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Daniel Bony Claverie au pouvoir : « Nous irons jusqu’au bout»

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Une marche du front  du refus pour la nouvelle constitution a été dispersée jeudi 20 octobre 2016 par la police. Des têtes de ponte ont été interpellées, puis relâchées dont Abou Drahamane Sangaré dissidence FPI, le député Gnangbo Kacou, l'ex-président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, Ettien Amoikon et Claverie Boni. Les 23 partis du front du refus n’entendent pas baisser la garde. Ils persistent qu’ils manfesteront jusqu’à faire plier l’échine au président Alassane Ouattara. Après leur remise en liberté, ils ont animé une conférence de presse. « Le front du refus tient à réitérer sa détermination dans la voie qu’il a choisie, celle d’amener M.  Alassane Ouattara à retirer son projet de constitution ici et maintenant». C’est ce qu’a fait savoir Daniel Bony Claverie, porte-parole des leaders du front du refus  ce jeudi 20 octobre 2016 au cours d’une conférence de presse suite à la marche interdite qu’ont dispersée les forces de l’ordre en matinée. A l’en croire, cette marche n’avait pas signature de refus. « La marche du front du refus qui avait fait l’objet  d’une information officielle des autorités administratives notamment le préfet d’Abidjan et qui n’a pas été interdite, a été sauvagement réprimée ce matin », s’est indignée la présidente de l’URD  dont la coalition entend faire blocus contre l’éclosion de la nouvelle constitution. Tout en appelant ses militants à un giga meeting le 22 octobre prochain, la coalition des frontistes du refus a promis aller jusqu’au bout de ses actions pour, disent-ils faire avorter la nouvelle République. Et de conclure « nous irons jusqu’au bout ». Pour Mamadou  Koulibaly, il n’est pas question de faire prospérer le projet de la nouvelle constitution qui, de son point de vue aidera la coalition de droite à s’éterniser au pouvoir. « Ouattara  cherche  un contrat de bail emphytéotique à  travers ce projet de constitution », a chargé Koulibaly qui a encouragé ses camarades à demeurer dans une logique qu’il a qualifiée de  « désobéissance à une autorité qui n’a pas de légitimité à faire ce qu’elle est en train de faire ». Alors que dans quelques jours les ivoiriens iront faire valoir leur droit citoyen au cours du vote référendaire, le bras de fer que présente l’opposition pourrait porter à croire que le  referendum  est  d’ores et déjà menacé.
Emélis Gooré
 



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