Persona non grata dans le paysage politique français, Dominique Strauss-Kahn (DSK) vient trouver un second souffle au Sénégal. En effet, l'ancien Directeur du Fmi, Domique Strauss-Khan aurait été coopté comme consultant par l'État Sénégalais pour l'aider à chercher des fonds dans le monde. Il faut dire que l'homme bénéficie d'un carnet d'adresse monstre et d'une véritable connaissance du monde des affaires. Des éléments qui après le scandale dont il a fait l'objet, lui ont permis de se relancer dans le consulting en Afrique. Il est aujourd'hui installé en Tunisie.
Pour les besoins de cette nouvelle vie Dominique Strauss-Khan a opté pour s'associer avec Therry Leyne, un homme d'affaires franco-israélien, dans un fonds d'investissement créé en octobre 2013, Lsk (Leyne-Strauss Khan) rebaptisé Lsk and Partners.
Cependant, il faut dire que le choix de cette nouvelle vie ne fait pas vraiment l'unanimité. Contactés par Walfadjiri, d'anciens fonctionnaires internationaux estiment que les services de consulting qu'offre DSK vont à l'encontre du Legal Department du Fonds monétaire international. «On ne peut pas avoir servi le FMI en face des pays africains et se retrouver aujourdhui à côté des pays africains en face du Fmi. C'est totalement interdit par le Fonds» clament ces voix qui préfèrent rester tapis dans l'ombre. Serait-ce que l'homme fait encore peur ?
Cependant, il faut dire que le choix de cette nouvelle vie ne fait pas vraiment l'unanimité. Contactés par Walfadjiri, d'anciens fonctionnaires internationaux estiment que les services de consulting qu'offre DSK vont à l'encontre du Legal Department du Fonds monétaire international. «On ne peut pas avoir servi le FMI en face des pays africains et se retrouver aujourdhui à côté des pays africains en face du Fmi. C'est totalement interdit par le Fonds» clament ces voix qui préfèrent rester tapis dans l'ombre. Serait-ce que l'homme fait encore peur ?
La vérité, c'est qu'il n'a plus son aura d'antan, mais DSK reste aujourd'hui, du fait de son affiliation au conseil représentatif des institution juives de France ( Crif), de son allégeance à Israël un personnage bénéficiant d'un support réel et d'une certaine influence, bien qu'amoindrie.
Serait-ce une bonne pioche pour le Sénégal ? On aurait plus tendance à croire que le Sénégal est plutôt une bonne pioche pour DSK. Ce sulfureux personnage sera payé à coup de centaines de mille, voir même de millions d'euros pour peu, sinon rien.
Negronews
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Henry Kissinger aimait répéter: «Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême.» De César à Napoléon en passant par Mao, Kennedy, Clinton, Berlusconi, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac (trois présidents de la république française parmi bien d’autres…), … [Dominique Strauss-Kahn], la phrase culte de l’ancien secrétaire d’État américain est entrée dans les annales de l’histoire. Mais il ne faudrait pas généraliser. De Gaulle, par exemple, n’avait – dit-on – d’yeux que pour Yvonne, son épouse. Il semblerait aussi que les leaders féminins n’ont pas une libido incontrôlée contrairement aux hommes de pouvoir, sauf par exemple Catherine II de Russie, connue pour ses multiples conquêtes masculines – On inverse les rôles quand un viol ou l'inceste se produit, on culpabilise les victimes. L’homme est "excusé" à cause de sa prétendue nature sexuelle qui le rendrait impulsif. Ce qui est démenti par la proximité, en général, de l’agresseur avec sa victime (qui dans le cas de l'ibnceste est la soeur ou la fille du criminal)et le caractère, souvent, prémédité du viol ou de l'inceste. Ce "miroir" leur est renvoyé par le policier qui ne prendra pas au sérieux les plaintes, le juge qui poussera victimes et agresseurs à une "entente à l’amiable" (surtout dans les cas d'inceste), plutôt que de constituer la preuve et accélérer la poursuite. Le VIOL est ainsi "banalisé". Le VIOL n’est pas un acte sexuel, mais sa négation. C’est en même temps, un déni de la personne, de son identité, de sa volonté. La victime devient "une chose", un objet, qu’on use et dont on abuse. Il faut que cela cesse. Apprenons à nos jeunes ce qu’est la sexualité. La version ultime de l’intimité. L’une des expériences humaines les plus épanouissantes et jouissives que Dieu nous ait donnée de vivre. Parlons-leur de la notion de "consentement" et de la disposition mentale et physique comme préalables à cette expérience enrichissante qu’est la découverte de son corps et celui de l’autre, que nous avons choisi , comme partenaire. Cultivons chez nos jeunes un "regard critique" face à la pornographie qui devient de plus en plus "hard". Rien n’est réel ni naturel dans un "film porno". Tout est réinventé et surdimensionné, la femme et l’homme sont réduits dans un jeu caricatural de la "pute salope" et la "brute". La pornographie n’est en aucun cas une alternative à la réalité.Trois lettres que le violeur ignore.... Non ! Ça veut dire Non ! Arrêtons de dire, comme dans nos chansons que les femmes sont des "---"...et qu’elles disent non pour dire oui. Non ! Ça veut dire Non ! Même lorsqu’il est murmuré et timide. Nos filles doivent le savoir . Et nos garçons doivent l’accepter. Aux DSK africains: Le viol n’est pas un acte sexuel : c’est un crime. Le VIOL ce n’est pas juste une affaire de testostérone, ou un simple malentendu.Cela concerne la société, dans son ensemble. Et comme toute situation sociétale, la réalité se présente avec son éventail de complexités. Nous affrontons, en nous attaquant à ce fléau, à ce qu’il y a de plus difficile à vaincre chez l’être humain : les Mentalités, les Croyances et les Préjugés. - Seules l’éducation, la sensibilisation et la coercition sont les armes appropriées, pour extirper cette culture du VIOL de nos mentalités. Un autre défi est une loi non écrite, celle du silence... La peur accompagne les femmes avant, pendant et après le VIOL. De la peur d’être victime à la peur paralysante de la victime, sidérée par ce déversement de haine subite, la victime, dans la majorité des cas, ne portera pas plainte, par crainte du regard de la société et des menaces de l’agresseur qui la plupart du temps est une personne connue, voire intime. Cela commence par de manière anodine, des remarques insistantes, une main baladeuse...Le harcèlement sexuel n’aboutit pas nécessairement au VIOL. Par contre, souvent les VIOLS (incestueux)commis par les proches ou quelqu’un de l’entourage des victimes sont précédés de harcèlement.Nous avons de la difficulté, en Afrique, à établir les frontières, entre blagues, compliments et harcèlements. Pendant que dans certains pays, ceci est régi par des lois claires.Nous avons une vision archaïque de la femme, encore en 2017, certains hommes et femmes croient que la conjointe peut mériter une sanction physique de son époux si ce dernier trouve à redire de son comportement. Un repas raté, une désobéissance à une consigne, etc.Par extension, le VIOL est perçu comme une "conséquence" ou une "punition". Me souviens bien du 25 janvier 2010, DSK était l'invité d'honneur de la traditionnelle "galette des rois" qui réunit chaque année les économistes et employés français du FMI, de la Banque Interaméricaine de Développement et de la Banque mondiale". (Les français du FMI et de la BM invitent aussi les employés africains francophones du FMI et de la BM à leur traditionnelle "galette des rois"). Le FMI et la BM sont deux institutions qui se font face, au coeur de la capitale américaine, pour ceux qui connaissent bien Washington, DC... L'événement n'a pas d'importance autre que celle de réunir ces "exilés volontaires"... DSK y était cependant attendu comme une « vedette ». "Deux heures avant la petite fête, il a appelé pour annuler sa venue : "Je suis grippé", assurait-il. Ce n'est qu'ensuite, en lisant la presse française, que nous avons tous fait le rapprochement...". Ce jour-là ont en effet débarqué à Washington le commissaire de police Jean-Christophe Lagarde, adjoint de la sécurité publique dans le département du Nord, Fabrice Paszkowski, un riche entrepreneur du Pas-de-Calais, et une jeune femme que ce dernier présente comme sa "collaboratrice", Jade, une prostituée des bars de Dominique Alderweireld, alias "Dodo la Saumure". "L'affaire du Carleton" ne faisait que commencer... "Aucun autre client n'aurait jamais osé faire ça": Le récit de « Jade » se poursuit dans la chambre d'hôtel de DSK. Elle ne peut réprimer ses larmes. Le Tribunal l'invite à poursuivre. "Quand j'ai tourné le dos à DSK, j'ai subi une pénétration (anale) qui ne m'a pas été demandée. Je n'ai pas eu le temps de dire non. Chaque fois que je vois sa photo, je revis cet "empalement" qui me déchire. Pour Jade, son comportement prouve qu'il connaissait son statut de prostituée, ce que DSK a toujours nié... Le Wall Street Journal révèle, le 18 octobre 2008, qu'une enquête interne a été ouverte au FMI pour savoir si DSK fait preuve de favoritisme au sein de l'organisation en faveur de sa "maîtresse" Piroska Nagy, ancienne responsable du département Afrique du FMI. Cette dernière l'accuse d'avoir abusé de sa position dans une lettre envoyée aux enquêteurs : « Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. […] Je ne savais que faire ; ainsi que je vous l'ai dit, j'avais le sentiment que j'étais perdante si j'acceptais, et perdante si je refusais […]. Pour ce que cela peut valoir, je pense que M. Strauss-Kahn est un leader brillant […]. C'est également un homme agressif […]. Je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu apte à diriger une institution où des femmes travaillent sous ses ordres. » Réputé « homme à femmes »et qualifié de « drague[ur] » de manière « très lourde, très appuyée » par la ministre Aurélie Filippetti, DSK présente publiquement ses excuses à son épouse Anne Sinclair, ainsi qu'au personnel du FMI pour avoir fait « une erreur de jugement » en ayant eu cette liaison et, le 25 octobre 2008, il est "disculpé" (car on est en pleine crise financière mondiale) par l'enquête du FMI, dont le doyen du conseil d'administration souligne toutefois qu'il a commis des actes « regrettables et reflétant une grave erreur de jugement». À ce sujet, le journaliste Jean Quatremer écrit en 2007 : « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant […], il frôle souvent le "harcèlement" et le "viol". Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France) ». Ce n'est qu'en mai 2011, à la suite de l'affaire Piroska Nagy, que le harcèlement devient un motif de licenciement au FMI.
Publié le :
2 avril 2017Par:
Samb Leuk