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Mes vérités du 23 mai 2020 : Amnésie, Covid 19 et liberté d’expression

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En raison de la célébration de l’Aid el fitr, ayant occasionnée la non parution des journaux samedi, nous vous proposons, aujourd’hui, de manière exceptionnelle, la réflexion que nous avions menée pour vous.
Que c’est bon la mauvaise foi ! Avec elle, on peut jouer les amnésiques pour pérorer et claironner en disant que rien n’a été fait en Côte d’Ivoire depuis 2011. Avec elle, on peut ne pas reconnaître les mérites d’un individu. On peut dire toutes les balivernes qu’on veut et refuser de voir les changements enregistrés dans notre pays depuis 2011. On a oublié les récurrentes et exaspérantes pressions d’eau au sud d’Abidjan. Demandons à ceux qui habitent Marcory ou Koumassi remblais, demandons aussi aux habitants de Marcory Cnps II ou Champroux, demandons aux habitants de Port-Bouët, ils vous diront aujourd’hui leur joie de voir l’eau couler abondamment dans leur robinet. Quel calvaire n’ont-ils pas connu ? Le Président Ouattara et son gouvernement ont mis fin à leur souffrance en 2012. Ils peuvent se débarrasser de leurs suppresseurs qui faisaient grimper leur facture d’électricité. La solution était tout près d’Abidjan. Mais les Refondateurs qui rêvent de revenir au pouvoir n’ont pas pu faire circuler l’eau de Bonoua, d’où est originaire leur égérie, à Abidjan. On a aussi oublié l’état de nos routes avant 2011. Prenons de notre temps et baladons-nous du nord au sud, de l’est à l’ouest de la capitale économique. Le changement est net. Il y a même de nouvelles routes qui sont créées pour connecter les communes plus facilement. Une nouvelle est en train d’être construite pour relier Abobo secteur Sodeci à Cocody-Angré. Regardons le travail abattu à Koumassi par le maire Ibrahim Cissé Bacongo. Cette commune si méprisée fait aujourd’hui pâlir d’envie. On y circule allégrement et les voies sont de plus en plus propres. Rien à voir avec le ‘’Koumassi poto-poto’’ qu’on a connu.  Jetons aussi un coup d’œil à l’intérieur du pays, on verra les réalisations ici et là. Les voies bitumées sur lesquelles on peut rouler tranquillement pour aller à Gagnoa, Daoukro, Ferké et bien d’autres villes. C’est vrai qu’il y a encore des actions à poser et il y en aura d’ailleurs toujours. Mais reconnaissons qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a meilleure mine. Reconnaissons que des efforts ont été fait pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens. Ne soyons pas ces amnésiques dont la perte de mémoire provient de la mauvaise foi. 
La lutte contre le coronavirus meublera encore notre quotidien. Nous avons assisté, la semaine dernière, à un allègement des mesures de restriction du Grand Abidjan. Le gouvernement, dans l’ordre normal des choses, a décidé de la levée du couvre-feu, de la réouverture des maquis et restaurants, de la reprise des cours. Il y a eu des gens pour crier au loup. Pour eux, cet allègement aurait eu pour conséquence une flambée des cas. Mais à voir l’évolution des chiffres, nous sommes restés dans la même proportion que lorsque nous étions sous ses mesures. Jeudi par exemple, sur un échantillon de 1055, il y a eu 70 nouveaux cas, soit, 6,6% des échantillons prélevés. Mercredi, sur 840 personnes testées, on a noté 78 nouveaux cas, moins de 10% de l’échantillon. On peut remonter dans les chiffres depuis la levée des mesures et l’on verra qu’il n’y a pas un grand changement. Pourquoi donc le gouvernement devrait-il maintenir les Ivoiriens dans la restriction ? Comme nous l’avons dit la semaine dernière, il faut apprendre, malheureusement, à vivre avec cette maladie, jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé. Nous devons revoir nos habitudes et comprendre que chacun, à son niveau, peut briser la chaîne de contamination en respectant les gestes barrières. Arrêtons de nous défausser sur le gouvernement et soyons les premiers censeurs de ceux qui ne veulent pas respecter les mesures édictées. C’est ensemble que nous arriverons à contenir le virus. Dans cette lutte, il n’y a pas le gouvernement d’un côté et la population, de l’autre. 
Nous terminerons notre rendez-vous hebdomadaire par l’affaire Serges Koffi alias Koffi le drone. Nous n’avons compris l’attitude de certains partis de l’opposition. Ils crient au manque de liberté d’expression dans une affaire où le concerné a diffusé de fausses informations sur les réseaux sociaux qui ont troublé l’ordre public. Pourquoi fait-on un amalgame ? Ce n’est pas parce qu’il y a la liberté d’expression qu’on va raconter n’importe quoi. Est-ce cela faire de l’opposition ? Il faut retenir une chose, la Côte d’Ivoire n’est pas une pétaudière. Il y a des lois qui régissent le pays. Tous ceux qui véhiculent ce genre de messages doivent subir la rigueur de la loi. La liberté n’est pas le libertinage, elle est l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite. Continuons de laver nos mains et nos têtes pour adopter de nouveaux comportements. Bonne fête de l’Aid el fitr !  
Etienne Aboua in Fraternité Matin du 25 mai 2020
 
 
 
 
 



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