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Au Nigeria, la comédie "The Wedding Party" pulvérise tous les records

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Il a suffi de deux semaines à ce film, toujours à l'affiche, pour pulvériser le précédent record du cinéma nigérian, détenu jusqu'ici par A trip to Jamaica, 179 millions de nairas, sorti lui aussi en 2016. Une année décidément faste pour Nollywood, l'industrie cinématographique nigériane, deuxième producteur de films au monde après Bollywood. 
Grâce au succès des films locaux, la part du cinéma nigérian au box-office national atteint ainsi 30% en 2016. C'est deux fois plus qu'en 2015. Une hausse significative due au choix du public de privilégier les films locaux.
Plus fort qu'Hollywood
"Tout est une question de qualité" affirme Mo Abudu, producteur exécutif du film. "Nous avons souhaité réaliser un film de haute qualité, dont n'importe quel Nigérian serait fier et pour lequel il serait heureux de dépenser son argent durement gagné" déclare-t-il au site This Day.
Pari réussi. Avec ses 400 millions de nairas de recettes, The Wedding Party fait mieux que les blockbusters américains comme Batman vs. Superman, 140 millions de nairas, Captain America, 119 millions ou Suicide Squad, 116 millions. Une première pour un film nigérian qui signe une volonté de professionnaliser le secteur.
 
Terminés, les films à 20 000 dollars réalisés en quelques semaines comme c'était le cas dans les années 80, à la naissance de Nollywood. Avec près de 2000 films par an et un public estimé à 150 millions de spectateurs, le cinéma nigérian voit les choses en grand. Le thriller The CEO, attendu au printemps 2016 en est le parfait exemple. Plus d'un million de dollars de budget pour cette superproduction qui entend elle aussi rivaliser avec les films hollywoodiens.
Made in Nigeria
 
Acclamé par la critique, The Wedding Party continue d'attirer les foules. Une exportation dans d'autres pays anglophones comme l'Afrique du Sud ou le Ghana et une diffusion internationale sur Netflix sont également au programme. 
Un engouement qui pour la réalisatrice du film, Kemi Adetiba, s'explique par un scénario rythmé et des personnages authentiques qui parlent à tous les Nigérians. "C'est une chose de réussir, mais c'en est une autre de casser la baraque", raconte-t-elle à l'AFP.
"La chose la plus importante pour nous était de raconter une histoire nigériane. L'histoire d'amour est universelle, mais nous n'avons pas essayé de jouer comme dans un film de Hollywood", explique Kemi Adetiba. "Nous voulions que les gens puissent se dire: "tiens, on dirait ma mère, on dirait ma tante" Et c'est ce qui s'est passé!" déclare celle qui, forte de son succès, entend inspirer le plus grand nombre de femmes à réaliser leurs rêves.



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