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Fanico

Sur le Chemin du Pardon et de la Réconciliation inter-ivoiriens

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Parce qu’ils ont pris sur eux la lourde responsabilité des pionniers, Guillaume Soro et ses compagnons savent que l’oeuvre de Pardon et de Réconciliation qu’ils ont entamée ne sera pas un long fleuve tranquille. Un espoir titanesque s’est levé, comme la force de l’amour divin qui soulève les montagnes, Le Discours du 3 avril 2017 avait annoncé toutes les couleurs. Certains, indécrottablement sceptiques, n’y voyaient mordicus qu’un pur flatus vocis. Une promesse politique de plus. Mais c’était mal connaître le Père de la Dignité des Ivoiriens. Guillaume Soro, animé d’une bonne volonté intrépide et obnubilée de conviction,  a mis en mission, sur tous les fronts, ses hommes et femmes de mission, qui engrangent chaque jour sur le chemin du rassemblement des Ivoiriens, des récoltes extraordinaires de fraternité retrouvée. On a vu le festival culturel AYO Paris, où des populations du pays bété, autour de la musique ivoirienne, ont rejoint le choeur de Guillaume Soro pour la nouvelle grandeur ivoirienne. On a vu ensuite Guillaume Soro, après de longues heures de dialogue avec un frère ennemi d’hier, Alain Toussaint, le plus brillant porte-parole de l’ex-Président Laurent Gbagbo, se réjouir avec lui de pouvoir oeuvrer désormais en convergence pour que toutes les filles et les fils de Côte d’Ivoire, dans un acte de transcendance collective, bâtissent consensuellement un avenir assuré et rassurant pour tous.  Et bien sûr, on n’a pas fini de voir cette philosophie du Pardon et de la Réconciliation inter-ivoirienne porter ses fruits…
 
Evidemment, une loi karmique bien connue veut que chaque action déclenche des réactions contraires. Au moment même où Guillaume Soro a projeté dans la conscience collective de son peuple, cet appel à l’acceptation mutuelle du Pardon et de la Réconciliation dans l’hémicycle du Parlement ivoirien, des forces obscures se sont mises en mouvement pour contrecarrer son oeuvre de bonne volonté. Ces forces des ténèbres sont de trois sortes: 1) IL y  a les esprits négationnistes et révisionnistes, qui persistent à nier que le poison qui a failli tuer la Côte d’Ivoire, c’est la doctrine discriminatoire et criminelle de l’ivoirité. Ces gens sont essentiellement disséminés entre le PDCI-RDA et le FPI actuels, où leurs cellules dormantes n’en continuent pas moins d’être actives, dans l’espoir ténu de reconstituer un front identitaire commun à l’élection présidentielle de 2020. 2) IL y a aussi certains esprits jaloux et ingrats tapis dans certaines franges du RDR, qui promeuvent l’idée infondée que Guillaume Soro en fait un peu trop, et qu’il ne peut s’octroyer la primeur du combat sur la réconciliation sans vouloir par là accélérer ses ambitions successorales dans le parti de la case. 3) IL y a enfin les esprits rompus au pessimisme et au désespoir, qui ne croient plus en la Côte d’Ivoire, et se sont résolus à vivre dans la torpeur des jours amers et aigres, où le spleen l’emporte largement sur l’idéal, si l’on nous permet une métaphore poétique à la Baudelaire.
Quelles réponses de principe peut-on faire à ces trois entités déterminées à oeuvrer contre le pardon et la réconciliation en Côte d’Ivoire? 
 
Aux négationnistes et révisionnistes ivoiriens: remember make free
 
Au groupe des négationnistes et révisionnistes ivoiriens de tous bords, qui s’obstinent à ne pas reconnaître que la guerre civile ivoirienne est exclusivement née des théories et pratiques néfastes  de l’ivoirité, Guillaume Soro et ses compagnons de lutte répondent par un formidable travail de vigilance mémorielle. A partir du livre de 2005, publié par Guillaume Soro à Paris pour expliquer les raisons légitimantes de la rébellion du 19 septembre 2002, une kyrielle de travaux de références, sous formes de livres, de colloques et conférences, de documentaires et de confrontations avec les intelligentsia concurrentes. Dans la compagnie Soro, nul ne craint, sur le plan de l’épistémologie de l’histoire politique ivoirienne, la joute dialectique avec le camp ivoiritaire, dont les idées sont incontestablement devenues risibles, au fur et à mesure que nous en avons dévoilé et démontré la hideur criminelle. Ce n’est pas parce que Guillaume Soro campe aujourd’hui sa mission de rassembleur, de pardonneur et de réconciliateur inter-ivoirien qu’il renonce à la légitimité et à la fécondité de son combat d’antan pour le rééquilibrage des forces politiques en Côte d’Ivoire. Quand des flagorneurs de foire du type Tibeu Briga, planqué dans une galère sans nom à Paris, croient se faire un nom en se spécialisant dans la diffamation et le dénigrement du Président Guillaume Soro, nous sommes là pour leur rappeler qu’on ne joue pas avec le combattant de la reconstruction démocratique ivoirienne. Et le poltron de Tibeu Briga comme ses pareils, ont bien raison de se le tenir pour dit. Nous avons choisi la voie du Pardon et de la Réconciliation, non point par faiblesse, mais par sagesse. Et nul ne nous en démordra par ses rodomontades.
 
A certains de nos Frères et Soeurs du RDR qui douteraient encore de la démarche actuelle…
 
Nous disons que la marque déposée du leader du RDR, le Président de la République Alassane Ouattara, a été dès 1994, de s’imposer comme le Chef de file du combat des Ivoiriens pour l’inclusion citoyenne et contre l’exclusion ivoiritaire. Un grand leader politique se place toujours, d’emblée, au service d’une grande cause, et non de sa propre cause. C’est donc dans l’esprit bien compris du leadership de la nouvelle génération politique, que Guillaume Soro fait sienne les nécessaires pardon et réconciliation sans lesquels l’émergence de la Côte d’Ivoire, au triple plan socioéconomique, culturel et politique ne serait pas envisageable.  Au point que la kyrielle des déclarations convergentes ou divergentes qui fusent çà et là de certaines voix plus ou moins autorisées nous laisse malgré tout sereins et imperturbables dans la voie tracée par le Discours historique du 3 avril 2017. IL importe en réalité que le Camp du Rassemblement des Républicains de Côte d’Ivoire se rassemble réellement autour d’une grande idée collective, transcendant tout arrangement clanique, transcendant les bornes des partis, pour reprendre avec force et vigueur, les travaux de la marche promise à la Côte d’Ivoire pour sa grandeur. C’est à cette hauteur de vue, en tout cas, que se tient, me semble-t-il, le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. 
 
Enfin, à ceux qui ont perdu goût et espoir en la Côte d’Ivoire…
 
Nous disons que l’espoir n’est véritablement permis qu’à ceux qui sont sans espoir. Quand on a touché le fond du trou, on ne peut que se relever et en remonter. Y demeurer est sans enjeu. IL y a une jeunesse ivoirienne formidable, en demande d’éducation et d’emplois durables. IL y a une paysannerie robuste, en demande de renforcement de ses capacités et de stimulation progressiste de son cadre de vie. IL y a une classe moyenne ivoirienne, pleine de talents prêts à booster toujours davantage, dans la lancée de l’oeuvre architecturale du Président Ouattara, la force de la socioéconomie ivoirienne, dans un environnement où la globalisation ne pardonnera aucune impréparation. IL y a une formidable technocratie de bâtisseurs d’entreprises, de gestionnaires étatiques, d’intellectuels, d’artistes et de religieux visionnaires, qui peuvent oeuvrer à doper l’envol positif de la Côte d’Ivoire vers les cimes de ce siècle.  L’engagement de Guillaume Soro pour le Pardon et la Réconciliation s’inscrit donc dans la trame d’éveil continu de la Côte d’Ivoire comme « terre d’espérance, pays de l’hospitalité. »
 
Et de tout ce qui précède, il ressort que rien, rien ni personne ne fera démordre Guillaume Soro et ses Compagnons du Devoir de rassemblement transpartisan, transethnique, transreligieux, transculturel des citoyennes et citoyens ivoiriens. Telle est la voie d’un grand destin national. Quand la volonté est éclairée par un entendement rigoureux, comme le disait Descartes, elle produit la vraie liberté. Pour cela, pour la grande Côte d’Ivoire, nous sommes prêts à subir tous les quolibets, toutes les farces, tous les chantages, toutes les désillusions, mais nous ne changerons pas de cap, car nous le savons, l’Histoire du monde ne marche vers le  succès que sous les pas des gens doués d’idéal et de lucidité active. 
 
Franklin Nyamsi
Professeur Agrégé de Philosophie
Paris, France



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