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Etalons: comment franchir cette pyramide égyptienne?

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Ils étaient seize au départ, ils ne sont plus que quatre dans le fameux carré d’as. A l’issue de l’essorage du premier tour et les matches couperet des quarts de finale, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 reprend du service. Après donc 72 heures de pause qui ont permis aux quatre demi-finalistes de recharger les accus, de se ressourcer avant d’aborder la dernière ligne droite.
 
Comme toute CAN, cette édition gabonaise a eu son lot de surprises, petites ou grandes avec les éliminations, jugées précoces par certains, de gros bras du foot africain comme le vainqueur en titre ivoirien, l’organisateur gabonais, le superfavori sénégalais ou encore la RDC, l’Algérie du ballon d’or africain Riyad Mahrez ou le Maroc d’Hervé Renard.
Au bout du compte, qu’on le veuille ou pas, ce sont les plus méritants qui ont arraché les quatre tickets des demi-finales, pas forcément les plus talentueux, mais ceux-là qui ont le plus envie d’aller loin dans la course au sacre continental. Et c’est le Burkina Faso qui ouvre le bal ce soir face à l’Egypte. Autant dire un air de déjà vu : il y a en effet une vingtaine d’années, les Etalons et les Pharaons d’Egypte s’étaient rencontrés à ce stade de la compétition que le Burkina avait abritée.
Résultat au bout de 90 mn de jeu, deux à zéro en faveur des visiteurs venus des bords du Nil. Alors l’expérience et la fraîcheur physique ont sans doute manqué aux poulains du sorcier blanc Philippe Troussier qui sortaient d’un épuisant quart de finale contre la Tunisie, finalement battue à l’issue des tirs aux buts (8-7).
Curieusement, c’est la même Tunisie qu’on a retrouvée cette année, même si cette fois les Etalons ont sorti les Aigles sans coup férir.
L’histoire donc semble se répéter, mais en mieux. Deux décennies après, les données ne sont plus vraiment les mêmes. Entre-temps, l’Egypte, après trois sacres consécutifs, a connu une petite éclipse avant de refaire surface tandis que les Burkinabè sont à leur 5e participation d’affilée avec un parcours exceptionnel en 2013 ponctué par une place de vice-champion devant le Nigeria. De nombreux artisans de cette aventure sont toujours dans l’équipe. Le onze national a donc gagné en maturité, en expérience et il n’y a qu’à revivre les quatre prestations qu’ils ont eues lors de la phase de poules pour s’en convaincre.
Premier du groupe A devant le Cameroun, le Gabon et la Guinée-Bissau avec une victoire nette et sans bavure face aux Aigles de Carthage, il ne leur reste qu’à franchir la pyramide égyptienne pour aller arracher le graal.
Il est vrai que l’adversaire du jour est particulièrement coriace avec une défense intraitable et la cage du gardien de but El Hadary restée inviolée jusque-là.
On se surprend certes à rêver, mais on aurait tort de penser que ce sera facile. Au demeurant, à cette étape toutes les victoires sont douloureuses, mais elle est possible si le capitaine Charles Kaboré et ses camarades sont aussi appliqués qu’ils l’ont été le samedi passé, s’ils expurgent de leur jeu de nombreux déchets (passes imprécises, mauvaises relances, problèmes de placement) et surtout s’ils en ont vraiment envie.
Ils ont les moyens de retirer la couronne des Pharaons. Les Etalons plus que jamais ont leur avenir entre leurs sabots. Ce serait malheureux s’ils s’arrêtaient en si bon chemin.
 
Adama Ouédraogo Damiss
 

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