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Climat : seconde chance pour la COP 21

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Deux ans après la COP 21, retour à Paris pour bon nombre de dirigeants, pour tenter de trouver de nouveaux financements de l'accord sur le climat, après le retrait des États-Unis.
« One Planet summit ». Le nom de ce sommet est en anglais. Mais l'initiative est bel et bien française. Elle est signée Emmanuel Macron, qui a décidé d'organiser en France ce sommet, dès qu'au mois de juin 2017, Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de la Cop 21 : «Un accord nocif pour l'économie américaine, injuste pour le peuple américain» affirme le twittomane de la Maison Blanche.
On y retrouvera en filigrane la formule du même Emmanuel Macron à cette époque : « Make our planet great again » («Rendons sa grandeur à notre planète»), qui était la réponse du berger français à la bergère américaine, qui pendant sa campagne avait maintes fois lancé « Make America great again », (Rendons sa grandeur à l'Amérique).
Et aujourd'hui, c'est sans doute Donald Trump qui se sentira seul, alors qu'Emmanuel Macron, lui sera entouré d'une cinquantaine de chefs d'État, de la britannique Theresa May au mexicain Enrique Peña Nieto, en passant par le patron de la commission européenne, Jean-Claude Junker, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Dans ce concert, il ne manque même pas la voix du pape François, qui souhaite que l'on renouvelle «l'engagement pris (…) pour consolider une stratégie partagée pour combattre le phénomène préoccupant qu'est le changement climatique et dans le même temps combattre la pauvreté.»
 
 
Le problème, c'est qu'on ne peut pas faire comme si le deuxième émetteur de CO2 dans le monde (après la Chine) et celui qui reste malgré tout l'état le plus puissant de la planète n'avait pas fait un pied de nez aux autres. L'objectif fixé en 2015 à Paris était de tout faire pour contenir le réchauffement en deçà du seuil des 2°, alors que l'on est toujours actuellement sur une pente qui glisse vers les 3°.

100 milliards par an

Les actions à mener pour cela vont évidemment coûter des sommes folles, 90 000 milliards de dollars d'ici 2030, estiment les experts, car il faut renouveler la plupart des infrastructures énergivores.
D'ores et déjà, les pays du Nord ont promis d'apporter 100 milliards par an aux pays du Sud, qui vont sans doute être les premiers à se coltiner les conséquences du réchauffement : montée des eaux, périodes de sécheresse, phénomènes climatiques extrêmes. Ils doivent s'armer pour y faire face : digues, surélévation des habitats, systèmes d'alerte météo performants, etc.
Donald Trump qui ne délègue à cette rencontre qu'un «conseiller d'ambassade» montre le peu de cas qu'il fait de ce sommet. Pourtant, dans le même temps, une cinquantaine d'entreprises ont rejoint hier une initiative lancée il y a deux ans déjà par 39 grands groupes français qui vont publier leurs engagements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, en Amérique même, des milliardaires, comme Michael Bloomberg, des stars comme Arnold Schwartzenegger ou Leonardo DiCaprio, des États comme l'Oregon, des villes comme San-Francisco veulent marcher dans les pas de la COP 21. Et les actuels incendies de Californie, en plein hiver, semblent leur donner raison.
Ce sommet aura donc bien besoin d'énergie, pour convaincre et entraîner d'autres géants que l'attitude américaine fait hésiter : Chine, Inde, Russie. Mais dans ces pays, c'est sans doute la population, asphyxie par une pollution galopante, qui va demander des comptes aux dirigeants.
 
 
 



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