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Societe

Que jamais tu ne t’éloignes de lui Peuple!

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Que d’oublis! Que d’erreurs! Que de métamorphoses! Que de frustrations! Ô futiles exils! Ô leçons  d’histoires!
 Ô le temps des souvenirs!
Mais le temps des souvenirs n’est pas encore le temps des regrets.
 Le temps du regret est le temps des solitudes,
 Le temps d’une pensée évasive,
Le temps d’une pensée titubante,
 Le temps d’une pensée somnambulique.
 C’est le temps du  fourvoiement,
Le temps d’un dire silencieux,
Le temps du seul à seul,
 Le temps où on ne parle qu’à soi-même, parce qu’on ne peut parler qu’à soi- même après avoir refusé de parler aux autres et d’écouter les autres. Mais on ne regrette que ce qu’on n’a pas fait.
Le temps du regret est bien le temps des abandons,
 Le temps des doux abandons.
 Savez-vous ce qu’on appelle le temps des abandons? C’est quand l’homme est livré à lui-même et non à un autre homme; c’est quand l’homme est soumis à son triste sort, quand l’homme  ne comprend pas les autres, qu’il ne comprend pas son peuple, qu’il ne comprend pas qu’on ne le comprend pas,  qu’il ne se comprend pas lui-même et qu’il ne comprend pas qu’il  ne se comprend pas. C’est le temps où vos meilleurs collaborateurs vous applaudissent en public mais vous maudissent en secret; c’est le temps où vos meilleurs amis ne vous rendent visite que pendant la nuit noire; n’attendez pas qu’ils vous disent que les liens sont rompus; si vous avez encore de la mémoire, vous comprendrez qu’ils ne vous comprennent pas et que vous ne les comprenez pas non plus. C’est le temps où, quand votre propre peuple vous verra dans les rues, il entrera dans sa maison et fermera sa porte à double serrure, hermétiquement. C’est le temps où vos valets tenteront de devenir le maître et ne vous obéiront que par jets de crachat et de tchrrr; c’est le temps où vos farouches défenseurs d’hier éteignent maintenant leurs postes téléviseurs dès que vous vous invitez chez eux. C’est aussi le temps où votre simple image, symbole d’attachement et de fierté, qui ornait les bureaux et les salons feutrés, ne serait qu’un symbole ennuyeux, une pacotille qui gêne et qui encombre, un  lourd fardeau  dont on a hâte de vite s’en décharger. À voir ceux qui furent vos laudateurs et qui re-deviennent vos détracteurs, aujourd’hui, seul le mimétisme- pouvoir du peuple est grand, tout votre trône est éphémère.
 
Ô vous, dirigeants de nos nations! Quand ce temps arrivera, ayez peur de vous-mêmes. WAATI SERA…
 
  Ô vous, hommes politiques, vous marchez toujours la tête en l’air oubliant là où vous aviez commencé la marche et là où vous aviez  posé les premiers  pas. N’oubliez jamais votre commencement.
 
Professeur SAMBA DIAKITÉ,



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