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Lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire : Chute du taux de mortalité ces dernières années

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Instituée chaque année le 25 avril par les Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Journée mondiale de lutte contre le paludisme (JMLP) est une occasion pour le gouvernement de rappeler les actions de prévention menées pour freiner le fléau. En Côte d’Ivoire, la lutte contre le paludisme a connu une nette régression avec un taux de mortalité qui est passé de 4 152 065 cas en 2016 à 4 057 891 en 2017 et de 4 431 décès en 2016 à 3 222 en 2017.  
Une nette régression qui a été annoncé ce 11 avril 2018 par le Directeur coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP),  Dr Tanoh Méa Antoine au siège de ladite institution. « Prêt à vaincre le paludisme », tel est le thème retenu pour ces festivités qui se tiendront cette année à Abengourou. A en croire le responsable du PNLP « si nous sommes prêts à vaincre le paludisme, nous devons célébrer la journée mondiale de lutte contre le paludisme partout en Côte d’Ivoire ».  
La raison, selon lui, de la tenue de ces festivités dans ce district après ceux d’Abidjan, Tiassalé, Adiaké et Fresco.  Mais l’une des grandes motivations, a-t-il mentionné, reste que ce district regorge des cas d’épidémie. « Le risque endémique est fort et donc il est important pour nous, de nous y rendre pour sensibiliser les populations. Il y a deux ans, nous avons fait la sensibilisation en milieu scolaire et les populations ont réclamé que cette journée se déroule chez eux.
C’est pour rappeler à ces populations qu’elles doivent respecter les mesures de prévention. C’est de là-bas que seront lancés tous les changements qui seront faits cette année dans le cas de la lutte », s’est-il écrié.  Une belle occasion pour Dr Tanoh Méa Antoine de rappeler que la prise en charge du paludisme est gratuite pour les enfants de moins de 5ans, les femmes et la population en général dans les centres de santé publique.
Et le spécialiste d’ajouter qu’il ne s’agit pas des consultations mais de la prise en charge (examen pour confirmation : TDR, goutte épaisse). Et si les analyses se révèlent positifs, les médicaments pour un traitement de trois jours sont gratuits. « C’est un droit pour les populations », a-t-il lancé. Concernant la baisse du taux de mortalité, il a indiqué que cela montre qu’il y a une bonne pris en charge en Côte d’Ivoire. « Les spécialistes sont bien formés et les cas pris en charge rapidement. Et si nous continuons d’ici 2020, nous serons à près de 1000 cas », a signalé le spécialiste.  Aux populations, il leur a été conseillé d’utiliser les moustiquaires et se rendre au centre de santé dès l’apparition des symptômes tout en gardant leur environnement propre.
 
Larissa Gbaguidi



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