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Carnet de voyage : Sotchi, la petite ville russe qui attire des millions de touristes

Publié le :

Notre envoyé spécial Issouf Kamagaté en compagnie de l ‘Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Russie, SEM Roger Gnango

La distance qui sépare Moscou de Sotchi est de 1360 Km. Il fallu deux heures de vol pour rallier cette ville dont on est dit qu’elle est l’une des plus petites mais attrayante à mes yeux (regard à partir du hublot de l‘avion). La ville est située au bord de la mer Noire. Elle a même accueilli les JO d'hiver en 2014. Dans cette ville, les touristes sont séduits par Le parc national boisé, une zone protégée qui s'étend sur 1 937 km² dans les montagnes du Caucase  et aussi Krasnaya Polyana est une grande station de ski située à environ 70 km dans les terres.
Une fois à l’aéroport de Sotchi, le temps est clément (18 dégré). Le taxi que nous empruntons pour regagner notre hôtel (Hôtel terminal Adler), nous pose un problème. Le chauffeur ne parle que le Russe, nous essayons par hasard de lui parler en anglais, la langue passe partout. Mais à Sotchi comme dans toutes autres villes, les Russes communique avec leurs étrangers à travers une application « google translate ». Dès que vous exprimez vos besoins dans votre langage, le message est automatiquement traduit en Russe. 
La même situation s’est posée au comptoir de notre hôtel. Le gérant a souhaité que nous payions par carte de crédit ou en Rouble, alors que nous avions que des Euros. Finalement nos avons trouvé un terrain d’entente. A l’écran de notre télévision, dans la chambre de séjour,  les chaînes sont tous en langue russe, on arrive à comprendre le message des journalistes qu’à travers les images et vidéos que nous voyons.
A Sotchi, En plus des Russes, on y trouve d’autres nationalités les Ukrainiens, Biélorusses, Arméniens, Géorgiens, Grecs, Oubykhs, Tatars, Abkhazes, Adyguéens, qui parlent correctement la langue russe.Quatre-vingts pour cent de la population est de religion orthodoxe. Dans le centre ville, il existe une église catholique Saint-Simon-et-Saint-Thadée, construite en style néo-gothique. Ainsi que de mosquée, dont l’une delle a été construite avec le soutien des Émirats arabes.  
Le lendemain de notre arrivée, nous nous somme rendus dans une banque de la place pour les changes. Durant tout le parcours nous ne voyons aucun noir. Seul nous qui attirons la curiosité. « D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que font-ils ici » c’est peut-être l’idée qu’ils font de nous, en épiant leur visage. A Sotchi, les hôtes sont serviables, une servitude à profit. Car, des taximans n’hésitent parfois à nous accoster pour mettre à notre disposition des taxis à des prix abordables.  De l’hôtel au centre olympique où doit se tenir le sommet Russie Afrique, le prix du taxi fixe 300 à 1000 Rouble (soit près de10000 FCFA), alors qu’à côté il ya un arrêt de bus. Le ticket du bus est à 30 Rouble (300 FCFA), mais pour être à l’heure, il est préférable d’emprunter un taxi, à cause de l’embouteillage.
A Sotchi, nous ne maîtrisons pas les mets. Par mesure de prudence, on souhaite aller dans un Kfc ou Burger king, des plats « passe partout ». Même quand nous visitons un restaura nt de la ville, la nourriture que la plupart des noirs comme nous choisissent ce sont le haricot melangé au riz avec de la soupe ou les purées de pomme de terre. Mais, la viande et le poisson sont mangés partout.
Les Russes ici sont réservés, mais dès que vous les approchez, ils n’hésitent pas à s’ouvrir, comme par exemple solliciter leur aide pour prendre une photo ou encore pour se renseigner sur un lieu. Dans une de nos promenades, nous cherchions un taxi pour regagner notre hôtel. Nous nous sommes rendus dans une auberge pour demander à la concierge de commander un taxi pour nous, à travers l’application Yandex, puisque nous n’avions pas la connexion internet. En moins de 5 minutes, le taxi est là. Quelle réactivité !
Ici, on a aussi des gnambros. Mais ils sont plus professionnels et sans machette. Lorsque vous voulez emprunter un taxi à une gare, vous vous adressez directement au gnambro qui vous guide vers le taxi à emprunter selon le prix. Les rues sont animées par les bruits de véhicules et de train, mais les Sotchois sont disciplinés dans les marches ou promenades. Chacun semble presser pour regagner son lieu de travail ou pour vaquer à ses occupations. Sur es autoroutes, lorsque vous arpentez la bandes blanches, l’automobiliste est tenu de s’arrêter. « Même si cette loi est votée en Côte d’Ivoire, aucun chauffeur ne va l’appliquer à cause de l’indiscipline », faisons nous savoir à un chauffeur de taxi, qui a marqué son étonnement. 
Par exemple pour rallier mon hôtel au lieu du forum  par le bus soit, notre interlocuteur Nicolas nous a donné 4 différents numéros (125, 125C, 55, 25) qui font l’itinéraire. Lorsque nous voyons un bus nous déroulons notre liste pour voir si le numéro du bus y figure. Nous avons  emprunté une à deux fois le 55 à l’aller. Mais au retour il a brusquement changé d’itinéraire, pour la deuxième fois, à cause de l’arrivée des Chefs d’Etat africains venus prendre part au sommet Russie-Afrique. Nous nous sommes égarés.  Nous descendons du bus pour nous renseigner, on nous conseille d’emprunter un 55 à nouveau. Nous insistons pour dire que ce numéro ne va pas à Adler RGD parce que nous l’avions déjà emprunté. Le chauffeur s’irrite. En réalité Adler est comme une section ou quartier comme le quartier Niangon à Yopougon ou Ananerais. Alors un imbroglio nait entre le chauffeur et moi. Des passagers rient sous cape, réalisant que je ne maîtrise pas la ville. Mais nous connaissons l’emplacement géographique de notre hôtel, ainsi que de la gare de métro jouxtant le centre commercial RGD.
Issouf Kamagaté de retour  de Sotchi
 



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