Les manifestations contre la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) ont atteint leur paroxysme vendredi 22 juillet 2016 à Bouaké telle enseigne que celles de cette ville sont allées au-delà d’une simple manifestation mauvaise humeur de la part des ‘mécontents’. Le constat est qu’en réalité aucun véritable abonné à la CIE n’est sorti pour crier son mécontentement. Ceux qui sont sortis pour crier leur ras-le-bol ne sont que des badauds et des bandits de grand chemin. Toutes les images postées sur les réseaux sociaux le démontrent. Aucun responsable des fameux clubs de consommateurs n’était sur le terrain pour démontrer qu’il n’est pas content. Voici la réalité. Les premiers à rendre compte de ces actes de vandalisme sont ces ‘présidents irresponsables’ qui constatant les dégâts de Bouaké, pondent un communiqué pour arrêter le vandalisme qu’ils ont provoqué. Chacun doit prendre ses responsabilités et assumer. Ceux qui ont donné l’ordre de manifester doivent s’expliquer et expliquer pourquoi ils n’étaient sur le terrain des manifestations ni à Yamoussoukro, ni à Daloa, ni à Korhogo ni à Bouaké etc... Les premiers responsables de ces pillages, incendies, vols et casses sont ces personnes qui se disent ‘présidents’ toujours en négociation avec la CIE. Quelle négociation dont les résultats ne sont connus de personne ! Ils doivent obligatoirement s’expliquer sans faux fuyant ! Le ministère en charge de l’énergie doit aussi s’expliquer ! Si le gouvernement veut se faire respecter doit prendre ses responsabilités sans attendre longtemps ! Les premières personnes à arrêter sont Doukoua Godé de 1a Fédération nationale des associations de consommateurs de Côte d’Ivoire (FAC-CI), Marius Comoé de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (FACA-CI), Soumahoro Manssa Ben N’Faly de la Fédération ivoirienne des consommateurs le Réveil (FICR), Touré Ibrahima du Réseau national des consommateurs de Côte d’Ivoire (RNCCI), N’Guessan Kouakou de l’Union générale des consommateurs de Côte d’Ivoire (UGCCI) et Koffi Jean Baptiste de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire (UFCCI). Au lieu de s’en prendre, arrêter et déporter ceux qui ont perpétré ces actes de vandalisme et du banditisme, le gouvernement et la justice doivent arrêter et entendre ces six responsables qui ont donné l’ordre de manifester sans être sur le terrain ou sur le théâtre des opérations. Le président Alassane Ouattara ne doit pas attendre encore la veuille de la fête d’indépendance pour évoquer ce problème. Inutile de condamner la CIE dont les responsables certes des commerciaux ne pensent qu’à leur rentabilité financière dans ce monde capitaliste. Karl Marx a écrit que « les conditions matérielles déterminent toujours la conscience de l’homme » voilà pourquoi les responsables du parti au pouvoir n’ont fait aucune déclaration au début des manifestations. Aux six responsables qui ont créé ces vandalisme et banditisme, Martha Nussbaum a écrit que « le savoir n’est pas une garantie de bonne conduite, l’ignorance est presque à coup sûr une garantie de mauvaise conduite »
Ben Kassamba
