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Le Forum africain appelle à accélérer les actions visant à encourager les jeunes africains à acquérir des compétences numériques pertinentes pour l’emploi

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Le Forum ministériel africain sur le thème « Compétences des jeunes et des entreprises à l'ère numérique », qui a porté sur le thème « Exploiter le dividende démographique grâce à l’investissement dans la jeunesse », s’est achevé le 19 avril à Tunis avec une recommandation conjointe majeure, qui souligne la nécessité de veiller à ce que les jeunes africains aient les compétences numériques pertinentes et appropriées (dès leur plus jeune âge) pour se préparer aux emplois de l’avenir. 
À l’issue de cette réunion couronnée de succès, les gouvernements africains et les principales parties prenantes ont convenu de :
  • Favoriser et mettre en œuvre des politiques appropriées visant à intégrer les compétences numériques, les compétences du XXIe siècle ainsi que les Sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) dans les systèmes africains d’éducation et de formation ;
  • Nouer des partenariats technologiques afin de combler le déficit de compétences dans les emplois exigeant des compétences avancées en TIC tels que le codage, l’intelligence artificielle, l’apprentissage machine et la robotique, la cyber sécurité, entre autres ;
  • Accélérer l’utilisation des TIC pour offrir à tous les apprenants, en mettant un accent particulier sur les filles et les femmes, une chance égale d’accéder à une éducation de qualité ;
  • Diffuser la culture de l’apprentissage en ligne ;
  • Promouvoir l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) en tant que filière habilitante, plutôt qu’un sous-secteur de dernier choix ; et 
  • Former les enseignants aux compétences numériques et aux compétences du XXIe siècle. 
Ouvert officiellement le mercredi 18 avril au Ramada Plaza de Tunis par le professeur Sarah Anyang Agbor, Commissaire du Département des ressources humaines, de la science et de la technologie de l’Union africaine (HRST-UA),  Buti Manamela, vice-ministre de l’enseignement supérieur et de la formation de l’Afrique du Sud et Faouzi Abderrahmane, ministre de la formation professionnelle et de l’emploi de la Tunisie, le forum a attiré environ 200 participants issus de 38 pays (dont 27 pays africains). 
Lisant le discours du Commissaire du HRST-UA, Nicholas Ouma (Conseiller senior pour la jeunesse au sein du HRST-UA) a salué le gouvernement tunisien, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), l’Initiative mondiale en faveur de l’informatique dans les écoles et dans les communautés (GESCI), les ministres africains et les représentants de la jeunesse ainsi que toutes les parties prenantes qui ont rendu cet événement possible. Il a également souligné l’importance pour les enfants d’apprendre et de disposer de compétences en TIC telles que la programmation dès leur jeune âge, car cela les aide à acquérir des avantages en matière de réflexion, de traitement et de communication. Ces compétences aideront plus tard les jeunes Africains à faire preuve d’innovation, ce qui permettra d’obtenir des dividendes essentiels dans presque toutes les professions. 
Dans leurs interventions respectives pendant les deux jours qu’a duré le forum, les ministres  ont réitéré leur engagement à promouvoir les compétences numériques dans leurs systèmes d’éducation et de formation comme prévu dans l’Agenda 2063 pour l’Afrique et mis en évidence dans la Stratégie continentale pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) visant à favoriser l’emploi des jeunes, la Stratégie continentale de l’éducation pour l’Afrique 2016-2015 (CESA 16-25) et la Stratégie décennale pour la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique (STISA 2024). 
En ce qui concerne la voie à suivre, Jerome Morrissey, PDG de l’Initiative mondiale en faveur de l’informatique dans les écoles et dans les communautés (GESCI), a recommandé que l’on planifie et investisse dans l’inclusion numérique dans toutes ses dimensions – chose que l’on ne devrait pas négliger dans les années à venir – pour mieux combler le déficit en matière de compétences et favoriser une croissance inclusive en Afrique. 
Des agences des Nations Unies (OIT, UIT et UNICEF) et des partenaires de la coopération au développement (par exemple, FHI360, GIZ, FAWE, CARE et NEPAD) aux universités (par exemple l’Université de Stellenbosch, l’Université virtuelle du Sénégal, l’Université de Namibie et l’Université méthodiste du Kenya) aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises du secteur privé (par exemple, ACT, Digital Opportunity Trust, JP.IK Inspiring Knowledge, Investiv, Impact Hub Accra, iDEV-ic, Ideas and Solutions, et SKILLZ), tous les intervenants de chaque session ont souligné le rôle des compétences numériques en tant que nouveau lien fondamental entre l’éducation et l’emploi. 
Grâce à la diffusion en direct et aux médias sociaux, l’événement a atteint et impliqué un large public, en particulier les jeunes, qui ont suivi les ministres et les experts pendant leur discussion dans le cadre de panels de haut niveau et de sessions techniques animées par des représentants dynamiques d’institutions et secteurs variés. 
Odibeli Pamela Ejiro, ambassadrice des jeunes dans le cadre d l’Initiative sur l’enseignement secondaire en Afrique (SEA), a appelé les gouvernements africains à investir dans les compétences numériques afin de libérer le potentiel des jeunes et d’avoir accès à de nouveaux emplois qui contribueront davantage au développement de l’Afrique. Dans sa conclusion, elle a également déclaré ce qui suit : « Que nos parents et la société sachent où nous, les jeunes, allons. » 
Le Secrétaire exécutif par intérim de l’ADEA, Shem Bodo, a fait la déclaration suivante : « L’acquisition de compétences est vitale pour embrasser convenablement la révolution numérique sans aucun choc, mais nous devons tous, et en particulier les jeunes, d’abord clarifier notre vision avant de nous lancer dans l’approche pour y parvenir. Il faut être passionné pour être créatif. » 
Enfin, dans son discours de clôture, Faouzi Abderrahmane, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi de la Tunisie a lancé un appel et rappelé à tous les dignitaires africains et acteurs de la coopération au développement à affranchir la communauté rurale de l’analphabétisme numérique. Il a également déclaré ce qui suit : « L’innovation et la créativité sont liées aux TIC. L’Afrique peut réussir et être une pionnière de cette ère numérique, notamment grâce à la facilitation de partenariats et de collaborations intra-africains. » 
Le forum ministériel africain sur le thème « Compétences des jeunes et des  entreprises à l'ère numérique » a été organisé par le gouvernement tunisien à travers  son ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi (MFPE), l’Union africaine(UA), l’Initiative mondiale en faveur de l’informatique dans les écoles et dans les communautés (GESCI), l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Les partenaires stratégiques de cet événement étaient : JP.IK et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique(NEPAD). Le Forum a été parrainé par : ACT et l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture(ISESCO).



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