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Politique

Haro sur les mutineries « sauvages » en Côte d’Ivoire !

Publié le :

Les tirs de mortiers vont-ils un jour s’arrêter en Côte d’Ivoire ? La nuit du jeudi, la ville de Bouaké a encore connu un mouvement de fronde, semblable à celui de novembre 2014. Mêmes revendications, mêmes acteurs, même méthode.

Nous sommes en 1999. La Côte d’Ivoire avec son ambitieux projet de développement dit de « L’Eléphant d’Afrique » est freinée dans sa marche par de jeunes soldats, brandissant des prétextes de primes de l’ONU en Centrafrique. La suite est connue : un coup d’Etat applaudi alors et présenté comme « salutaire » par l’actuel pensionnaire de La Haye.

Septembre 2002 : les mêmes « jeunes gens » considérés comme des héros par ceux qui les avaient applaudis, se retournent contre leurs fans et brandissant des raisons identitaires, tentent un coup d’Etat, échouent, mais réussissent à installer une rébellion qui s’installe dans la moitié Nord du pays. Bouaké, d’où partiront plus tard, de nombreuses mutineries, devient la capitale, de ce mouvement insurrectionnel, pendant dix ans.

Depuis son élection en 2010 à la tête du pays, l’enfant de Dimbokro a repositionné notre pays sur la carte diplomatique. Des investisseurs affluent en Côte d’Ivoire, mais tous ses efforts de repositionnement du pays sont ruinés par des mutineries « sauvages », initiées sans préavis, et avec une méthode privilégiant le chaos.

Certes, parmi les contestataires se trouvent des ex-combattants dont l’engagement a permis de mettre un terme à la forfaiture électorale, mais cette mutinerie tombe mal, tant elle ternit l’image du pays, qui est candidat au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu. Faire droit à des revendications justes, ne doit pas être un blanc-seing au désordre. Il faut sévir pour arrêter ce cycle .Car trop c’est trop !

Soukalo de Kibouo



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