es charges pesant sur le général Geraldo Sachipengo Nunda ont été abandonnées faute de preuves qui "établiraient des infractions pénales" de sa part, a estimé la Cour suprême.
En revanche, huit personnes dont le porte-parole du comité central du parti au pouvoir (MPLA) Ernesto Manuel Norberto Garcia, quatre thaïlandais, un canadien et un érythréen ont été assignés à résidence dans ce dossier portant sur une fraude chiffrée à cinquante milliards de dollars.
Leur procès doit débuter d'ici la fin du mois. En avril, le président de la République Joao Lourenço avait démis de ses fonctions le général Nunda, accusé de tentative d'escroquerie un mois plus tôt par le bureau du procureur général dans cette affaire.
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2017, le chef d'Etat angolais a fait de la lutte anticorruption une de ses priorités.
Il n'a pas hésité à limoger de nombreux proches de son prédécesseur José Eduardo dos Santos, qui lui a cédé les rênes du pays après un règne sans partage de trente-huit ans pendant lesquels il a mis l'économie du pays en coupe réglée.
Un des fils de José dos Santos, José Filomeno, a été inculpé pour une tentative de détournement de 1,5 milliard de dollars alors qu'il dirigeait le fonds souverain du pays.
Sa fille Isabel dos Santos fait elle l'objet d'une autre enquête portant sur des virements suspects alors qu'elle exerçait les fonctions de PDG de la compagnie pétrolière nationale Sonangol.
