Comment le CFA permet à Mamadou Koulibaly de ne pas disparaître dans les profondeurs de l’histoire.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mamadou Koulibaly fut ministre des finances, puis président de l’Assemblée Nationale sous gbagbo pendant 10 ans.
Expert en rhétoriques simples et incendiaires, Mamadou Koulibaly menaçait l’armée française sous mandat onusien d’interposition, que sa mission en Côte d'Ivoire sera « un bourbier pour les Français…Le Viêt Nam ne sera rien par rapport à ce que nous allons faire ici.». Mais celui qui s’improvisait ainsi en gros-bras et haranguer de foule au verbe haut, n’avait pas grand-chose à offrir en terme de courage, et quand les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) d’Alassane Ouattara sont entrées dans Abidjan, pour la dernière bataille qui allait conduire à la capture du boucher d’Abidjan, Mamadou Koulibaly est un de premiers dignitaires du régime à s’enfuir vers le Ghana.
C’est justement pendant son exil au Ghana, où il passait beaucoup de temps avec ma soeur camerounaise, Nathalie…....., responsable marketing d’une multinationale des télécoms, qu’il a échafaudé son plan. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’arrestation de son camarade laurent gbagbo et des autres responsables du parti sont pour lui une véritable aubaine, du pain béni. C’est donc par pure calcul politicien qu’il est un des premiers opposants à reconnaître le président Ouattara nouvellement élu. Son calcul est simple : mettre la main sur le FPI de gbagbo qui dispose d’un bon réservoir de militants et s’imposer comme l’unique figure de l’opposition.
Sa tentative d’OPA (Offre Publique d’Achat) sur le FPI de gbagbo ayant échoué, il passe au plan B: prendre la place de gbagbo, sans le parti de l’ex-président. Autrement dit, reprendre à son compte les thématiques qui ont fait la popularité de gbagbo : anticolonialisme et panafricanisme. Après avoir échoué à rassembler en Côte d’Ivoire autour du fait que gbagbo n’était en réalité qu’un imposteur en terme d’anticolonialisme, il se lance dans la conquête de l’extérieur. Échec total dans la diaspora ivoirienne en Europe et aux USA où il a multiplié conférences publics et rencontres avec la presse. Il a même effectué un voyage au Cameroun, temple de la gbagbosphère, où le mensonge du criminel de guerre a parfaitement fonctionné. Mamadou Koulibaly est aujourd’hui à la tête de son propre parti. Leader (Liberté et démocratie pour la République) est réellement ce qu’on appellerait un parti politique unipersonnel. De dirigeants de ce parti on ne connaît que Mamadou koulibaly et personne d’autre. L’Ivoirien qui peut nous donner le nom de trois responsables de leader est un génie.
Voilà donc celui qui s’est érigé en pape de l’anti-cfa. Pour lui ses positions sur le sujet seraient des fatwas (décrets) religieux que les autres n’auraient plus qu’à exécuter. Sous gbagbo, il n’était que le nordiste et le Dioula de service ; le faire valoir, avec Abou Dramane Sangaré, que le régime profondément dioulaphobe présentait comme la preuve de ce qu’il n’en était rien de sa barbarie envers les ressortissants du nord de la Côte d’Ivoire.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mamadou Koulibaly fut ministre des finances, puis président de l’Assemblée Nationale sous gbagbo pendant 10 ans.
Expert en rhétoriques simples et incendiaires, Mamadou Koulibaly menaçait l’armée française sous mandat onusien d’interposition, que sa mission en Côte d'Ivoire sera « un bourbier pour les Français…Le Viêt Nam ne sera rien par rapport à ce que nous allons faire ici.». Mais celui qui s’improvisait ainsi en gros-bras et haranguer de foule au verbe haut, n’avait pas grand-chose à offrir en terme de courage, et quand les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) d’Alassane Ouattara sont entrées dans Abidjan, pour la dernière bataille qui allait conduire à la capture du boucher d’Abidjan, Mamadou Koulibaly est un de premiers dignitaires du régime à s’enfuir vers le Ghana.
C’est justement pendant son exil au Ghana, où il passait beaucoup de temps avec ma soeur camerounaise, Nathalie…....., responsable marketing d’une multinationale des télécoms, qu’il a échafaudé son plan. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’arrestation de son camarade laurent gbagbo et des autres responsables du parti sont pour lui une véritable aubaine, du pain béni. C’est donc par pure calcul politicien qu’il est un des premiers opposants à reconnaître le président Ouattara nouvellement élu. Son calcul est simple : mettre la main sur le FPI de gbagbo qui dispose d’un bon réservoir de militants et s’imposer comme l’unique figure de l’opposition.
Sa tentative d’OPA (Offre Publique d’Achat) sur le FPI de gbagbo ayant échoué, il passe au plan B: prendre la place de gbagbo, sans le parti de l’ex-président. Autrement dit, reprendre à son compte les thématiques qui ont fait la popularité de gbagbo : anticolonialisme et panafricanisme. Après avoir échoué à rassembler en Côte d’Ivoire autour du fait que gbagbo n’était en réalité qu’un imposteur en terme d’anticolonialisme, il se lance dans la conquête de l’extérieur. Échec total dans la diaspora ivoirienne en Europe et aux USA où il a multiplié conférences publics et rencontres avec la presse. Il a même effectué un voyage au Cameroun, temple de la gbagbosphère, où le mensonge du criminel de guerre a parfaitement fonctionné. Mamadou Koulibaly est aujourd’hui à la tête de son propre parti. Leader (Liberté et démocratie pour la République) est réellement ce qu’on appellerait un parti politique unipersonnel. De dirigeants de ce parti on ne connaît que Mamadou koulibaly et personne d’autre. L’Ivoirien qui peut nous donner le nom de trois responsables de leader est un génie.
Voilà donc celui qui s’est érigé en pape de l’anti-cfa. Pour lui ses positions sur le sujet seraient des fatwas (décrets) religieux que les autres n’auraient plus qu’à exécuter. Sous gbagbo, il n’était que le nordiste et le Dioula de service ; le faire valoir, avec Abou Dramane Sangaré, que le régime profondément dioulaphobe présentait comme la preuve de ce qu’il n’en était rien de sa barbarie envers les ressortissants du nord de la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui, grâce au filon de l’anti-cfa très populaire, il se sent revivre, malgré le fait que cela ne lui rapporte rien dans les urnes, son parti restant largué très loin derrière, lors de toutes les échéances électorales de ces dernières années.
De conviction, Mamadou Koulibaly n’en a aucune. Pour sa propre gloriole et pour ses intérêts personnels étriqués, lui, Dioula et musulman n’a t-il pas milité dans le parti notoirement dioulaphobe et antimusulman du criminel de guerre Gbagbo.
De conviction, Mamadou Koulibaly n’en a aucune. Pour sa propre gloriole et pour ses intérêts personnels étriqués, lui, Dioula et musulman n’a t-il pas milité dans le parti notoirement dioulaphobe et antimusulman du criminel de guerre Gbagbo.
A-t-il jamais démissionné quand les escadrons de la mort sont entrés en action, massacrant épisodiquement des milliers de dioulas et/ou musulmans comme lui?
En termes d’indignité, Mamadou Koulibaly n’a pas son semblable sur la scène politique planétaire. Rester des années à jouer le Dioula de service et à avaler les couleuvres et toutes sortes d’humiliations de la part de ses camarades de parti dont certains s’interrogeaient publiquement sur ce que « ce Dioula fait parmi nous ? », il n’y a que Mamadou Koulibaly pour le faire. Que dire du poste de président de l’Assemblée Nationale qu’il a conservé des années durant, malgré la condescendance avec laquelle il était traité par la méprisante députée Simone Gbagbo, par ailleurs 1ère Dame.
En termes d’indignité, Mamadou Koulibaly n’a pas son semblable sur la scène politique planétaire. Rester des années à jouer le Dioula de service et à avaler les couleuvres et toutes sortes d’humiliations de la part de ses camarades de parti dont certains s’interrogeaient publiquement sur ce que « ce Dioula fait parmi nous ? », il n’y a que Mamadou Koulibaly pour le faire. Que dire du poste de président de l’Assemblée Nationale qu’il a conservé des années durant, malgré la condescendance avec laquelle il était traité par la méprisante députée Simone Gbagbo, par ailleurs 1ère Dame.
