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Politique

Le syndrome d’Hubris, la folie du pouvoir et l’armée

Publié le :

«La soif de pouvoir est celle qui s’éteint la dernière dans le coeur de l’homme.»
Machiavel
Déformation professionnelle exige, j’ai intitulé cette contribution «Le syndrome d’Hubris ou la maladie du pouvoir». Ce titre barbant, j’en conviens, correspond à une notion grecque qui se traduit souvent par «démesure» et une certaine «folie des hommes tentés de rivaliser avec les dieux». Cette pathologie, appelée aussi «folie du pouvoir», a été décrite par David Owen, médecin et ancien ministre des Affaires étrangères britannique, chez un certain nombre de dirigeants chez qui le pouvoir a complètement changé la personnalité.
Cette véritable mutation n’est pas spécifique aux chefs d’Etat, mais peut aliéner même un responsable de bureau fraîchement nommé et qui, du jour au lendemain, oublie d’où il vient.David Owen a décrit 14 symptômes de ce qu’il nomme syndrome d’Hubris. Et pour être diagnostiqué porteur de ce syndrome, il faut présenter au minimum trois symptômes sur les 14. Permettez-moi de vous en citer quelques-uns :
1- Inclination narcissique à voir le monde comme une arène où exercer son pouvoir et rechercher la gloire.
2- Confiance excessive en son propre jugement et mépris pour les critiques et les conseils d’autrui.
3- Identification avec la nation, au point que l’individu pense que son point de vue et ses intérêts sont identiques à ceux de celle-ci.
4 – Façon messianique d’évoquer les affaires courantes et tendance à l’exaltation.
5- Croyance inébranlable qu’au lieu d’être responsable devant l’opinion publique, le seul tribunal auquel il devra répondre sera celui de l’histoire et que le jugement de ce tribunal lui sera favorable.
6- Perte de contact avec la réalité, souvent associée à un isolement progressif.
7- Tendance à accorder de l’importance à leur propre «vision» et choix, ce qui leur évite de prendre en considération les aspects pratiques ou d’évaluer les coûts et les conséquences.
8- Incompétence «hubristique», avec confiance en soi excessive qui conduit le leader à négliger les rouages habituels de la politique et du droit
9- Impression d’omnipotence sur ce que l’individu est personnellement capable d’accomplir.
Narcissisme, arrogance, prétention, égotisme, manipulation, mensonge, mépris pour l’avis des autres, sentiment d’invulnérabilité, d’invincibilité et de toute-puissance, identification totale entre le sort de l’individu et de l’institution qu’il dirige… Cela ne vous rappelle rien ? Et pour compliquer les choses, la caractéristique principale de l’hubris est qu’il est visible de tous, sauf du principal intéressé et de ses fidèles.
«Tout pouvoir sans contrôle rend fou», a déjà écrit le philosophe Alain Finkielkraut dans son essai Politique.
Au risque de me répéter, je ne pourrais, pour mieux illustrer la condescendance et le mépris qu’a toujours eus notre président pour son peuple, que rappeler cette anecdote. La veille de l’élection présidentielle de 1999, à la question d’un journaliste étranger (Christian Mallard, pour ne pas le citer) qui demandait au candidat Bouteflika ce qu’il ferait si le résultat des élections n’était pas à la hauteur de ses attentes, il eut cette réponse sidérante : «Si le peuple veut rester dans sa médiocrité, je rentrerais chez moi. Je ne suis pas censé faire son bonheur malgré lui» (l’enregistrement existe toujours). Cette phrase résume à elle seule mieux que n’importe quelle analyse psychologique, à mon sens, le profil et la personnalité du locataire actuel d’El Mouradia ou de Zéralda pour être plus précis .
Pour compléter ce tableau, n’oublions pas le témoignage de Yacef Saadi (El watan du 22 janvier 2014) qui disait, je le cite : «M. Bouteflika m’avait avoué qu’il était fasciné par le pouvoir et que nul ne pouvait le lui ravir, si ce n’est la mort.» Machiavel ne disait-il pas que «la soif de pouvoir est celle qui s’éteint la dernière dans le cœur de l’homme» ? Nous l’avons déjà aussi écrit dans une contribution antérieure qu’il ne fallait pas verser une larme sur l’éviction de feu le DRS de la vie politique du pays par M. Bouteflika, car c’était une bonne chose. Mais nous avions aussi attiré l’attention qu’il ne fallait pas remplacer un Rab Dzaïr (comme on appelait affectueusement le général Toufik) par un autre Rab Dzaïr qui lui aussi accaparerait tous les pouvoirs sans être redevable de rien. C’est malheureusement ce qui nous arrive aujourd’hui.
Ceci nous éclaire un peu plus, je pense, sur la personnalité de M. Bouteflika et son désir indécent de continuer à vouloir briguer un 5e mandat. C’est vrai que celui-ci avait une certaine aura auprès d’une certaine frange de la population nostalgique d’un passé où l’Algérie avait son mot à dire dans le concert des nations et sa parole était respectée. Oui, avec sincérité nous avions mis beaucoup d’espoir en lui, mais comme tout autocrate, le goût du pouvoir et l’esprit revanchard dans lequel il s’était laissé enfermer ont vite fait de lui un président monarque absolu, sourd aux aspirations de son peuple et de sa jeunesse. Très caricatural de la sclérose du régime et de son premier responsable : des centaines de milliers de jeunes sont sortis revendiquer le départ du régime et le changement. Quelle a été la réponse de monsieur Bouteflika ? Il a nommé le lendemain l’indécrottable ould Abbès, 82 ans, et Salah Goudjil, 88 ans, tous deux vice-présidents du Sénat ! Je ne suis pas adepte de la dictature de l’âge, mais dans la forme comme dans le fond, le message est clair : seules les lois de la nature et de la biologie nous feront partir ! C’est cela la méritocratie pour notre président.
Notre président, qui a construit dans la capitale une mosquée qui a coûté des milliards de dollars, alors qu’il n’y a pas un hôpital digne de ce nom à Alger, est aussi celui qui ne s’est pas adressé à son peuple depuis des années, se contentant de communiquer avec lui par messager interposé. Un président qui ne sort plus de son antre d’El mouradia, sauf pour aller se soigner à l’étranger. Un chef d’Etat qui ne représente plus son pays dans les instances internationales et se fait remplacer tantôt par celui-ci, tantôt par celui-là. Ce qui nous a valu d’ailleurs d’être à de nombreuses reprises la risée des réseaux sociaux et des chaînes de télévision étrangères.
Et heureusement que le ridicule ne tue pas, puisque ces derniers temps devant un président devenu complètement invisible sa cour s’est mise à adorer à dialoguer, à honorer et à vénérer… son cadre ! Du jamais vu ! Et, preuve s’il en est de la gravité de cette situation de blocage que vit le pays, ces deux mises au point en moins de 24 heures de la grande muette. Dans sa première intervention, le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée qui, faut-il le rappeler est âgé lui aussi de 79 ans dans un pays où les deux tiers de la population ont moins de 30 ans, vient de déclarer que les forces armées garantiraient la stabilité du pays et que, je le cite : «L’ANP demeurera le garant de cet acquis si cher.» Ce message pour le moins ambigu est suivi quelques jours après par une deuxième déclaration de ce même haut responsable disant que l’Armée nationale populaire garantira le bon déroulement du scrutin et la sécurité des citoyens.
Si la première déclaration peut être interprétée par les uns comme étant une mise en garde contre les manifestants et par d’autres au contraire comme un avertissement à ceux qui par leur entêtement à s’accrocher au pouvoir sont prêts à mettre le pays à feu et à sang, la deuxième a au moins le mérite d’un peu plus de clarté en nous apprenant que l’élection présidentielle, sauf événement imprévu, se déroulera en lieu et date fixés.
Le premier magistrat de ce pays étant toujours en Suisse au moment où j’écris ce texte, vous comprendrez et j’espère que excuserez mon outrecuidance M. le vice-ministre de la défense si je prends aujourd’hui la liberté de m’adresser, en tant que citoyen, directement à vous. Notre armée est nationale, mais aussi et j’allais dire surtout populaire. Elle prend son essence de ce peuple et même si elle ne doit à aucun moment être partisane, elle doit veiller à ce que les aspirations du peuple quand elles sont justes et légitimes soient entendues. Et quelles sont les aspirations de ces manifestants ? Elles peuvent être résumées en deux mots : Non au 5e mandat et changement du régime en place.
Evidemment, l’Algérie a peur et les risques sont grands, mais cela ne suffit plus pour anesthésier le peuple. Ça ne marche plus ! Et les accusations ou les menaces ridicules d’un premier ministre pédant et condescendant comme à son habitude n’y changeront rien. Et au risque de choquer les bien-pensants, les Algériens veulent une deuxième décolonisation. En effet, de véritables patriotes ont libéré ce pays du joug du colonialisme français, mais depuis l’indépendance nous subissons une deuxième colonisation bien de chez nous, certes moins violente, moins visible, insidieuse mais non moins dangereuse pour l’avenir du pays et des générations futures. C’est la colonisation du pays par la mafia de l’argent sale, la corruption, les clans, sous le regard complice de dirigeants incompétents qui n’ont pour la plupart comme diplôme que leur vraie ou supposée légitimité historique.
Ce véritable hold-up de la souveraineté populaire, commis à la naissance de l’Etat algérien par des aventuriers sans foi ni loi nous continuons à en payer le prix à ce jour. N’ayant pour compétence le plus souvent que leur soi-disant légitimité historique, ils ont accaparé le pouvoir pour ne plus le lâcher tout en mettant le wagon Algérie sur des rails qui l’ont mené à l’impasse où nous sommes aujourd’hui. Ce véritable péché originel avec ses ingrédients destructeurs – tels que la primauté du militaire sur le civil, le clanisme, le régionalisme, la corruption et l’incompétence – ont détruit un pays qui avait toutes les potentialités pour réussir et a permis au colonisateur de prendre avec le temps un tant soit peu sa revanche. Qui est responsable de cette situation ? Le peuple ou un régime qui sévit depuis des décennies ?
En dehors de l’indécence d’une candidature d’un homme qui rongé par la maladie ne parle plus à son peuple depuis des années et le fait que les jeunes de 20 ans et plus n’ont connu que lui comme président, pourquoi, Monsieur le chef d’état-major, en est-on arrivé là ? De grâce, ne nous parlez plus de parties hostiles et jalouses de notre pays comme étant derrière ces manifestations ! Non, les algériens de tous âges qui sont sortis battre le pavé dans toutes les villes du pays sont matures, pacifiques, patriotes et veulent crier leur ras-le-bol d’un président et d’un système honnis par tous. Ils sont sortis pour crier leur ras-le-bol de la corruption qui ronge leur pays. En effet, celle-ci n’a jamais été aussi florissante et surtout n’a connu une telle impunité que sous ces années du règne sans partage de M. Bouteflika.
Les Bouchouareb, Saadani, Chakib Khellil, Amar Ghoul, Sidi Saïd, pour ne citer que ceux-là, cités dans plusieurs affaires de malversations et de corruption, n’ont jamais été inquiétés par la justice. On parle beaucoup de l’Algérie à l’étranger, mais ce n’est malheureusement pas pour les réalisations de ses dirigeants mais pour les affaires de corruption qui ont défrayé le chronique : Khalifa, autoroute Est-Ouest, Sonatrach I, II, III… et là aussi la liste est loin d’être exhaustive.
Les affaires passent et leurs épilogues se ressemblent. En effet, serais-je dans l’erreur si je disais que j’ai eu beau fouiller dans ma mémoire et dans l’histoire de notre pays dans la longue liste des scandales de corruption qui ont ébranlé notre pays ces dernières décennies et où des dizaines de ministres et de très hauts fonctionnaires ont été cités, je n’ai pas trouvé de condamnations autres que celles de lampistes ? Ne nous avait-on pas assuré que pour les hauts responsables cités dans des affaires de corruption, notamment dans l’affaire Khalifa, la Cour suprême devait prendre leurs cas en charge et que c’était à elle de les condamner ou de les innocenter ? Qu’en est-il à ce jour, plus d’une décennie après ? Aucune suite évidemment. Gageons que ce beau monde n’a et ne sera évidemment jamais inquiété. Le temps et l’oubli ont toujours été des alliés du pouvoir dans ce genre de situations.
Ces affaires exposées dans la presse avec moult détails, fait hallucinant, n’ont entraîné aucune réaction, que ce soit de la part du président de la République, des élus applaudisseurs du Parlement ou des fossiles du sénat. Rien ! Mes compatriotes, Monsieur le chef d’état-major, manifestent pour dire : «Plus jamais ça ! Halte à la gabegie, à la dilapidation des richesses de ce pays, à l’enrichissement illicite, à l’immixtion de l’argent le plus souvent sale dans la politique !»
N’a-ton pas vu un Premier ministre démis de ses fonctions en moins de temps qu’il n’en a fallu pour le nommer parce qu’il avait osé fouler les plates-bandes d’un oligarque protégé du système ? Et si un doute persistait quant à la collusion de l’argent et de la politique chez nous, la dernière discussion entre M. Sellal, directeur de campagne du candidat Bouteflika et M. Haddad, président du FCE, diffusée sur les réseaux sociaux, vient à point nommé pour dire «basta» ! Cet enregistrement, jamais démenti, a valu certes le limogeage de Sellal, mais devant la gravité des propos tenus, est-ce suffisant ? Evidemment non. Mais gageons que très prochainement M. Sellal va être recyclé à un autre poste de responsabilité où il pourra, tout en étant grassement rétribué avec les deniers du contribuable, continuer à s’adonner à ce qu’il adore, à savoir raconter des blagues.
Et si vous doutez de l’existence de cette fonction de recyclage du système, vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil à la composante du tiers présidentiel du Sénat.
Nous ne voulons plus de cela, Monsieur le vice-ministre de la Défense. Mes compatriotes manifestent pour dénoncer aussi l’impasse économique dans laquelle se débat le pays et qui grèvent lourdement l’avenir de nos enfants. Peut-on encore faire confiance à un président qui a dépensé la somme faramineuse de 800 milliards de dollars ou plus pour développer l’économie du pays avec comme résultat une crise économique sans pareille et un avenir des plus sombres pour le pays ?
Toutes ces dépenses évidemment sans aucune évaluation, ni bilan, ni de comptes à rendre à qui que ce soit. Plus de 50 ans après l’indépendance, 98% de nos rentrées en devises sont toujours assurées par les hydrocarbures et notre industrie, plus moribonde que jamais, ne représente pas plus de 5% du PIB du pays. Je laisse tout un chacun imaginer ce qui se passera quand les recettes de cette rente pétrolière vont cesser ! Un chômage qui touche de plein fouet les jeunes et les femmes, une inflation galopante avec comme seule idée géniale trouvée par nos décideurs pour y remédier le recours à la planche à billets. Une jeunesse désespérée qui préfère risquer sa vie en mer que de croire aux sornettes de ses dirigeants.
Le départ, véritable hémorragie, de dizaines de milliers de nos diplômés vers l’étranger pour fuir un pays bloqué par des dirigeants incompétents, en panne d’idées. Pourquoi l’Algérie avec toutes ses potentialités et après des décennies de mensonges et de déni en est arrivée à ce constat d’échec et d’impasse ? Qui sont les responsables de cette gabegie, de cette absence de vision, de cet amateurisme et, n’ayons pas peur des mots, de ce véritable crime économique commis contre l’Algérie, Monsieur le vice-ministre de la Défense ? Le peuple ou ses dirigeants ?
L’Algérie a un besoin urgent d’idées nouvelles, de réformes, d’un nouveau projet politique fédérateur pour faire face aux nouveaux défis qui l’attendent avant qu’il ne soit trop tard. Nous ne voulons ni d’un Etat DRS, ni d’une théocratie, ni d’un zaïm finissant. L’Algérie mérite mieux. Nous devons le crier, le hurler, le faire savoir chacun à sa manière et par les différents moyens pacifiques dont tout un chacun dispose.
Car, comme disait Gandhi, «celui qui voit un problème et qui ne fait rien fait partie du problème». Cette sentence s’adresse à tous les enfants de ce pays, Monsieur le vice-ministre de la Défense, militaires comme civils. Je ne terminerais pas mes propos sans dire un mot à mes amis syndicalistes dits autonomes : vous si prompts d’habitude à engager le combat corporatiste, où êtes-vous ? En dehors d’un communiqué tardif, timoré, prudent, véritable smig syndical où aucune proposition ou action concrète n’a été proposée, rien de bien engageant ou de notable alors que les enjeux, vous en conviendrez, sont autrement plus grands et engagent l’Algérie et les générations futures. Mais il est vrai que la majorité de nos dirigeants syndicaux (à quelques rares exceptions) sont, eux aussi, à l’image de notre président, au moins à leur 5e mandat sinon plus à la tête de leurs organisations respectives. Et ceci expliquerait peut-être cela, mais évidemment, il n’est jamais trop tard pour bien faire et un sursaut salvateur et un engagement républicain net, j’en suis persuadé, ne tarderont pas à arriver. Notre armée est nationale, populaire et, j’ajouterai, républicaine.
Elle n’est ni clanique ni tribale et ne doit pas être partisane. Elle doit veiller au respect de la Constitution qui stipule que tout pouvoir émane du peuple. L’Algérie est une République et notre armée digne héritière de son aînée, l’Armée de libération nationale (ALN) est fortement attachée à ce principe fondamental et elle l’a déjà démontré par le passé en s’opposant aux hordes terroristes islamistes qui voulaient faire de l’Algérie une théocratie.
L’Algérie est une République démocratique et notre armée doit veiller à ce qu’elle le reste ou qu’elle continue à s’en prévaloir, et qui dit démocratie – c’est fondamental – dit alternance au pouvoir. C’est ce que demandent aujourd’hui les algériens et notre armée ne peut et ne doit pas s’y opposer. Notre armée nationale et populaire prend son essence dans les racines profondes de cette terre gorgée du sang des martyrs et elle doit pour cela se mettre du côté de son peuple et non de ces dirigeants qui ont trahi les chouhada et ruiné ce pays.
Oui, il n’est pas de bon ton d’appeler l’armée à s’immiscer dans les affaires civiles, mais nécessité oblige, car l’Algérie est encore une fois au rendez-vous avec son destin. L’histoire de l’Algérie avec un grand H est en train de s’écrire et notre armée se doit d’être du bon côté de celle-ci, en étant à l’écoute de ce peuple et non au service d’un clan qui a accaparé le pouvoir et ne veut plus le lâcher, quitte à mettre le pays à feu et à sang. Elle se doit, comme cela s’est passé dans certains pays voisins, d’être la garante d’une transition pacifique pour l’avènement d’une deuxième et véritable République algérienne démocratique et populaire.
C’est à ce prix-là, et uniquement à ce prix-là qu’elle évitera au pays une déstabilisation redoutée. Je termine en citant ces mots de Gramsci, ô combien d’actualité, qui disait : «Quand l’ancien se meurt et que le nouveau ne parvient pas à voir le jour, c’est dans ce clair-obscur que naissent les monstres.» Pour dire qu’il y a urgence et que tout un chacun doit se déterminer, car l’Histoire retiendra l’attitude des uns et des autres.
 
Par Nasser Djidjeli
Professeur de chirurgie pédiatrique.



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