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Le président Trump “anti-innovation” fait exception pour les immigrants en matière d’horeca

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Le gouvernement Trump vient d’autoriser les entreprises américaines de recruter 15 000 nouveaux travailleurs peu qualifiés détenteurs d’un visa H-2B. Ce sont des étrangers qui peuvent accepter des postes saisonniers dans les secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration, agriculture exclue. Le Congrès américain a décidé d’étendre le nombre de visas accordés de 66 000 à 81 000.

Pour recourir au recrutement de personnes dotées de ces visas, l’entreprise doit prouver qu’elle subirait « un préjudice irréparable » à défaut de recruter cette main d’oeuvre
 
Au cours de sa campagne électorale, Trump a été discrédité lorsqu’il est apparu que ses entreprises faisaient largement appel à des travailleurs détenteurs du visa H-B2, alors qu’il préconisait une politique d’immigration très stricte. « Il est très difficile, très difficile de trouver du personnel », s’était-il défendu au cours de l’un de ses discours.
On ignore si Trump Organization utilisera la mesure cette année pour trouver du personnel pour ses différents hôtels, y compris la résidence de Mar-a-Lago à West Palm Beach (Floride), désormais surnommée « la Maison-Blanche d’hiver », et qui a acquis une renommée internationale.

H-2B, mais pas de H-1B, ni de visa pour les startups

L’annonce de la mesure concernant les visas H-2B coïncide avec celle de potentiels changements qui pourraient être apportés dans le système d’attribution des visas H-1B, octroyé aux travailleurs étrangers hautement qualifiés. De même, un programme spécifique conçu par l’administration Obama, « International entrepreneur rule » (IER), devait entrer en vigueur le 17 juillet. Surnommé le « visa des startups », il devait favoriser l’implantation aux Etats-Unis de startups appartenant à des étrangers. Mais il a été provisoirement remis en cause par le gouvernement Trump.
Cette mesure a déjà valu à Trump le retour de son surnom de « président anti-innovation » dans les milieux de la technologie. Le président américain se présente également comme un adversaire des visas H-1B qui ont pourtant garanti à l’industrie informatique de prospérer grâce à l’emploi d’immigrants talentueux.
Les critiques qualifient la décision de Trump de « revirement total » par rapport à ses promesses de campagne. Roy Beck, qui dirige le groupe anti-immigration NumbersUSA, indique que les salaires des employés américains, qui avaient commencé à augmenter en conséquence de la pénurie de main d’oeuvre, risquent de stagner de nouveau  à la suite de cette décision. Cette mesure risque donc de laisser sur le carreau 15 000 Américains peu qualifiés :
« Voici un nouvel exemple de l’échec de l’Administration [Trump] et du Congrès à tenir les promesses de campagne de Trump de donner la priorité aux travailleurs américains. »
Mais les porte-parole du gouvernement réfutent cette analyse. «C’est la seule façon de protéger les emplois américains et d’empêcher la fermeture des entreprises parce qu’elles n’ont pas assez de personnel », explique Washington.



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