L’école ivoirienne et précisément le secteur primaire et secondaire public est secouée par deux semaines de grève de la Coalition du secteur éducation/ formation de Côte d’Ivoire (Cosef-Ci). Les dernières discussions en date du vendredi 15 février 2019, n’ont abouti à rien.
Plusieurs syndicats que sont la Coalition du secteur éducation/ formation de Côte d’Ivoire (Cosef-Ci), le Syndicat National des Enseignants du Second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) et l’Intersyndicale de l’Enseignement Préscolaire et Primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) ont pris part à la rencontre avec la ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique Kandia Camara.
Les revendications des enseignants sont entre autres la réclamation des indemnités de logement des instituteurs et professeurs de l’enseignement général, technique et professionnel; des indemnités de surveillance des examens à grand tirage, de la suppression de l’emploi des instituteurs recrutés avec le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) et la suppression des cours de mercredi.
Selon le porte parole des syndicats, Pacôme Attaby, cette lutte ne cessera pas tant que ces différentes revendications n’auront pas trouvé pas de solution. « Nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction. Les menaces du gouvernement ne nous intimident pas ! Il n’y a pas lieu d’aller dans le sens de la déconstruction d’un droit acquis », a déclaré le porte-parole du syndicat des enseignants.
Pendant les échanges qui ont duré de 12 heures à 17 heures, la ministre a réitéré sa disponibilité à analyser et à trouver des solutions aux préoccupations des syndicats pour ramener la sérénité à l’école. En attendant de trouver des solutions, un chronogramme de discussions démarre à partir du lundi 18 février 2019 avec pour lieu de dialogue le Centre national de matériel scientifique (CNMS). Au cours de ce processus, les parties devraient s’accorder sur les différents points portés au centre des préoccupations.
Il faut rappeler que cette rencontre avec la ministre Kandia Camara, fait suite à une autre convoquée celle là par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le 12 février 2019. Aussi, face au manque d’avancée dans les discussions, la coalition des enseignants a durcit le ton en ajoutant à la grève, la rétention des notes du deuxième trimestre. Un mouvement suivi dans tout le pays.
Larissa Gbaguidi
