne veux plus de bière, donnez-moi juste un verre de whisky ». Rien. Mon frère camerounais n'obtiendra plus rien de la Marocaine. Je n'en revenais pas. Le gars a consommé les deux bouteilles d'alcool en moins de dix minutes. « Gars, me dit-il, je bois ça pour oublier mes problèmes. J'ai trop de problèmes. J'ai fait confiance à un petit-frère à Yaoundé qui m'a dribblé ». Comme la majorité des gens de chez moi, Patrice croit que la solution est dans la bière. On s'est séparé à l'aéroport de Douala.Publié le :
12 mai 2017Par:
Sylvie DongaLe Cameroun est l'un des pays africains où le taux de consommation de la bière est le plus élevé. En 2012 ce taux était de 4, 9 %. Tout le monde aime la bière. Au point où, les disciples de Bacchus ne se recrutent plus seulement auprès d'adultes hommes. Boire de l'alcool jusqu'à l'ivresse est devenu malheureusement, un art de vivre. En décembre 2014, le gouvernement avait décidé d'augmenter le prix des boissons alcoolisées particulièrement celui de la bière. La loi des finances 2015 a en effet modifié le mode de calcul des impôts sur les boissons fortes. Conséquence de cette nouvelle mesure, le prix de la bière passa de 500 F Cfa à 700 F Cfa. Mais les camerounais ne se sont pas revoltés contre Biya pour cela. «Même si c'est 1000 F Cfa on va toujours boire», disent les Camerounais. Les femmes aussi lèvent le coude: Au pays, tout le monde (ou presque boit). Même les femmes n'échappent plus à cet appel de l'alcool. Les camerounaises sont de plus en plus nombreuses parmi les disciples de Bacchus. Souvent les samedis et dimanches après les tontines, Il n'est pas rare de les voir attablées dans les bars pour prendre «une séparante». Celles qui ne supportent pas l'alcool fort se contentent généralement de bière dite «light», une seule règle prévaut «ne surtout pas prendre des jus, mais boire jusqu'à l'ivresse. Comme on le dit trivialement dans les quartiers : «Les femmes camerounaises ne blaguent plus avec la bière/l'alcool ici !». ...Publié le :
12 mai 2017Les personnes qui boivent beaucoup d'alcool depuis longtemps peuvent parfois manifester de la jalousie alcoolique. C'est principalement chez les hommes que cette forme de jalousie se rencontre. Ils sont alors convaincus que leur copine ou leur femme les trompe et trouvent un élément plutôt absurde qui, soit-disant, le prouve. Les autres (qui sont sobres) se rendent généralement vite compte que les preuves avancées n'ont aucun sens. Mais il faut néanmoins être très vigilant car cette jalousie alcoolique peut s'accompagner d'une explosion d'agressivité soudaine vis-à vis du partenaire «infidèle». Les coups pleuvent ainsi sur la femme victime de la jalousie alcoolique. Ivrogne, querelleur et brutal, alcoolique violent, alcoolique invétéré sont autant de qualificatifs désignant les hommes violents. Lorsqu'une rixe conjugale éclate, les parents et les voisins sont souvent le «dernier refuge» pour les victimes. Mais, aucun lieu ne s'avère sûr. Quand son mari alcoolique lui faisait vivre «un véritable martyr», Ma tante (une femme souvent copieusement battue) quittait son ménage et se réfugiait chez ses voisins. Son mari l'y rejoignait toujours, la priait de revenir avec lui, puis il la tabassait de plus belle, après l'avoir violée pour lui apprendre qui est le chef de famille (viol conjugal qui d'ailleurs n'est pas reconnu par le droit ivoirien...). Cette situation, qui n'est pas unique, explique que parents, enfants, voisins, sont parfois les victimes « collatérales » de ces drames conjugaux lorsqu'ils cherchent à s'interposer, entre le mari alcoolique violent et la victime. Certains enfants sont ainsi traumatisés de devoir regarder impuissants, leur papa soulard tabasser leur maman devant eux ou pire...quand le soulard déshabille sa femme pour tenter de la violer au salon devant les enfants, la bonne, le chauffeur et le gardien...et que, madame doit courir devant tout le monde toute nue, pour se cacher dans la chambre...Publié le :
12 mai 2017Par:
Awoulaba CoolQuelles que soient les raisons qui poussent certains d'entre nous à boire plus que de raison. Je reste convaincue que le bonheur ne se trouve pas sous une capsule. L'alcool cause plus de dommages qu'il n'en résout. Il est à l'origine de bien de drames familiaux et professionnels. Je me souviens d'un oncle que mes sours et moi redoutions lorsque nous étions enfants. Une fois qu'il avait bu, ce personnage sévère devenait d'une docilité extraordinaire. On profitait de ces moments pour nous venger de sa sévérité. J'ai su plus tard que l'alcool n'a pas les mêmes effets sur tout le monde. L'alcool peut transformer l'être le plus adorable en monstre suprême. L'alcool ne fait pas qu'enivrer, il désinhibe aussi. C'est pourquoi, lorsqu'on est saoul, on prend beaucoup plus facilement des décisions irréfléchies et on agit plus rapidement que d'habitude. On évoque d'ailleurs souvent l'alcool comme agent déclencheur dans des conflits particulièrement violents : méfait avec violence, dispute de bar, violence conjugale, agression routière, vandalisme et violent gratuite. .A cause de cette impulsivité accrue, la personne pourra avoir plus facilement tendance à se mettre en colère et à réagir de manière agressive. En général, plus on boit plus on est colérique et impulsif. De légers énervements peuvent alors se transformer en explosions d'agression, soit verbale soit physique. .Plus on boit, moins on arrive à évaluer la situation sociale dans laquelle on se trouve. On court alors plus de risques de mal interpréter le comportement des autres. Ainsi, par exemple, une simple bousculade accidentelle sera prise pour une provocation. .La désinhibition causée par l'alcool pousse également l'individu à se surestimer et tente alors des intimidations, des attitudes de bluff ou encore des attaques.Publié le :
12 mai 2017Par:
Fatou DiagnePour expliquer cette addiction à la bière et à l'alcool au Cameroun et dans toute l'Afrique, aux conséquences dramatiques, certains chercheurs parlent de contexte social. Le coût de la vie est de plus en plus élevé. Les populations tirent le diable par la queue parce que les salaires n'ont pas changé depuis des lustres. Les jeunes sont confrontés au chômage. Pour oublier ces conditions de vie misérables, ils sont nombreux à noyer leurs soucis dans la bouteille. L'alcool tout comme le football est devenu un moyen dont ce sert les politiciens pour endormir le peuple. A côté de ces arguments irréfutables, je constate que boire est devenu au fil du temps, une attitude, une habitude, un mode de vie tout simplement. Aucun événement ne se déroule plus sans le précieux liquide. Que de fois, j'ai entendu des réflexions du genre : « Un homme doit boire. Pas un peu, mais beaucoup » ou encore « Aka ! Quitte là avec tes biberons. Nous ne sommes pas des enfants pour prendre des jus ! ». Les week-ends, il est courant que des sportifs organisent des activités : footing, partie de foot pour garder la forme ou perdre du poids. Celles-ci s'achèvent souvent par la dégustation d'un bon bouillon de viande ou de poisson, le tout arrosé de bière. Un matin de 2017, devant la boutique de mon quartier, j'ai vu des adolescents en train de boire du Whisky. Il était 7 heures du matin. Etonnée, je n'ai pu m'empêcher de leur dire : « Les amis, il est 7 heures du matin et vous êtes déjà là à avaler des sachets wisky ! ». Loin de les ébranler, ma remarque a eu le don de les amuser. Le trio a éclaté d'un rire sonore qui m'a fait croire un instant que je venais de sortir la blague la plus drôle de cette année, puis l'un d'eux m'a lancé : « Ma soeur est-ce que l'alcool c'est le café ou le thé ? Dès que tu as soif, tu bois, tout simplement »Publié le :
12 mai 2017Par:
Camerou NiaisOui en effet, je suis Camerounais et au Cameroun, on dit que les Camerounais peuvent partager leurs femmes, mais jamais, ils ne partageront leur bière ...C'est triste!Publié le :
12 mai 2017Par:
Lago TapeLe cabinet LV Next Century basé en France, à Paris, a mené une étude publiée en avril/mai 2017 sur le business de la bière en Afrique. De cette étude, ressort une liste des plus grands consommateurs de bière en Afrique. Le Cameroun caracole ainsi à la tête des plus grands consommateurs de bière en Afrique centrale et de l'Ouest. Pour la seule année 2016, ce sont 660 millions de litres de bière qu'ont ingurgités les Camerounais - diaspora non comprise - pour environ 36 litres de bière par Camerounais par an. Des chiffres qui font par ailleurs de la bière la première boisson alcoolisée consommée en Afrique centrale et de l'Ouest. Selon les auteurs de cette étude, ce classement a été établi sur la base des chiffres fournis par les principales sociétés brassicoles dans les différents pays du continent. Il révèle également que l'Afrique du Sud est le premier pays africain consommateur de bière. Au Cameroun comme dans bon nombre de pays africains, l'alcoolisme est un sérieux problème de santé publique. récemment, 21 personnes sont mortes au Cameroun, des suites de consommation d'un alcool artisanal, dansl'indifférence totale de la population camerounaise et des pouvoirs publics du pays de Paul, Biya, le roi fainéant du Cameroun.Publié le :
12 mai 2017Par:
Beugré JulienDes alcooliques qui veulent prendre moi ma politique en main.Publié le :
12 mai 2017Par:
kokoblikoTu ne bois pas, tu meurs. Tu bois tu meurs. Donc, buvons!PLUS D'ARTICLES
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12 juillet 2017Par:
Lago Tape