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COMMENTAIRES
Publié le :
7 juillet 2017Par:
Maddoc KoyakaPour beaucoup de femmes et même de filles africaines, le phénomène du maraboutage est devenu une nécessité, en dépit de leurs nombreuses déceptions au bout du compte. Si bien qu'elles sont assez nombreuses les femmes qui ont dit adieu à leurs maris et à leurs foyers à, cause du maraboutage. Par ailleurs, il n'est pas rare de voir des femmes mentir sur leur destination. Théoriquement, elles se trouvent à un baptême ou un mariage. Mais en réalité, elles sont parties consulter un marabout dans une localité située hors de la ville. Que de dépenses consenties non seulement pour les consultations, mais pour les sacrifices qui s'en suivent. Encore faut-il que les divinations du marabout soient exactes. Et même si c'est le cas, est-ce vraiment une voie à suivre ? D'ailleurs, le marabout est-il capable de désigner une tierce personne comme l'ennemi qui empêche le bonheur ? Victimes de violences de la part du mari ou compagnon, d'analphabétisme et de bien d'autres maux, les femmes vulnérables se laissent entraîner dans des situations dangereuses pour leur intégrité physique et morale.Publié le :
7 juillet 2017Par:
Djenebou KoulibalyAller consulter un marabout est une pratique très banale chez beaucoup de femmes africaines musulmanes ou non-muslmanes et non pas seulement pour les femmes sénégalaises et maliennes, même si cela se fait en cachette. De nombreuses femmes dépensent leur argent dans l'occultisme en recherchant des solutions rapides et faciles à leurs problèmes. Pire le maraboutisme a tellement pris de l'ampleur que le nombre de consultations se rapproche de celui de la médecine moderne. Des Marabouts qui profitent de l'ignorance et de la crédulité des femmes , qui les usent et les abusent par tous les moyens, cela est devenu courant de nos jours. Ces féticheurs bénéficient d'une propagande et d'une publicité gratuite au sein de la société; il y a le bouche à oreilles et aussi les espaces publicitaires dans les journaux et télévisions de la place. Installés souvent dans des endroits peu commodes de la ville, les marabouts sont retirés de la ville pour disent-ils se concentrer avec les esprits pour qui ils travaillent. Hommes, femmes se confient à eux pour divers problèmes cependant la gente féminine représente la clientèle principale. Beaucoup de ces clients de marabouts/féticheurs ont été victimes de viol, d'escroquerie et de chantages. Certaines savent qu'elles sont violées, d'autre par contre ne le savent pas et c'est naïvement qu'elles continuent de fréquenter leur marabout/féticheur car certains d'entre eux emploient des poudres envoûtantes, qui une fois inhalée par la cliente, cette dernière s'évanouit puis il peut passer à l'acte sexuel. Ces femmes qui vont consulter les marabouts sont souvent des femmes battues, malheureuses et accablées qui cherchent une solution auprès de ces charlatans. Ces femmes accourent vers eux parce que leur foyer va mal. ...Publié le :
7 juillet 2017Par:
Alhassan BogaAu Sénégal, en Guinée et au Mali surtout, mais en CI aussi, il est très fréquent que des femmes se rendent chez des marabouts pour essayer de régler des problèmes liés à leur vie sentimentale. Ces guérisseurs pour ne pas dire charlatans, profitent assez souvent de l'innocence de leurs clientes pour assouvir certains plaisirs sexuels. D'autres clientes sont (en plus) dépouillées de tous leurs biens. Après des soi-disant bains mystiques ou des massages nues, les marabouts disent aux femmes que leur ''djinn'' réclame autre chose et que leur sperme a le don de soigner les clientes crédules. Si la cliente refuse, elle est quelquefois droguée, puis (sauvagement)abusée sexellement. Par honte et pour éviter de ternir leur (propre) image, les victimes préfère passer l'éponge et les marabouts charlatans continuent ainsi d'abuser d'autres femmes. D'autres victimes racontent encore que le marabout charlatan a mit un liquide gluant dans leur vagin avec ses gros doigts aux ongles sales et que cela leur a créé des infections (vaginales) tellement graves...que leur gynéco n'y comprenait rien...Publié le :
7 juillet 2017Par:
Sylvie KayiMalgré les fins tragiques ou conséquences désastreuses des histoires de couple qui fonctionnent à base du gri-gri, les femmes togolaises continuent d’envouter leurs maris. Et les plus courants demeurent ce qu’on appelle dans le langage familier « gbontémi » traduit par « dis oui ». Une pratique qui possède des pouvoirs mystérieux et qui permettrait de « téléguider » le conjoint et de le faire manger dans le creux de la main. Les femmes togolaises sont très friandes des films Ibo (nigerians) qui inondent le marché togolais. Lesquels illustrent et traduisent les réalités africaines. Et au Togo, ces longs métrages sont suivis par 95% des femmes car étant diffusés sur Zion (une chaine chrétienne) et commentés en langue locale par le « tout feu tout flamme » Pasteur et Dr Luc Russel Adjaho qui n’est autre que le patron de cette chaine de télévision privée. Mais force est de constater que le phénomène prend du large et l’on a l’impression que ces scénarios qui mettent en avant-garde la sorcellerie, ne font que les divertir ou au pire, les encourager à recourir au maraboutage, une pratique qui n’est pas encore règlementée au Togo. En fait, les jeunes filles togolaises, de part leur nature, cherchent toujours une solution plus facile et rapide pour trouver le prince charmant. Fati, une demoiselle de 27 ans confie avoir rendu visite à des marabouts pour attirer des hommes vers elle, à plusieurs reprises. Mais ses tentatives sont restées vaines. « Je suis allée voir les marabouts pour que la chance me sourisse, mais aussi pour que les hommes me fassent la cour. Certains m’ont remis une potion et d’autres, une amulette. J’ai eu à faire toutes ces choses, mais jusqu’à présent, je suis seule. Je crois que le mieux c’est de croire en Dieu. Les histoires de marabout c’est une perte de temps ».Publié le :
7 juillet 2017Par:
Blanche KossiCertaines femmes togolaises font du fétichisme leur thé matinal. Jeunes comme adultes, elles sont toutes des clientes de ces hommes aux pouvoirs mystiques communément appelés marabouts (ou bokono en Ewé). Le phénomène est assez répandu dans toutes les régions du Togo. Les cas d’espèce, c’est surtout quand elles veulent en savoir un peu plus sur leur vie de couple. Elles y vont pour chercher un mari, mais aussi pour garder le Don Juan qu’elles ont déjà trouvé. Des fois, elles parviennent à leur fin, mais la plupart du temps, elles échouent. Ce qui ne les empêche pas de continuer à les consulter et à suivre à la lettre leurs recommandations, parfois au détriment de leur Bonheur.Le Togo est certes un pays où le christianisme domine, mais c’est aussi un pays où les gens sont très attachés aux croyances mystiques. Pour différentes raisons, les gens consultent des marabouts. Mais c’est à priori les femmes qui les consultent le plus souvent pour trouver des solutions à leurs problèmes de cœur. Elles sont des centaines de milliers de togolaises qui sont à la trentaine révolue et ont tout pour plaire mais n’ont pas toujours trouvé « les chaussures à leurs pieds ». Toutes, sans exception, veulent épouser un bon mari, l’homme idéal, le prince charmant, le bourreau des coeurs solitaires, peu importe le prix et le risque que cela doit comporter. Mais elles ignorent que le mariage n’est pas fait pour tout le monde. Pour pouvoir mettre toutes les chances de leur côté et trouver « un bon mari », nombreuses sont les togolaises qui s’en remettent aux féticheurs, marabouts, prophètes, pasteurs. Et si le hasard joue en leur faveur et qu’elles commencent par se faire appeler Madame X ou Y, elles consultent rapidement des devins pour garder ce « cadeau précieux » à elles seules. Ironie du sort, ces mariages sont toujours soldés par un fiasco. C’est le cas d’une femme qui avait jeté un sort à son mari pour que ce dernier ne regarde personne d’autre qu’elle.Publié le :
7 juillet 2017Par:
Awoulaba CoolUne catégorie de la clientèle des marabouts est constituée d’hommes qui viennent renouveler le talisman qui leur avait permis d’épouser leur femme. “Ce qu’on ignore, c’est que les talismans aussi ont une durée de vie. Quand ils arrivent à expiration, il faut les renouveler et les renforcer pour que l’effet escompté reste intact”, explique le même marabout. De son côté, Pa Seydi du Niger indique que la plupart des hommes qu’il reçoit pour des consultations sont des expatriés ou des messieurs qui doivent voyager. Ces dernières généralement craignent de perdre leurs épouses en les laissant derrière. “Ils viennent chercher les moyens mystiques pour ferrer leurs épouses,afin qu’elles ne pensent à aucun autre homme qu’eux”, révèle Pa Seydi . Iran Ndao ,prêcheur “c’est haram d’envoûter une personne” : Quelle est la position de l’islam dans tout cela, le célèbre prêcheur Iran Ndao répond “c’est haram.Il est interdit de marabouter une femme pour la posséder.C’est mauvais d’envoûter une femme pour la rendre serviable à merci” ,rouspète l’islamologue. Il précise que la pratique est répréhensible même dans le cadre d’un couple. “ Ceux qui détournent l’esprit de leurs épouses de façon à les maltraiter, tabasser, tromper, sans que celles-ci ne puissent broncher paieront leur acte”.Publié le :
7 juillet 2017Par:
Fatou DiagneEnvoûtement dans les couples, certains homes aussi deviennent champions: Le mystique a souvent été une affaire de femmes dans les couples.Mais depuis quelques temps ,la tendance a fortement changé de coté.Les hommes sont devenus champions dans ce domaine. Les hommes et le maraboutage : Que les femmes aillent cher les marabouts pour ferrer leurs maris est un secret de polichinelle. La peur d’avoir une coépouse ou de perdre sa place à cause d’elle est passée par là. Mais cette pratique n’est pas l’apanage des femmes .Les hommes mariés aussi s’y improvisent. Seules les raisons peuvent différer, mais l’objectif reste le même :avoir le conjoint à sa merci. Toutefois, on peut se demander ce qui pousse un homme à envoûter une femme qui est déjà son épouse depuis des années. Un cadre originaire du Mali dans une entreprise de la place, marié à trois épouses donne ses raisons à lui. “Mes deux épouses ne se connaissaient pas jusqu’à ce que je marie la troisième. J’ai réussi cette prouesse grâce à mon marabout. Parce que les femmes sont capables de tout, surtout quand vous songez à trouver une autre épouse. Ce n’est pas facile de les tromper, il faut être plus intelligent qu’elles, c’est tout”. Pour ne pas risquer de perdre sa femme, un jeune de 32 ans que je connais affirme: “J’avoue que j’ai cherché à envoûter ma femme.Mais pour la bonne cause .J’avais des problèmes avec elle et mon ménage risquait de voler en éclats.Alors pour sauver mon couple ,j’ai sollicité les services d’un marabout.Et il a remis l’ambiance des premiers mois du mariage.” Par crainte de perdre madame, les expatriés aussi s’y mettent. Selon un marabout d'Abidjan, ce qui est valable du côté des femmes l’est aussi chez les hommes . L’essentiel des clients qui se rendent chez ce marabout est constitué de prétendants à une seconde épouse. “Ils viennent me consulter afin que leur premières femme ne crée pas de problème quand elle apprendra qu’il lui a trouvé une coépouse.”Publié le :
7 juillet 2017Par:
Lago TapeSouvent, c'est la maman et la tante qui sont occupées à "gbasser"PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
7 juillet 2017Par:
Salamata Ba