J'avoue avoir été très surpris par le choix de la rédaction de "Jeune Afrique". Pourquoi un communiqué en lieu et place d'un droit de réponse en bonne et due forme comme l'exigent les règle du métier en pareille situation?
J'ai été d'autant plus surpris que, absent d'Abidjan depuis le 23 juin, la rédaction de "Jeune Afrique", m'a joint à la fois par mail et par téléphone pour une explication sur l'information livrée par "L'Eléphant Déchaîné" et qui n'était en rien une négation ou une remise en cause du professionnalisme de la rédaction de cet hebdomadaire.
Nous avons écrit que le service de communication de Bédié a amené ce dernier à répondre à des questions, notamment sur l'alternance en 2020 au RHDP alors que le président Ouattara et le président Bédié avaient convenu que cette question ne devrait pas être traitée sur la place publique ni par l'un ni par l'autre. Que ces questions sur l'alternance ont été suggérées par le service de Communication de Bédié, poussé dans le dos par un autre cadre du Pdci.
Nos confrères de "Jeune Afrique" disent que les questions posées à Bédié ne lui avaient pas été transmises au préalable avant l'interview, qu'il s'agit de questions posées spontanément et qu'aucune questions n'a été suggérée par le Service de Communication de Bédié. Dans les échanges que nous avons eus tant par mail que par téléphone, je leur ai dit que je prenais acte de leur position et je les ai priés de saisir "L'Eléphant Déchaîné" d'un droit de réponse ou d'user de leur droit à rectification et que la rédaction de "L'Eléphant Déchaîné" le publierait avec rigueur. Je dispose des preuves de nos échanges.
Je m'étonne donc qu'en lieu et place de cela, "Jeune Afrique" se fende d'un communiqué disponible sur le net au ton insultant, comme si l'article incriminé avait été publié sur le site internet de "L'Eléphant Déchaîné". Quel est l'objectif d'une telle démarche?
La loi en Côte d'Ivoire exige que toute réaction à un article publié dans un journal ivoirien soit faite uniquement dans l'organe de presse qui a publié cet article.
"Jeune Afrique" a fait un autre choix, j'en prends acte. Chacun est libre, sur la toile, surtout s'il n'a pas lu l'article incriminé comme je le décèle dans certains commentaires, de se livrer aux gymnastiques intellectuelles qu'il veut.
Le titre est de la redaction
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COMMENTAIRES
Publié le :
7 mars 2017Par:
Forestier de LahouEt que dire de la presse écrite ivoirienne, qui est 100 % "marketing indigène" ???? Quand on trouvera "L'Eléphant déchaîné" dans les kiosques internationaux aux côtés du Canard enchaîné (dont il n'est qu'un pâle plagiat au niveau de la maquette), de "Charlie Hebdo" et de... "Jeune Afrique", peut-être que cette lamentable jérémiade aura droit de cité.Publié le :
7 mars 2017Par:
Lago TapeSachant que les médias, en crise financière du fait que les gens, notamment sur les plateformes Web, ne veulent pas payer pour avoir accès à de l'information, ont besoin de leur argent, les publicitaires ont trouvé un moyen machiavélique pour augmenter la visibilité -et la crédibilité- des marques dans les médias, ou l'image d'un politique». Autrefois identifiés par une mention distincte, les publireportages - parce que c'est de ça dont on parle ici - ont muté vers le "marketing indigène" qui n'est, finalement, que la réincarnation d'un marketing à la sauce persuasion clandestine, laquelle technique de dissimulation des mobiles a d'abord été dévoilée dans un essai par le journaliste Vance Packard au milieu des années 1950. «Le danger avec cette nouvelle tendance est double. D'abord, le lecteur ne sait pas vraiment s'il lit ou non un texte dont on fait insidieusement la promotion. La confusion, sciemment entretenue par cette pratique publicitaire d'un goût éthique très douteux, entraine ensuite des conséquences sur la crédibilité des médias et journalistes, donc de l'information diffusée. «Si cette pratique doit être dénoncée, on ne peut jeter le bébé avec l'eau du bain. Le marketing de contenu a globalement d'indéniables qualités. On note d'ailleurs qu'avec l'arrivée d'Internet, les marques sont maintenant capables de créer des contenus sans avoir à attendre qu'un média daigne s'intéresser à eux. Elles peuvent créer des plateformes (Coca-Cola) et des événements (Red Bull) qui font leur promotion et c'est très acceptable.» «Mais parce ce qu'elles ont l'argent et le pouvoir, ces méga-marques ont aussi la possibilité de tuer la compétition en tassant les plus petits/fragiles joueurs du marché. Leur omnipotence vient ultimement appauvrir l'espace consacré à l'information et l'espace public». Évidemment, le problème éthique se pose lorsque la marque ou le politicien veut neutraliser toute critique légitime dans un média du fait qu'elle/il finance le contenu lui-même.Publié le :
7 mars 2017Par:
Lago Tape(SUITE) Ainsi, même des journaux aussi prestigieux que Jeune Afrique, le New-York Times et le Washington Post s'adonnent aujourd'hui à une forme insidieuse de "marketing indigène" en entretenant le flou entre les genres. Les adeptes de ce type de marketing font le pari que le lectorat sera plus réceptif si la publicité est intégrée clandestinement plutôt qu'imposée. Mais est-ce éthiquement acceptable de ne pas leur mentionner clairement qu'il s'agit en vérité d'un publireportage déguisé ? » Poser la question, c'est y répondre.PLUS D'ARTICLES
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Publié le :
7 avril 2017Par:
Fatou Diagne