Salimata Dembelé «Rendons à César, ce qui est à César»

16 ans après sa reconnaissance juridique, le Rassemblement des républicains (Rdr) a accédé au pouvoir d’Etat. Si depuis l’élection présidentielle de novembre 2010, la Côte d’Ivoire a connu une alternance politique, c’est grâce et incontestablement au combat, à l’engagement et à la détermination de ses militants qui rêvaient d’un pays d’égalité, de fraternité, de justice, de liberté, de paix, d’espérance, d’hospitalité, un pays réconcilié avec lui-même, ainsi qu’avec les valeurs qui le fondent. Les militants du Rdr, dans cette quête de dignité, ont connu les pires humiliations. Certains ont payé de leur vie, le lourd tribut de cette quête de liberté, et d’autres portent à jamais les stigmates de ce combat inlassable. Par respect pour ces victimes, il faut savoir raison garder. Car, si la rébellion dirigée par Soro Guillaume a pu prospérer, et revendique aujourd’hui «la paternité » d’une quelconque victoire, c’est parce qu’ils ont été soutenus par les militants du Rdr qui ont vu en eux, le reflet de l’idéal qu’ils ont toujours souhaité, et qui s’incarnait au président Ouattara. Il faut que les ex-Forces nouvelles retiennent, qu’elles n’auraient jamais été ce qu’elles sont devenues aujourd’hui, sans les militants du Rdr. Personne n’a le droit de voler aux militants du Rdr, le fruit de leur lutte politique. C’est parce que les zones où la rébellion a prospéré, étaient favorables au idéaux du Rdr, que les Ex-forces nouvelles ont été acceptées par les populations. Sinon, pourquoi la rébellion n’a-t-elle pas cherché à s’installer dans d’autres zones du pays? «Rendons à César, ce qui est à César». Il n’est pas interdit d’avoir des ambitions politiques, mais ces ambitions ne sauraient déformer l’histoire, surtout quand elle est récente. Et c’est à ce niveau et à juste titre, que je voudrais interpeller les militants du Rdr,  et particulièrement la jeunesse du parti. En effet, les jeunes ont toujours occupé une place primordiale dans l’histoire et la vie du parti, sur le chemin rocailleux et semé d’embûches de son combat. La jeunesse a toujours été et doit donc demeurer le fer de lance, le porte-étendard du Rdr. Et nous, jeunes du parti, nous avons le devoir de défendre et de protéger le président Alassane Ouattara. En ma qualité de militante et cadre du parti, je ne saurais ni accepter ni me taire devant les actes et les propos qui tendent à vilipender et à dénigrer le travail titanesque abattu par les militants du Rdr et le président Alassane Ouattara, pour redonner à tous les Ivoiriens de tous horizons, leur dignité et leur honneur. Et tous les jeunes du parti doivent désormais s’inscrire dans cette voie. Les jeunes ne doivent pas accepter que l’histoire du Rdr soit falsifiée ou tronquée à des fins politiciennes. Le combat du Rdr ne doit pas être un combat vain car, le faire, c’est trahir la mémoire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur. Personne ne doit s’attaquer impunément désormais au symbole que représente le président Alassane Ouattara. Nous devons rester vigilants face aux agissements et autres tentatives de ceux qui veulent falsifier l’histoire de ce pays. Si les Ex-Forces nouvelles veulent se défendre contre les attaques d’un individu, qu’elles le fassent. Mais, elles n’ont pas le droit de profiter de telles situations pour s’attaquer au Rdr et à ses symboles. Les agissements d’un individu ou d’un militant isolé ne sauraient être imputables au Rdr. 

 

Salimata Dembelé-Diarra

Cadre du Rdr