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Ahoussou Jeannot ‘‘Ceux qui ne veulent pas du retour de Gbagbo sont ceux qui ne veulent pas voter oui’’

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Le ministre d’Etat, auprès du président chargé du dialogue avec l’opposition, Ahoussou Kouadio Jeannot a exposé mardi 18 octobre 2016, devant le bureau politique du Rdr, allié du RHDP sur la constitution. Le ministre d’Etat n’a pas mélangé le chou et la chèvre pour mettre l’opposition à sa place.
‘‘Quelle est la procédure de l’élaboration de la nouvelle constitution ?’’ Telle a été la thématique qui guidé l’exposé du ministre.  Ahoussou Jeannot qui se prononçait sur la limitation de l’âge qui est une innovation dans la nouvelle constitution,  a indiqué que cet article est tout en la faveur de l’ex président Gbagbo en détention à la Haye au Pays-Bas. « Ceux qui ne veulent pas Gbagbo revienne sont ceux qui ne veulent pas voter oui. Puisque si Gbagbo revient même à 90 ans, il pourra être candidat ». Quant à l’empressement qui existe autour de l’organisation du référendum dénoncé par les antis-constitution, Ahoussou Jeannot a martelé : « Des gens disent qu’on est pressé. Mais on n’est pas à la pêche. On veut développer un pays qui a pris du retard ».   Avant de développer la procédure de l’élaboration de la constitution, l’invité de marque a fait un rétrospectif de la constitution du 3 novembre 1960 signée des mains de Félix Houphouët Boigny. « Je voudrais rappeler qu’en 1959 déjà sur ce premier point, il y avait la communauté franco-africaine qui a élu des députés. Et en 1960, le président Félix Houphouët Boigny était premier ministre, ministre de l’intérieur. Il était chef de l’Etat. Il a convoqué les députés élus sous la constitution de 1959. Ils se retrouvés avec les membres de son gouvernement à l’Assemblée nationale. Ils avaient en main, le projet de constitution. Ils ont discuté, ils ont voté, ils l’ont adopté sans passer par la voix de référendum. Et cette constitution nous a régis pendant 38 ans. Elle a connu 12 révisions. C’est pour dire qu’il n’y a pas de manière de mode opératoire spéciale pour élaborer une constitution. Le texte dans son contexte. C’est ce que disent les juristes. En fonction de la situation, les gens s’asseyent pour se faire une nouvelle loi pour régler leurs problèmes. Nous avons entendu par-ci par-là qu’il fallait une constituante. Mais en 2000, qu’est-ce qu’il s’est passé ? En 2000, je dirai c’était un aéropage hétéroclite. Des gens étaient venus se défouler. Ils se sont retrouvés pendant deux (02) mois ; ils nous ont sorti un texte. Et puis on est allé directement au référendum. A deux (02) jours du référendum, alors que le texte avait été adopté, un seul individu a modifié le texte. Mais nous, qu’est-ce que nous avons fait ? Le président Alassane Ouattara a commencé d’abord a consulté les différentes couches socio-professionnelles. J’ai reçu tous les rapports, toutes les contributions des uns et des autres. Nous avons reçu plus de 150 contributions des uns et des autres. Des partis politiques, des ONGS, des religieux et tout le monde a contribué. Et c’est après avoir écouté toutes ces personnes qu’il a mis en place, le comité des experts. Et le comité des experts a reçu aussi ces ONGS, ces religieux, ces chefs traditionnels parce que (j’ai en main le document qui fait état même de document du comité des experts) ». Il y a eu des avancées notables dans la nouvelle constitution, estime le ministre Ahoussou Jeannot.  Parce que désormais, le président de la République se retire de la présidence de la magistrature suprême ; la Cour des Chambres a sauté ; la création de la haute de justice composée de députés et sénateurs pour juger les présidents, les ministres, le vice-président, le premier ministre. Elle sera présidée par le président de la Cour de cassation.
Bosco de Paré
 
 
 



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