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Un irréductible de Gbagbo demande au FPI de " faire la politique avec Ouattara "

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Le gendarme déserteur, ex-membre de la sécurité de Laurent Gbagbo, devenu animateur de réseaux sociaux sous le sobriquet de Johnny Patcheko, préconise une révision de posture au Front populaire ivoirien (FPI). Dans une vidéo diffusée il y a quelque temps, l’activiste politique sur les réseaux sociaux assure que « personne ne peut libérer Gbagbo et Blé Goudé ; même les meilleurs mercenaires ne le peuvent ». Dénonçant au passage la posture d’une frange des pro-Gbagbo.
Pour avoir rencontré l’ex-chef d’Etat à la Haye, dit-il en présence de Dano Djédjé, un des pontes du FPI, il soutient que « le vieux qui est là, je doute qu’il veuille sortir pour diriger le FPI ».
Aussi, fait-il savoir que les activistes des réseaux sociaux, demandent aux cadres du FPI à Abidjan, de « faire de la politique avec Ouattara ».
Il accuse Michel Gbagbo (le fils de l’ancien président) de ne pas prendre ses responsabilités pour créer les conditions de paix dans la maison de son père alors qu’il est capable de « faire l’accolade à Guillaume Soro ». « Si ton père disparaît, aux funérailles, ce sera la bagarre » a-t-il insisté.
« Il faut te responsabiliser » a-t-il conseillé à Michel Gbagbo.
Johnny Patcheko exhorte le  FPI à « créer un cadre de dialogue, de négociation pour demander la libération » des prisonniers ivoiriens de la Haye par une participation à l’activité gouvernementale. Il cite en exemple l’approche adoptée par Guillaume Soro et les Forces Nouvelles.
« Vous êtes à l’écart, vous boycottez, on reprend notre Côte d’Ivoire quand ? Le boycott actif que vous prônez a donné quel résultat ? » a-t-il interrogé.
Il accuse les cadres du FPI qui se livrent bataille de ne pas œuvrer à la sortie de prison de Gbagbo juste « pour que vous héritiez de son combat ». Selon lui, « les choses changent, les mentalités évoluent ».
Il accuse aussi  le FPI, toutes tendances confondues mais s’adresse surtout à la tendance Abdourahmane Sangaré coupable de ne pas avoir usé du dialogue qui aurait évité le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Haye. « Si vous aviez négocié, Gbagbo ne serait pas à la Haye » accuse-t-il.
«J’appelle tout le monde à plus de responsabilité, il faut que vous soyez unis pour que Gbagbo sorte » de prison, recommande Johnny Patcheko qui demande à ne pas être associé « aux combats de division ».
« Les pétitions serviront à quoi ? A un moment donné, il faut faire preuve d’objectivité » a-t-il conseillé.
Mankoun Kouassi
 
 



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