Parler de la vie de Kevin Durant sans marquer un long et appuyé pas sur celle de sa mère, Wanda Durant, originaire de la petite ville de Cleverly, dans le comté de Prince George, juste à côté de celui de Montgomery, dans l’Etat du Maryland, serait une omission impardonnable tellement elle a su, en dépit des frasques, forcer le destin pour faire de son fils ce qu’il est aujourd’hui. Sans elle, surement que Kevin Durant ne serait pas ce grand basketteur tant adulé. A 18 ans, alors qu’elle s’y attendait le moins et espérait bien de belles choses de la vie, à l’instar des jeunes filles de son âge, elle tomba enceinte et mit au monde son premier fils Anthony. L’année qui suivit, elle et le père de ce dernier, Wayne Pratt Durant, contractaient mariage duquel naissait, deux années plus tard c’est-à-dire le 29 septembre 1988, à Washington, dans le District de Columbia, Kevin Durant.
Malheureusement, avant le premier anniversaire de Kevin, elle se vit abandonner par son époux, redevenant une femme célibataire, à l’âge de 22 ans, avec deux enfants en charge. Loin de se laisser aller au découragement, cette épreuve, bien au contraire, a tanné sa peau et comme une lionne, elle remua ciel et terre pour que ses fils connussent un destin radieux, se sacrifiant, s’oubliant, larguant sous l’éteignoir ses ambitions personnelles ! Et elle le fit avec stoïcisme ! Entre deux boulots dont l’un de nuit à l’US Postal, elle trouvait le temps de prendre soin de ses enfants sans l’aide de personne.
Pour autant, les choses ne furent pas faciles ! De déménagements à déménagements, d’un quartier à un autre et des fois sans trouver de quoi se mettre sous la dent, elle aura tout enduré pour le bonheur de sa progéniture. A l’école, Kevin était moqué par ses camarades pour sa grande taille et ses habits démodés. De cette enfance à la tristesse des temps de pluie, une lumière, un évènement heureux : le jour où ils eurent leur première maison ; quoique modeste sans lit ni meubles, il ne put s’empêcher de couler toutes les larmes comme pour effacer, congédier ces nombreuses années de frustrations, de souffrances car au fond de lui-même, il pouvait dire enfin !
Le basket, il en était passionné depuis le bas âge mais sans sa mère, il aurait surement abdiqué comme il le fit à l’âge de douze ans, exaspéré par les séances d’entrainement sans fin. Elle le savait doué et prédisposé physiquement pour ce sport et pour cela, elle ne manquait aucun moment à le lui rappeler pour booster son moral, pour forger son mental, pour l’amener à se surpasser, des fois avec un peu de cruauté ; elle le reconnait d’ailleurs, à travers, le micro d’un journaliste ESPN « Quand il s'entraînait avec son coach, et que ce dernier lui demandait de faire 25 sprints et 25 shoots, je l'obligeais à en faire 75, raconte-t-elle à ESPN. Parfois, j'ai été un peu cruelle».
Aujourd’hui ses sacrifices ont payé ! Kevin Durant est un basketteur, un vrai, un grand ! Et c’est à juste titre, qu’un soir du 07 mai 2014, dans la ville d’Edmond, au cours de la cérémonie des remises des « individual awards », fraichement élu most valuable player (MVP) de la saison régulière 2013-2014, le numéro 35 des Thunder d’Oklahoma City à cette époque a laissé parler son cœur, dans un discours empreint d’émotion mais surtout de sincérité qui a irradié toute la salle. En effet, après avoir remercié Dieu et toutes les personnes qui ont concouru à ce sacre, il a rendu un grand et vibrant hommage à sa mère ; nous étions à quelques jours de la fête des mères ! Morceau choisi de ce discours « quand quelque chose de positif vous arrive, je ne sais pas pour vous mais personnellement je regarde en arrière afin de voir ce qui m’a permis d’arriver jusqu’ici. Et… tu me réveillais au milieu de la nuit en plein été pour me faire courir sur la colline, me faire faire des pompes, me crier dessus au bord du terrain à 8 ou 9 ans… On n’était pas censés en arriver là, tu nous as fait croire en nous, tu nous as gardés hors des dangers de la rue, mis des fringues sur nous et de quoi manger sur la table… Quand tu ne mangeais pas, tu faisais attention à ce qu’on mange, quitte à ce que tu te couches avec la faim au ventre… Tu t’es sacrifiée pour nous… C’est toi le vrai MVP »
Depuis ce discours mémorable, Wanda Pratt, sa mère, fait l’objet d’une attention particulière des média au point qu’un film sur sa vie intitulée « The Real MVP : the Wanda Pratt Durant story » a été réalisé avec pour actrice principale Casandra Freeman. Aujourd’hui, c’est une femme épanouie, célèbre qui voyage à travers le monde pour partager son expérience à toutes les femmes célibataires.
La morale de cette histoire, la mère de KD la résume en ces mots « Peu importe ce que vous traversez dans la vie, peu importe les obstacles, l’important ce ne sont pas les détails de l’histoire mais le fait qu’à travers les hauts et les bas, vous devez continuer à avancer parce qu’il y a un jour meilleur »
A travers, cette histoire, je voudrais saluer le courage, la force de ces familles monoparentales, de ces femmes célibataires. Vous êtes des MVP
Malheureusement, avant le premier anniversaire de Kevin, elle se vit abandonner par son époux, redevenant une femme célibataire, à l’âge de 22 ans, avec deux enfants en charge. Loin de se laisser aller au découragement, cette épreuve, bien au contraire, a tanné sa peau et comme une lionne, elle remua ciel et terre pour que ses fils connussent un destin radieux, se sacrifiant, s’oubliant, larguant sous l’éteignoir ses ambitions personnelles ! Et elle le fit avec stoïcisme ! Entre deux boulots dont l’un de nuit à l’US Postal, elle trouvait le temps de prendre soin de ses enfants sans l’aide de personne.
Pour autant, les choses ne furent pas faciles ! De déménagements à déménagements, d’un quartier à un autre et des fois sans trouver de quoi se mettre sous la dent, elle aura tout enduré pour le bonheur de sa progéniture. A l’école, Kevin était moqué par ses camarades pour sa grande taille et ses habits démodés. De cette enfance à la tristesse des temps de pluie, une lumière, un évènement heureux : le jour où ils eurent leur première maison ; quoique modeste sans lit ni meubles, il ne put s’empêcher de couler toutes les larmes comme pour effacer, congédier ces nombreuses années de frustrations, de souffrances car au fond de lui-même, il pouvait dire enfin !
Le basket, il en était passionné depuis le bas âge mais sans sa mère, il aurait surement abdiqué comme il le fit à l’âge de douze ans, exaspéré par les séances d’entrainement sans fin. Elle le savait doué et prédisposé physiquement pour ce sport et pour cela, elle ne manquait aucun moment à le lui rappeler pour booster son moral, pour forger son mental, pour l’amener à se surpasser, des fois avec un peu de cruauté ; elle le reconnait d’ailleurs, à travers, le micro d’un journaliste ESPN « Quand il s'entraînait avec son coach, et que ce dernier lui demandait de faire 25 sprints et 25 shoots, je l'obligeais à en faire 75, raconte-t-elle à ESPN. Parfois, j'ai été un peu cruelle».
Aujourd’hui ses sacrifices ont payé ! Kevin Durant est un basketteur, un vrai, un grand ! Et c’est à juste titre, qu’un soir du 07 mai 2014, dans la ville d’Edmond, au cours de la cérémonie des remises des « individual awards », fraichement élu most valuable player (MVP) de la saison régulière 2013-2014, le numéro 35 des Thunder d’Oklahoma City à cette époque a laissé parler son cœur, dans un discours empreint d’émotion mais surtout de sincérité qui a irradié toute la salle. En effet, après avoir remercié Dieu et toutes les personnes qui ont concouru à ce sacre, il a rendu un grand et vibrant hommage à sa mère ; nous étions à quelques jours de la fête des mères ! Morceau choisi de ce discours « quand quelque chose de positif vous arrive, je ne sais pas pour vous mais personnellement je regarde en arrière afin de voir ce qui m’a permis d’arriver jusqu’ici. Et… tu me réveillais au milieu de la nuit en plein été pour me faire courir sur la colline, me faire faire des pompes, me crier dessus au bord du terrain à 8 ou 9 ans… On n’était pas censés en arriver là, tu nous as fait croire en nous, tu nous as gardés hors des dangers de la rue, mis des fringues sur nous et de quoi manger sur la table… Quand tu ne mangeais pas, tu faisais attention à ce qu’on mange, quitte à ce que tu te couches avec la faim au ventre… Tu t’es sacrifiée pour nous… C’est toi le vrai MVP »
Depuis ce discours mémorable, Wanda Pratt, sa mère, fait l’objet d’une attention particulière des média au point qu’un film sur sa vie intitulée « The Real MVP : the Wanda Pratt Durant story » a été réalisé avec pour actrice principale Casandra Freeman. Aujourd’hui, c’est une femme épanouie, célèbre qui voyage à travers le monde pour partager son expérience à toutes les femmes célibataires.
La morale de cette histoire, la mère de KD la résume en ces mots « Peu importe ce que vous traversez dans la vie, peu importe les obstacles, l’important ce ne sont pas les détails de l’histoire mais le fait qu’à travers les hauts et les bas, vous devez continuer à avancer parce qu’il y a un jour meilleur »
A travers, cette histoire, je voudrais saluer le courage, la force de ces familles monoparentales, de ces femmes célibataires. Vous êtes des MVP