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Biens mal acquis: Les Présidents Obiang Nguema, Sassou Nguesso et Ali Bongo vont porter plainte contre Transparency International

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L'ONG Transparency International est partie civile au procès de Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen, jugé à Paris dans l'affaire des biens mal acquis, qui se tient devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 19 juin.
Le Président de Guinée Équatoriale, Teodoro Obiang, a annoncé qu'il porterait plainte, avec les Présidents gabonais Bongo et Congolais Sassou Nguesso, eux aussi concernés dans l'affaire des «biens mal acquis», contre l'ONG Transparency International, partie civile du procès, rapporte l’AFP.
«Je vais me concerter avec le fils de Omar Bongo, et avec [Denis] Sassou Nguesso, qui sont aussi confrontés à cette affaire des biens mal acquis. Je vais me réunir avec Bongo, me réunir avec Sassou Nguesso et nous allons ensemble porter plainte contre Transparency International», a dit Teodoro Obiang le 6 juillet lors d'une conférence de presse à l'issue du 6e congrès du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE, au pouvoir), à Bata, capitale économique du pays.
«L’achat de biens en Europe n’est pas interdit par une quelconque disposition nationale ou internationale. Un pays tiers ne peut [pas] non plus déclarer illégaux des biens en provenance d’un autre pays. Dans ce cas, une propriété acquise en France avec de l’argent légalement gagné en Guinée équatoriale ne peut être considérée comme un bien mal acquis», a poursuivi le chef d'État âgé de 74 ans.
«La justice [française] ne peut pas faire de la politique internationale contre un gouvernement à travers ses institutions extérieures. Et comment est-ce possible que le gouvernement français soit incapable d’amener la justice à respecter les accords de coopération réciproques que la France a souscrits avec la Guinée Équatoriale ? C’est un aspect qui s’apparente à de la mascarade», a asséné Teodoro Obiang, au pouvoir depuis 1979.
Jeudi, la défense du vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang, a dénoncé, à Paris et au dernier jour du procès, une «ingérence dans les affaires d'un État souverain». Mercredi, le parquet national financier a requis contre lui une peine de trois ans de prison, 30 millions d'euros d'amende et surtout la confiscation des biens saisis pendant l'enquête, qui dépassent les 100 millions d'euros. Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 27 octobre.
 



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