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CAN 2017 : La plus pimentée de l'histoire ?

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Qui vaincra en finale le 5 février ? Faites vos jeux ! La Coupe d'Afrique des nations 2017 débute samedi et les prétendants au titre n'ont jamais été aussi nombreux: la Côte d'Ivoire tenante du titre, le Gabon, pays-hôte au climat politique sensible, l'Algérie de Riyad Mahrez ou encore le Cameroun et le Sénégal.
"Le Gabon va être gâté avec sa CAN! Quand on voit les quatre groupes, c'est très équilibré. On ne voit pas qui va pouvoir s'imposer", confie à l'AFP Gernot Rohr, sélectionneur du Nigeria, seule nation majeure qui manque finalement à l'appel.
Le plateau a de quoi faire saliver. La Côte d'Ivoire a conservé l'ossature l'ayant menée au sacre en 2015 et reste un "rouleau compresseur", de l'aveu de son ancien sélectionneur Hervé Renard, même si elle a perdu deux joueurs-clés avec Yaya Touré (retraite) et Gervinho (forfait).
Renard, sacré avec les Ivoiriens en 2015 et précédemment avec la Zambie en 2012, est cette fois sur le banc du Maroc. Pour un 3e titre avec trois sélections différentes ?
Le Français à la chemise blanche ne sera pas le seul à vouloir déloger ses anciens "Elephants". Le Gabon, qui a l'avantage de jouer devant son public, rêve d'accrocher un titre à son palmarès. C'est possible si le meilleur attaquant du continent, Pierre-Emerick Aubameyang, évolue au même niveau qu'au Borussia Dortmund.
Le Gabon doit cependant gérer des problèmes politiques (appel au boycott de la CAN par l'opposition) et purement sportifs avec l'arrivée tardive en novembre du nouveau coach espagnol José Antonio Camacho, en remplacement du Portugais Jorge Costa.
L'Algérie, qui possède un arsenal offensif de choix autour de son Ballon d'Or africain Riyad Mahrez, le Ghana finaliste en 2015, le Cameroun et le Sénégal font également partie des favoris, voire l'Egypte, nation la plus titrée de l'histoire et déterminée à faire un retour fracassant après son absence lors des trois dernières éditions.
"Ce sera très ouvert, on ne peut pas dire qu'il y a un favori absolu même s'il y a peut-être une ou deux équipes dont on pense qu'ils ne pourront pas la gagner, la Guinée-Bissau et le Zimbabwe", décortique encore Rohr, reconverti consultant sur beIN Sports, diffuseur officiel de la compétition. "Mais on ne sait jamais, il y a toujours une surprise", confie-t-il, gardant en tête le souvenir de la Zambie, sacrée contre toute attente en 2012.
Les Ivoiriens sont tombés dans le "groupe de la mort", la poule C, qui comprend le Maroc de Renard, ambitieux malgré les absents (Belhanda, Boufal...), la RD Congo, 3e de la dernière édition, et le Togo de l'expérimenté Claude Le Roy, avec Emmanuel Adebayor (32 ans), sans club depuis l'été dernier.
L'Algérie aussi aura un programme relevé dans le groupe B avec le Sénégal de Sadio Mané (Liverpool), meilleure nation africaine au classement Fifa grâce à un parcours sans faute lors des éliminatoires, et la Tunisie, qui participera à sa 13e CAN consécutive, sous les ordres du Franco-Polonais Henry Kasperczak.
Le Gabon (groupe A) devra se méfier du Cameroun, toutefois amputé de plusieurs éléments majeurs (dont Matip), et dans un degré moindre du Burkina Faso, finaliste en 2013.
Le Ghana des frères Ayew et de l'inusable Asamoah Gyan, toujours placé dans le dernier carré mais jamais sacré lors des cinq dernières éditions, ferraillera avec l'Egypte pour la première place du groupe D. Attention toutefois au Mali d'Alain Giresse, voire à l'Ouganda, de retour dans la compétition après 39 ans d'absence.
Avec un niveau si homogène, qu'est-ce qui peut faire la différence ? "Cela tombe à un moment très particulier de la saison, début janvier: je pense que c'est l'équipe qui physiquement sera le mieux qui fera la différence, car pour le reste, sincèrement, pour moi, c'est très équilibré", explique à l'AFP l'ancien sélectionneur du Mali, Patrice Carteron.
Pour Rohr, le "mental" sera déterminant. "Avec la pression, l'enjeu de ce tournoi, il faut garder la tête froide tout en étant extrêmement motivé et très discipliné pour ne pas se faire sanctionner bêtement par des coups de pied arrêtés ou des suspensions", juge-t-il.
Qui craquera le premier ?

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