Je suis assez interloquée par ce que je constate au Cameroun. Les couples ont développé une telle méfiance vis-à-vis l'un de l'autre que j'en suis étonnée. Les femmes ne savent pas combien gagnent leur mari - qu'elles appellent époux comme pour mieux les chosifier - Les hommes ne savent pas le salaire de leurs femmes - qu'ils appellent épouses avec un détachement administratif - Chacun cache à l'autre tout... On se guette, on se piège, on se ment à gogo... Et chacun y va de sa tromperie... Et chacun y va de ses mensonges sur tout, sur rien, sur l'endroit où il se trouve, sur ce qu'il fait de sa journée... Et chacun cherche à exploiter l'autre... Et c'est assez terrible... Parce que finalement, ils ne bâtissent pas ensemble, mais bien en séparé. La tendresse, la confiance, l'amitié, tout ces petits trucs qui consolident les liens semblent avoir foutu le camp... Et ils restent mariés en se détestant, en se mentant, en trichant... Il doit bien exister quelques exceptions à ce qui semble être la règle... Je le souhaite en tout cas... Parce que finalement, s'aimer réellement est la plus belle des choses.
Calixthe Beyala
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Alors pourquoi se marier si la confiance n'est ni mutuelle, ni profonde.Qui va accepter de se faire manipuler ? Sous peu, le marriage aura aucune valeur. Alors c'est quoi ? On vit ensemble et le jour qu'on s'aime plus ya pas palabre. On se separe avec sourire et la vie continue dans le calme et dans la paix. A+ 2/Pour une fois et la première d'ailleurs je partage le point de vue de Calixte Beyala qui a fait un descriptif des femmes camerounaises certes mais qui ressemblent à s'y méprendre aux autres africaines également qui peuple le continent hélas ! Oui la femme africaine dans le couple est chosifié et subalterne de l'homme, jamais sa partenaire, son amie mais plutôt la pondeuse celle dont le ventre assurera la lignée de monsieur. Pendant ce temps lui à le droit de tout faire sans aucune gêne y compris de venir lui coller des rejetons de ventre occasionnels et sans qu'elle bronche car sinon elle perdrait un gîte et le couvert ! La femme africaine est chosifiée par l'homme africain. La femme africaine est persuadée que le statut sociale défini par le MARIAGE lui suffit et elle ne se préoccupe pas du reste en somme. Les enfants seront éduqués si le papa donne l'argent et paie tout alors là oui il sera un bon père selon sa vision, mais c'est tout. Elle même ne s'investit pas réellement dans l'éducation de ses enfants puisqu'il y a soit une nounou pour ça qu'on va d'ailleurs exploiter sans relâche et une cuisinière qui fait la popote et parfois aussi soulage monsieur, et même dans les foyers qui sont moins nantis aussi on fera venir la cousine du village ou la parente d'un tel pour faire la boniche pour madame. Elle est mariée et cela lui suffit, elle est une épouse donc quelqu'une, elle a mis des enfants au monde donc mère et cette considération suffit amplement. Elle préfère le salon de coiffure et son tailleur à qui elle peut raconter ce qui la dérange, mais c'est tout. Ses copines savent qu'elle n'est pas heureuse comme elles mêmes aussi mais elles sont ensembles à critiquer leurs maris et les maitresses de ces derniers qu'elles ne quitteront jamais pourtant car sinon elles perdraient leurs conforts matériels, la considération d'épouse et mère donc pas question.Elle est figurante et tel les meubles dans la vie de son cher époux qui ne partage rien ou pas grand chose avec elle. Elle est madame un tel et c'est le summum alors quoi vouloir de plus, puisqu'elle a tout déjà tel quel ! Pourquoi se fatiguer à chercher à s'entendre ou modifier son statut qui lui ferait tout perdre, elle n'est pas folle non plus, elle sait bien que c'est cela la condition de la femme en Afrique. Avant elle sa mère l'a vécu ainsi et la mère de sa mère aussi et celle de sa grand mère tout autant alors elle éduquera sa fille à elle de la même manière et sa petite fille suivra le schéma afin que rien ne change et que l'homme africain SOIT ET DEMEURE LE MAITRE CAR TEL EST LE CREDO DE LA SOCIÉTÉ AFRICAINE ET RIEN NE DOIT VENIR CHANGER CELA... Ce n'est pas celle-là que l'on avait trainée dans la boue ici il n'y a pas encore un mois? Une question: est-ce que aujourd'hui on se mari par amour? La femme regarde d'abord ce que l'homme pourra lui donner après le mariage. Aujourd'hui dans mon village les mères ne veulent pas que leurs fils se marient. Mais elles applaudissent des 2 mains lorsque leurs filles décrochent l'homme très riche. "On se guette, on se piège, on se ment à gogo... Et chacun y va de sa tromperie... Et chacun y va de ses mensonges sur tout, sur rien, sur l'endroit où il se trouve, sur ce qu'il fait de sa journée... Et chacun cherche à exploiter l'autre... etc. etc." Voilà que "la" Beyala se décrit et se plaint d'elle-même ? Pourquoi donc les femmes africaines sont elles plus nombreuses dans les églises, les mosquées et aux levées de corps ? En grande partie, elles ont tout simplement besoin de sortir, car la vie des femmes africaines mariées est triste. Le mari africain lui, rentre toujours à des heures impossibles après minuit ou au petit matin quand il ne découche pas carrément de la maison. En effet, bonne éducation oblige, on verra difficilement une femme africaine mariée (ou pas), sortir la nuit pour se promener, rendre visite aux ami(e)s et rentrer après minuit ou au petit matin, comme le font bon nombres d'hommes africains mariés ou vivant en couple. Est-ce à dire que "le couple" n'existe pas encore en Afrique ? Oui, les couples africains vivent côte à côte et pas ensemble du tout. Par exemple, il parait que la Première Dame Thérèse Houphouet avait demandé un jour au président Houphouet-Boigny si tous ses ministres étaient des célibataires... et feu le PR Houphouet lui avait alors répondu qu'ils étaient tous légalement, religieusement et coutumièrement mariés. C'est ainsi donc que Madame Thérèse Houphouet avait exigé de voir tous les ministres d'Houphouet-Boigny, toujours accompagnés de leur femmes respectives, pour toutes les réceptions à la Présidence. Bref, cette histoire confirme bien la solitude des femmes africaines mariées, qui vont trouver dans la religion et les funérailles, leurs uniques occasions de sorties, parce que les maris africains laissent leurs femmes a la maison pour sortir avec leurs copines et maitresses... Oui, les couples africains vivent côte à côte et pas ensemble du tout. Tout cela est bien triste et lamentable! Oui, beaucoup de couples africains vivent côte à côte et pas ensemble: Ce n'est en effet un secret pour personne. L'art d'aimer se conjugue difficilement avec beaucoup d'africains. Pour beaucoup d'hommes, traditions et habitudes obligent, ils continuent de prendre la femme africaine pour une "gardienne" de foyer (pendant que le mari africain visite ses maitresses et ses amis ou les rencontrent dans les maquis), l’africaine est une "servante" pour tenir la maison propre et une "pondeuse" pour faire des enfants. Quant à la femme africaine aussi, elle considère le plus souvent l'homme en general et le mari tout juste comme un "bailleur de fonds". Elle ne l'aime qu'en fonction de son revenu, et de tout ce qu'il peut lui donner. L'erreur des hommes africains est de se lier de préférence à une femme callipyge qu’ils croient aimer. Mais moins de 2 ans après le mariage et après avoir assouvi tous ses instincts sexuels, l'homme africain sera odieux envers son épouse (qu'il ira même jusqu'à battre copieusement pour un oui ou un non) et il ira chasser sous d'autres cieux d'autres femmes... Bref, comme on le constate, la plupart des africaines et des africains aiment et se marient ou se mettent en couple à partir de critères (vraiment) superficiels et artificiels: l'argent et les grosses fesses de la femme. La crise des couples africains est donc bien visible de nos jours. Les gens se marient, vivent côte à côte et pas ensemble du tout. C’est ainsi que la crise entre les deux partenaires semble inévitable et éclate toujours à court ou moyen terme. Lorsque j’étais étudiant-stagiaire de l'Institut National Polytechnique FHB à la Compagnie « Esso Exploration » qui exploite le gisement pétrolier off-shore de Grand-Bassam, cette société octroyait une assurance-décès à tous ses employés. En cas de décès de l’employé, Esso verse un capital décès à la veuve, une rente de survie à la veuve, et une rente aux orphelins jusqu’à 21 ans, ou 25 ans s’ils poursuivent des études. Je me souviens bien que c’est uniquement les employés européens qui en parlaient à leurs femmes. Tous les employés africains eux, cachaient tous, l’existence de l’assurance-décès à leurs femmes : « Je ne veux pas lui donner de mauvaises idées ou bien l'idée aux parents de ma femme de me tuer pour les millions de l'assurance. Ma femme peut me tuer pour faire main-basse sur les millions de l’assurance-décès ou alors, ce sont ses parents qui le feront… ». Je ne sais pas si c’est le contexte africain de pauvreté qui fait que la plupart des hommes africain pensent qu’il est beaucoup plus prudent de cacher son assurance-décès plutôt que d’en parler à leur femme (qui sera alors tentée de les éliminer) pour s’accaparer de leurs biens et des millions de l’assurance-décès. En effet, en Afrique, une (courte) maladie qui vous emporte rapidement est bien vite arrivée. Et, cela n’arrive pas qu’aux autres ! Quand Calixte n'est pas en train de défendre (pour des raisons alimentaires) les dictateurs Gbagbo, Khadafi, Bongo, Biya, Sassou et N'guema, ce qu'elle écrit a du sens...Les occidentaux eux célèbrent des mariages gays (chose inimaginable au Cameroun et dans le reste de l'Afrique), mais ils font beaucoup de bruit à cause d'un homme qui (en Europe ou aux States) se permet (ouvertement) d'avoir une maitresse. Quelle différence sociale ou culturelle! la femme africaine est pourtant comme Anne Sinclair,(la femme blanche) qui acceptait les frasques de son mari volage "Strauss-Kahn" sans bruit (mais la femme africaine n'a pas de quoi lui prendre de grands avocats quand même!). Quand la (jeune) servante de maison se plaint des assauts sexuels nocturnes du mari africain, la femme africaine la rabroue et la chasse (de la maison) en la traitant de fille mal éduquée, accepte les enfants qu'il fait « dehors » expliquant à ses amies qu'elle ne veut pas séparer ses enfants de leur frère ou de leur so-eur. Il amène une deuxième femme à la maison? la femme africaine préfère ça aux promenades nocturnes incessantes du père de ses enfants qui découche souvent(de toute manière ce n'est pas le premier polygame !). Quand le mari africain bastonne sauvagement sa femme, c'est elle qui s'agenouille pour lui demander pardon (de l'avoir offensé pour qu'il la bastonne). Bref, c'est pour vous dire que la femme africaine (la camerounaise ou l'ivoirienne, en tout cas! et aussi beaucoup de femmes musulmanes du monde entier) est extraordinaire. Elle est programmée pour être obéissante, soumise au mari africain et ne manque pas de l'être quelque soit l'horreur de la situation!!! Cherchez l'erreur...
Publié le :
3 mai 2017Par:
Choisir entre le mariage et célibat