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COMMENTAIRES
Publié le :
7 décembre 2017Par:
Lago TapeDumping textile, vraie-fausse idée ? Avec les années 1980 vient la libéralisation des marchés du Sud. Le prix des habits baisse à mesure que l’offre augmente. Le volume des exportations de fripes explose et est accueilli à bras ouverts par les populations appauvries par les mesures des plans d’ajustement structurel. Ces programmes avaient comme objectif l’intégration des économies du Sud dans le marché mondialisé, mais, en prônant notamment la privatisation de secteurs tels que la santé, l’éducation et le social, et donc la réduction des politiques sociales, ils eurent des effets sociaux désastreux. Le déclin des industries textiles africaines a souvent été attribué à l’essor de la fripe alors qu’il n’est qu’une des conséquences de ces programmes d’ajustement structurel. C’est précisément eux qui ont ouvert les marchés africains aux importations de textile tant de seconde main que neuf, notamment le textile asiatique à bas prix. La privatisation des firmes textiles, leur mauvaise gestion et le manque de capitaux de départ n’ont par ailleurs pas permis à l’industrie textile africaine de décoller. La fripe a-t-elle encore de beaux jours devant elle ? Dans certains pays, comme au Cameroun, l’intérêt des consommateurs s’est déplacé vers les produits issus du marché asiatique. Neufs et de surcroît souvent conçus à destination du marché africain, ils s’adaptent donc mieux aux modes et tendances locales. Au Mozambique, par contre, le vêtement de seconde main garde toute sa valeur car vendeurs et consommateurs savent qu’il est généralement de meilleure qualité. Il peut donc être vendu plus cher. Cela conduit certains vendeurs à acheter de la marchandise neuve venue d’Asie pour la travestir et la vendre parmi des produits de seconde main au prix de ces derniers. Au Kenya, par contre, vêtements neufs et usagés sont souvent ouvertement vendus ensemble mais le prêt-à-porter de seconde main se vend plus rapidement.Publié le :
7 décembre 2017Par:
Fatou DiagnePas de frontières pour la fripe : Invendus ou jugés non vendables dans nos contrées, de nombreux vêtements sont exportés vers l’Europe de l’Est ou les pays du Sud, le plus souvent vers l’Afrique. Les conteneurs remplis de ballots sont importés par des fripiers basés en Afrique ou dans les Emirats. Une fois parvenus sur le continent africain, les ballots sont vendus à des semi-grossistes ou à des détaillants qui, à leur tour, vendent la marchandise sur les marchés des villes et villages. Une histoire qui ne date pas d’hier : La fripe fait l’objet d’un commerce international depuis le XIXe siècle. Après l’Europe, les colonies deviennent rapidement le débouché pour les vêtements dont les métropolitains ne veulent plus. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, avec l’augmentation du pouvoir d’achat des populations occidentales et la baisse du prix des vêtements, les dons de vêtements usagés montent en flèche. Les organisations caritatives ne les donnent plus prioritairement aux populations précarisées locales, préférant les vendre afin de financer leurs divers projets.PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
7 décembre 2017Par:
Youssef Kouame