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Politique

Dix ans de pouvoir d’Alassane Ouattara : Les appréciations de leaders de la société civile africaine(2eme Partie)

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Dans un peu plus d’une année, la Côte d’Ivoire sera à l’heure de l’élection présidentielle. A cette échéance, il faudra trouver un successeur à l’actuel chef de l’État, Alassane Ouattara qui aura alors passé dix ans à la tête de la Côte d’Ivoire, après son élection en 2010,  suivie de sa réélection en 2015. C’est déjà l’heure du bilan pour certains. Nous avons rencontré, à ce propos, des leaders de la société civile de pays de la sous-région ouest-africaine. Il s’agit notamment du Burkina, du Mali, du Togo, de la Guinée Conakry et du Sénégal. Et voici ce que les uns et les autres nous ont confié.
 
Pasteur Komi Edoh,
leader du Mouvement Martin Luther King (MMLK), de la société civile togolaise
« La Côte d’Ivoire est toujours assise sur un volcan en matière de réconciliation nationale »
A sa prise de fonction en 2011 après son élection controversée en 2010, ADO et la coalition du RHDP qui le portait avaient affaire à trois chantiers prioritaires. Le premier était celui de la réconciliation, le deuxième, sécuritaire, et le troisième, celui du redressement économique.
Au cours de son premier mandat, il est à noter que la réconciliation n’a pas pu être concrétisée, étant donné que la justice était manifestement partiale, orientée contre le camp Gbagbo. Les arrestations de Laurent Koudou Gbagbo, de Charles Blé Goudé et de Mme Simone Ehivet Gbagbo n’ont jamais permis de mettre une couche de ciment d’unité sur les maux de la Côte d’Ivoire. La réconciliation en a pâti. Même les travaux de la Commission de réconciliation chapeautée par l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, ont été un leurre. ADO présente donc un bilan triste en matière de réconciliation sous ses deux mandats, même si une lueur d’espoir pointe à l’horizon avec la libération de Mme Simone Gbagbo après son amnistie et les libérations conditionnelles de MM. Gbagbo et Blé Goudé (même si ces derniers ne sont toujours pas rentrés au bercail). Le chantier de la réconciliation dans ce pays est bâclé. Il y a encore de l’étincelle dans l’air, d’autant plus que ces derniers mois, le camp présidentiel a affiché des divergences profondes avec les pro-Bédié et les pro-Soro. Le syndrome de la violence est toujours présent dans cet Etat ouest-africain, même si certains réfugiés politiques (pro-Gbagbo) sont rentrés au pays. Les dix ans de gouvernance ADO ont consacré l’impunité sur le plan politique et une justice des vainqueurs après le soutien de l’actuel camp présidentiel aux rebelles au plus fort du bras armé 2002-2011 dans la première puissance économique de l’UEMOA.  
La Côte d’Ivoire demeure assise sur un volcan en matière de réconciliation nationale. Une réconciliation qui demeure, d’ailleurs, une illusion. Une donne qui engendre des frustrations légitimes. Ce qui fait redouter le pire en 2020 de la part de plusieurs observateurs avisés de la scène politique ivoirienne, d’autant plus qu’une troisième candidature de M. Ouattara en 2020 ouvrirait une boîte de Pandore. 
Sur le plan sécuritaire, une grande confusion demeure autour du processus DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) en Côte d’Ivoire, après la période 2002-2011. Le chantier sécuritaire demeure très vaste, même si à l’heure actuelle, on assiste à une sorte d’accalmie. Le pays n’est pas encore sécurisé durablement. Les mutineries successives de ces dernières années en sont une preuve patente. Le côté républicain des Forces armées de la Côte d’Ivoire reste à reconstruire, malgré l’appui des Nations Unies. Il urge de s’attaquer efficacement à ce chantier prioritaire pour chasser les vieux démons, surtout en cette fin de second quinquennat de l’ancien haut fonctionnaire du FMI.
Des réussites économiques 
Soyons objectifs ! L’économie ivoirienne était presque exsangue, asphyxiée quand le Président ADO a pris le pouvoir, au lendemain de la sanglante crise militaro-politique, avec un pays coupé en deux. ADO a pu redresser efficacement la barre, avec un taux de croissance enviable dans la zone UEMOA et CEDEAO de l’ordre de 8%, même si cela n’a pas encore d’impacts durables sur le panier de la ménagère. Saluons à ce titre l’ouverture de divers chantiers d’industrialisation, sur le plan sanitaire et social, la multiplication des chantiers routiers et ferroviaires d’envergure avec le soutien entre autres de Paris, etc. La Côte d’Ivoire sous ADO (économiste de formation ayant fait ses preuves au FMI et à la tête de la BCEAO) a connu un boom économique, a pu diversifier ses partenariats économiques, même si Paris demeure son partenaire historique et privilégié. ADO a changé la physionomie économique de la Côte d’Ivoire en l’espace de dix ans de gouvernance. 
En gros, en terme de bilan sur le plan de la réconciliation, ADO peut être gratifié d’une note de 3/10, 4/10 sur le plan sécuritaire et 7/10 en économie (en attendant de lutter durablement contre la pauvreté). ADO briguera-t-il en 2020 un troisième mandat ? La réponse à cette question est capitale, parce qu’elle aura des répercussions indéniables en matière de réconciliation, sécuritaire et économique. Un choix judicieux de sa part s’avère utile pour faire la place à une nouvelle génération de gouvernants. 
Dans un peu plus d’une année, la Côte d’Ivoire sera à l’heure de l’élection présidentielle. A cette échéance, il faudra trouver un successeur à l’actuel chef de l’État, Alassane Ouattara qui aura alors passé dix ans à la tête de la Côte d’Ivoire, après son élection en 2010,  suivie de sa réélection en 2015. C’est déjà l’heure du bilan pour certains. Nous avons rencontré, à ce propos, des leaders de la société civile de pays de la sous-région ouest-africaine. Il s’agit notamment du Burkina, du Mali, du Togo, de la Guinée Conakry et du Sénégal. Et voici ce que les uns et les autres nous ont confié.
 
Pasteur Komi Edoh,
leader du Mouvement Martin Luther King (MMLK), de la société civile togolaise
« La Côte d’Ivoire est toujours assise sur un volcan en matière de réconciliation nationale »
A sa prise de fonction en 2011 après son élection controversée en 2010, ADO et la coalition du RHDP qui le portait avaient affaire à trois chantiers prioritaires. Le premier était celui de la réconciliation, le deuxième, sécuritaire, et le troisième, celui du redressement économique.
Au cours de son premier mandat, il est à noter que la réconciliation n’a pas pu être concrétisée, étant donné que la justice était manifestement partiale, orientée contre le camp Gbagbo. Les arrestations de Laurent Koudou Gbagbo, de Charles Blé Goudé et de Mme Simone Ehivet Gbagbo n’ont jamais permis de mettre une couche de ciment d’unité sur les maux de la Côte d’Ivoire. La réconciliation en a pâti. Même les travaux de la Commission de réconciliation chapeautée par l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, ont été un leurre. ADO présente donc un bilan triste en matière de réconciliation sous ses deux mandats, même si une lueur d’espoir pointe à l’horizon avec la libération de Mme Simone Gbagbo après son amnistie et les libérations conditionnelles de MM. Gbagbo et Blé Goudé (même si ces derniers ne sont toujours pas rentrés au bercail). Le chantier de la réconciliation dans ce pays est bâclé. Il y a encore de l’étincelle dans l’air, d’autant plus que ces derniers mois, le camp présidentiel a affiché des divergences profondes avec les pro-Bédié et les pro-Soro. Le syndrome de la violence est toujours présent dans cet Etat ouest-africain, même si certains réfugiés politiques (pro-Gbagbo) sont rentrés au pays. Les dix ans de gouvernance ADO ont consacré l’impunité sur le plan politique et une justice des vainqueurs après le soutien de l’actuel camp présidentiel aux rebelles au plus fort du bras armé 2002-2011 dans la première puissance économique de l’UEMOA.  
La Côte d’Ivoire demeure assise sur un volcan en matière de réconciliation nationale. Une réconciliation qui demeure, d’ailleurs, une illusion. Une donne qui engendre des frustrations légitimes. Ce qui fait redouter le pire en 2020 de la part de plusieurs observateurs avisés de la scène politique ivoirienne, d’autant plus qu’une troisième candidature de M. Ouattara en 2020 ouvrirait une boîte de Pandore. 
Sur le plan sécuritaire, une grande confusion demeure autour du processus DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) en Côte d’Ivoire, après la période 2002-2011. Le chantier sécuritaire demeure très vaste, même si à l’heure actuelle, on assiste à une sorte d’accalmie. Le pays n’est pas encore sécurisé durablement. Les mutineries successives de ces dernières années en sont une preuve patente. Le côté républicain des Forces armées de la Côte d’Ivoire reste à reconstruire, malgré l’appui des Nations Unies. Il urge de s’attaquer efficacement à ce chantier prioritaire pour chasser les vieux démons, surtout en cette fin de second quinquennat de l’ancien haut fonctionnaire du FMI.
Des réussites économiques 
Soyons objectifs ! L’économie ivoirienne était presque exsangue, asphyxiée quand le Président ADO a pris le pouvoir, au lendemain de la sanglante crise militaro-politique, avec un pays coupé en deux. ADO a pu redresser efficacement la barre, avec un taux de croissance enviable dans la zone UEMOA et CEDEAO de l’ordre de 8%, même si cela n’a pas encore d’impacts durables sur le panier de la ménagère. Saluons à ce titre l’ouverture de divers chantiers d’industrialisation, sur le plan sanitaire et social, la multiplication des chantiers routiers et ferroviaires d’envergure avec le soutien entre autres de Paris, etc. La Côte d’Ivoire sous ADO (économiste de formation ayant fait ses preuves au FMI et à la tête de la BCEAO) a connu un boom économique, a pu diversifier ses partenariats économiques, même si Paris demeure son partenaire historique et privilégié. ADO a changé la physionomie économique de la Côte d’Ivoire en l’espace de dix ans de gouvernance. 
En gros, en terme de bilan sur le plan de la réconciliation, ADO peut être gratifié d’une note de 3/10, 4/10 sur le plan sécuritaire et 7/10 en économie (en attendant de lutter durablement contre la pauvreté). ADO briguera-t-il en 2020 un troisième mandat ? La réponse à cette question est capitale, parce qu’elle aura des répercussions indéniables en matière de réconciliation, sécuritaire et économique. Un choix judicieux de sa part s’avère utile pour faire la place à une nouvelle génération de gouvernants.  
 
 
Dor Alpha Abdoulaye Diallo,
vice-président du Conseil national des Organisations de la Société civile Guinéenne (CNOSCG), chargé des questions économiques et président de la Coalition ‘’Publiez- ce que vous payez Guinée’’.
Le défi de l’alternance politique en 2020
« En abordant la question sur le bilan du président Ouattara, nous pouvons répondre sur trois points : le bilan économique, ensuite le bilan politique et social.
Pour le bilan économique, nous disons que, du fait de sa formation et de ses fonctions, Alassane Ouattara, il a pu véritablement relever l’économie de son pays après une décennie de perturbations. Il a réussi véritablement, avec son carnet d’adresses, à relever l’économie ivoirienne. Depuis belle lurette, il est reconnu comme étant un économiste émérite qui a fait ses preuves sous le régime du président Houphouët Boigny en tant que Premier ministre. Durant son mandat, il a prouvé qu’il est un homme d’Etat capable de redorer le blason de l’économie ivoirienne qui était d’ailleurs le poumon de l’économie de l’Afrique de l’Ouest en dehors du Nigéria (…). Aujourd’hui, ce pays, sur le plan de l’agriculture, sur le plan du négoce des matières premières, surtout ceux agricoles et sur le plan de la transformation et de l’agro-business, connaît une réelle réussite sous Alassane Ouattara. Cela a permis de donner un souffle aux citoyens pour permettre à l’Ivoirien moyen de se prendre en charge.
Sur le plan politique, Alassane Ouattara est un symbole de persévérance et d’efficacité politique. Il a réussi à sortir de la phase du mépris, de la discrimination, de la ségrégation,  pour forger son leadership et à maintenir le cap politique par rapport à son idéal. Il a réussi tant bien que mal à s’imposer comme un leader capable de réunir les ivoiriens autour d’un idéal. Il a su réunir, au cours de ses deux mandats, la famille du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix) et à agrandir cette famille politique. Le fait d’avoir réussi à enterrer la hache de guerre avec Bédié d’ailleurs a été une grande réussite pour Ouattara. Maintenant le défi majeur sur le plan politique est de favoriser justement l’élan démocratique qu’il a cimenté en Côte-d’Ivoire. C’est-à-dire l’alternance politique. Il faut qu’il puisse concrétiser l’élan d’Africain modèle, capable de se surpasser et qu’il persévère dans sa logique d’alternance en 2020. C’est en cela qu’il aura toute sa valeur et servira de modèle dans la sous-région. Il faut que sa personne soit au-dessus de la mêlée pour organiser des élections libres et transparentes afin de favoriser l’alternance démocratique en Côte-d’Ivoire. Cela va enraciner d’avantage la démocratie, renforcer les valeurs démocratiques mais aussi préserver l’image de l’homme aux yeux de l’Afrique et du reste du monde.
Sur le plan social, qu’il n’est pas très facile de le dissocier du bilan politique, l’arsenal politico-juridique est presque à son terme. Cela a permis de semer les graines de la réconciliation. Le fait que Gbagbo et Blé Goudé soient acquittés et que Simone Gbagbo retrouve sa liberté avec beaucoup de leurs proches constitue un socle de cohésion sociale qui renaît. Mais tout cela va être renforcé par le comportement que le président Ouattara aura vis-à-vis des prochaines élections. S’il les organise comme il convient, il aura réussi à relever la Côte d’Ivoire et à semer les graines d’une réconciliation nationale. Pour que l’économie garde le cap, il faudrait que la cohésion sociale aussi puisse suivre cet élan. C’est en cela que la Côte-d’Ivoire va être véritablement une locomotive dans la sous-région CEDEAO. Nous le souhaitons sérieusement, parce que nous ne voulons pas de conflits postélectoraux dans notre sous-région ».
 
 
 
Assane KONE,
Président du Groupement des associations pour le développement et l’Egalite (Mali)
 
Ado n’a pas su réconcilier les Ivoiriens
 
Je commenterai les dix ans du mandat d’Alassane Dramane Ouattara en deux temps.
Arrivé à la tête de la Côte d’Ivoire après une crise qui a duré dix ans, Ado sur le plan économique a relancé le pays, en ce sens que tous les signaux de l’économie ivoirienne sont au vert. Il a facilité la relance de l’économie de la Côte d’Ivoire qui est aujourd’hui dynamique. Ado a su donner un sang nouveau après dix ans de crise. La question qu’on se pose aujourd’hui, c’est de savoir si cette économie dite galopante fait le bonheur de tous les Ivoiriens.  Quoi qu’on dise, il y a beaucoup de grincement de dents vis-à-vis de la politique libérale après cette politique socialiste sous  l’ancien président Laurent Gbagbo. Cette différence de politique fait que le peuple ne sent pas trop de secousse économique. Les gens disent qu’en Côte d’Ivoire ça va, mais en réalité la vie est très difficile à cause de la politique de Ado. 
Ce que je déplore chez Alassane, c’est qu’il n’a pu réconcilier les Ivoiriens. A ce niveau, sa première faute a été d’envoyer l’ancien président Laurent Gbagbo à la CPI. Cela témoigne fondamentalement de son échec dans la réconciliation en Côte d’Ivoire.  À mon avis, s’il avait gardé Laurent en Côte d’Ivoire, il allait pouvoir lui parler au nom de la réconciliation. Voilà qu’aujourd’hui, il s’est ridiculisé puisque la CPI n’a pas condamné le monsieur. Dieu a fait qu’Ado sort très diminué de ce procès. 
On a toujours l’impression que la crise est d’actualité en Côte d’Ivoire. Si toutes les parties étaient contre Laurent Gbagbo, aujourd’hui, tous sont contre Alassane Ouattara. Ses alliés Soro Guillaume, Henri Konan Bédié lui ont tourné le dos. Ceci est la preuve que le président Ouattara n’a pu marquer  ce grand coup de la réconciliation des Ivoiriens ».  
 
 
 
 
 
Oumar Diarra
Secrétaire général de l’Union malienne des jeunes leaders du Mali 
 
Ado mène la Côte d’Ivoire vers le droit chemin
 
« Vous savez, la Côte d’Ivoire vient de très loin. À l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, le pays était presque à terre. Rien n’était sûr. Les investisseurs avaient fui le pays laissant les ivoiriens à leur triste sort. Ceux-là qui l’ont aidé à venir au pouvoir, ont fait en sorte que les investisseurs se sont vite retournés. Comme vous le savez, le développement, c’est les investissements. Aujourd’hui, beaucoup a été fait dans ce pays dans tous les secteurs de développement. La croissance a aussi augmenté. Les Ivoiriens, du moins la plupart, sont fiers de leur président qui, malgré un contexte difficile, a su positionner la Côte d’Ivoire et la faire respecter sur le plan international. On à l’impression que ce pays n’a pas connu la guerre tant les chantiers sont ouverts partout. 
Sur le plan de la réconciliation, beaucoup a été fait même s’il reste des choses à parfaire. Vous avez dû remarquer la libération de l’ancienne Première Dame qui était en détention après son procès. Ado lui a gracié. Cela a été un signal fort et a donné un coup d’accélérateur à la réconciliation. S’agissant de Laurent Gbagbo, il a été libéré par la CPI même si, pour l’heure, il ne peut rentrer chez lui en Côte d’Ivoire. Ce que je crains, c’est les guéguerres entre Ouattara, Soro, Henri Konan Bédié. Les déclarations et positionnements des uns et des autres et les petits coups bas risquent d’être durs si les esprits ne se calment pas.    
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Ado, quoi qu’on puisse lui reprocher, est en train de mener la Côte d’Ivoire vers le droit chemin. Et, c’est aux Ivoiriens de l’aider dans cette tâche. Parce qu’aujourd’hui, il ne sert à rien de réveiller les vieux démons et de replonger le pays dans des problèmes qui ne profitent à personne. 
En résumé, je dirai que les Ivoiriens n’ont qu’à se ressaisir, se donner les mains pour une Côte d’Ivoire unie, prospère ».  
 
 
La redaction
 
 



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