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Mes vérités du 30 mai 2020 : La Côte d’Ivoire que nous voulons

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La semaine dernière, dans ces mêmes colonnes, nous parlions des nombreuses réalisations qui ont changé de façon nette et significative le visage de la Côte d’Ivoire. Mais il y a eu des gens, pour parler comme un jeune confrère: ‘’des négateurs patentés’’, pour nier les faits, mais surtout pour nous présenter comme des laudateurs du régime. Pourtant, il n’y a pas de honte à faire les louanges des personnes qui travaillent à faire bouger les lignes, à repousser les frontières du développement en Côte d’Ivoire et, surtout, à œuvrer pour la paix en Côte d’Ivoire. C’est cette Côte d’Ivoire que nous voulons. Nous ne cesserons de saluer les efforts des tenants actuels du pouvoir qui se battent au quotidien pour améliorer nos conditions de vie. On n’est pas encore arrivé à la terre promise, mais on y a été conduit aux portes. On a été sorti de la captivité du sous-développement et placé dans le cercle des pays pré-émergents. En fouillant dans les documents de London stock exchange, la Bourse de Londres, vous verrez bien que la Côte d’Ivoire figure au nombre de ces pays. Depuis Félix Houphouët-Boigny, on a eu du mal à trouver une équipe pour nous faire rêver d’un pays où coulent le lait et le miel en abondance, jusqu’à l’actuel pouvoir en place. C’est vrai qu’il y a eu l’épisode Henri Konan Bédié qui aurait pu marcher dans les pas du père fondateur. Son discours-programme, ponctué par ‘’Oui nous le pouvons’’ ; ‘’ses douze travaux de l’Éléphant d’Afrique’’ et son slogan, ‘’le progrès pour tous, le bonheur pour chacun’’, nous avaient fait rêver. Malheureusement, il n’a pas su transformer l’essai. Tout est devenu chimère lorsqu’il s’est trompé de combat. Il a fallu attendre l’arrivée du Président Ouattara pour voir un regain d’activité dans notre pays qui renouait ainsi avec le développement et avec un climat de paix. Nous pensons qu’il n’y a pas de débat sur les actions du Chef de l’État, sauf mauvaise foi. C’est cette Côte d’Ivoire pour qui nous poussons et continuerons de pousser la chansonnette, tous les jours, que nous voulons voir prospérer. La difficulté majeure demeure dans la transformation des ressources humaines. Mais elle peut être surmontée. On a vu certains Ivoiriens adopter de nouveaux comportements. Il y a de plus en plus des personnes intègres dans nos administrations. Des hommes à cheval sur des principes. Mais on peut faire mieux pour une grande Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il est impératif qu’on réussisse la transformation de certains Ivoiriens qui, après la décennie au pouvoir des refondateurs, ont pris le pli de la paresse et se sont abandonnés à toutes les luxures. Leurs réflexes sont là pour nous le démontrer. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre sans suer. Pour eux, à quoi bon travailler ? Le gouvernement doit se promener de maison en maison, après une bonne division euclidienne, pour partager les milliers de milliards du budget. C’est cela leur conception. Il faut les entendre souvent parler ! Nous ne voulons plus d’un tel pays. C’est la tâche la plus ardue qui attend celui qui succèdera au Président Ouattara. Des bases ont été posées. Mais il faut faire davantage pour faire naître le nouvel ‘’homo-ivoirienus’’, c’est-à-dire le nouvel homme ivoirien. Un véritable citoyen, un homme conscient. Cela nous évitera peut-être des drames comme la mort du Pr Adonis-Koffy Laurence, de son époux et de leur fils, fauchés par le véhicule de jeunes insouciants. Il serait bon, à notre avis, de revoir les textes sur la conduite en état d’ivresse et beaucoup d’autres choses sur le code routier. Il faut un dispositif qui intègre, par exemple, les propriétaires de débits de boissons, de sorte à freiner tout le monde. Finissons-en avec les derniers avatars, les reliques du passage des refondateurs, avec leur lot de jeunes brouteurs qui ont fait tant de mal au pays ! Pour la poursuite de cette œuvre immense, le pays ne doit pas retomber aux mains de ceux qui n’ont pas su le faire marcher dans la voie du développement. Sortez du schéma Bor (Bédié ou rien) ou Gor (Gbagbo ou rien). Concernant ces derniers, nous voulons juste rappeler que la Cour pénale internationale n’a fait qu’alléger les mesures de la liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo. Beaucoup pensent que c’est un pas vers sa libération, mais retournons dans l’histoire de la justice pour savoir qu’un revirement est encore possible. Leur redonner le pouvoir ferait de nous de vrais masos. Or, nous ne le sommes pas. C’est pourquoi nous devons nous inscrire dans la continuité des actions de l’actuel Président, si nous aspirons vraiment au bonheur, à la prospérité et à la paix, bref à la Côte d’Ivoire que nous voulons. Que l’Esprit Saint qui descend dimanche nous inspire et nous guide. Bonne fête de la Pentecôte ! . 
 
Etienne Aboua, in Fraternité Matin du samedi 30 mai 2020
 
 



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