L’élection présidentielle de 2010, que la majorité des Ivoiriens, les Africains et même les Occidentaux considéraient comme la clef de voûte du processus de sortie de crise, voire la condition sine qua none pour l’instauration d’une paix durable dans le pays d’Houphouët-Boigny, s’est révélée être la source de la plus grande crise que le pays ait jusque-là connue. En effet, le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara, pourtant donné vainqueur par la Commission électorale indépendante, à la suite du 2ème tour du scrutin présidentiel du 29 novembre 2010, est à l’origine de cette crise. Les différentes initiatives diplomatiques, les nombreuses médiations sous-régionales et les appels incessants de la communauté internationale pour une sortie de crise pacifique se sont avérés vains. Ce blocage politique a rapidement viré en affrontement armé opposant deux forces armées soutenant les différents protagonistes. Ces affrontements ont été marqués par de violents combats occasionnant de nombreux déplacements à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, au moins 3 000 morts, et d’importants dégâts matériels.
L’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, vint mettre officiellement fin à quatre mois de crise post-électorale. Alassane Ouattara commence alors le plein exercice de son premier mandat, dans un pays ruiné par la guerre et la mauvaise gouvernance, et économiquement à genoux. Cet homme de parole, et qui ne recule devant rien pour le bonheur de sa patrie, prend alors l’engagement de remettre son pays sur les rails du développement. En mettant en avant la reconstruction du pays à travers les grands chantiers, la réconciliation des fils et filles du pays, à travers les institutions commises à cet effet, et l’emploi des jeunes et la sécurité. Des actions qui ont permis à la Côte d’Ivoire de redevenir un pays fréquentable, après toutes ces crises qui l’avaient isolée.
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Un bâtisseur infatigable
Dès son accession au pouvoir, le président de la République a entamé de grands travaux afin de permettre au pays de retrouver son lustre d’antan et de rattraper son retard. Le pont Henri Konan Bedié (HKB), qui relie la commune de Cocody à celle de Marcory, est sans aucun doute le chantier qui détermine l’homme bâtisseur et travailleur infatigable, qu’est le Président Alassane Ouattara. Inauguré par lui-même et le président Henri Konan Bédié, le 15 décembre 2014, ce pont est son plus gros ouvrage en termes de coût avec 125 milliards de FCfa et un délai d’exécution de 27 mois. Ce chef-d’œuvre a engendré à lui seul au moins 1000 emplois directs et indirects. « Cette architecture est le symbole d'une nouvelle Côte d'Ivoire, qui établit non seulement un pont physique, mais aussi des ponts sociaux », a indiqué Donald Kaberuka, alors président de la Banque Africaine de Développement (BAD), lors de l’inauguration.
Deuxième chef-d’oeuvre en termes de coût, c’est la réhabilitation des universités de Côte d’Ivoire. 110 milliards FCFA ont été décaissés pour la réhabilitation des 5 universités du pays. Ce sont les Universités Nangui Abrogoua à Abobo-Adjamé, Pèleforo Gon Coulibaly à Korhogo (nord), Lorougnon Guédé à Daloa (centre-ouest) et Alassane Ouattara à Bouaké (centre-nord).
A une soixantaine de kilomètres d’Abidjan, la ville de Jacqueville dans la région des Grands-Ponts, qui regorge de nombreux atouts touristiques, mais qui malheureusement, souffrait d’un accès difficile, a été désenclavée. Conscient des potentialités de cette localité, SEM Alassane Ouattara s’est dépêché de poursuivre et finir les travaux du pont de Jacqueville. D’un coût global de 20 milliards FCFA, ce pont, long de 608,10 mètres et 10 mètres de large, a généré à lui seul au moins 300 emplois permanents et 200 emplois occasionnels.
Au centre du pays, après 43 ans d’attente, les populations de Béoumi ont vu le lancement des travaux de reconstruction de leur pont. C’était le 28 novembre 2013, à l’occasion d’une visite d’Etat du Président Alassane Ouattara dans la région du Gbèkè. Les travaux de ce pont s’élèvent à plus de 16 milliards de FCFA. Le nouveau pont de Béoumi a une longueur de 304 m, avec une largeur de 10 m sur 8 travées de 38,10 m. Pour une circulation de 2X2 voies avec 2 accotements de 1,25 m chacun. La chaussée cumulée fera 7,5m, quand les appuis eux seront compris entre 5 et 20 m.
Plus loin, au centre-ouest, les travaux du pont de Bouaflé sur le fleuve Marahoué, ont été lancés en septembre 2012 par le Président en personne. D’un coût total de 8 milliards de FCFA, le pont est situé à 10 mètres en amont de l’ancien et a une longueur de 124 m pour une largeur de 10.5 m et assure contrairement à l’ancien la circulation dans les deux sens.
Pour boucler avec la série des ponts sous son mandat, SEM. Alassane Ouattara, dans le cadre du vaste programme d’extension du Port d’Abidjan, prévoit la construction du quatrième pont d’Abidjan. Il enjambera un bras de la lagune Ebrié pour permettre de connecter les communes du Plateau et d’Adjamé à celle de Yopougon. L’ouvrage de près de 1400 mètres, a un taux de fréquentation estimé à plus de 70 000 véhicules par jour. Ce pont aura pour point de départ Azito (Yopougon) et permettra d’atteindre l’Ile Boulay. Quant au 5ème pont, il reliera Yopougon à Adjamé en enjambant la baie lagunaire de Mossikro et en croisant le boulevard de la Paix, à la hauteur du quartier Boribana. Ce pont est inclus dans le Programme national de développement (Pnd 2012-2015).
En digne héritier du président Houphouët-Boigny et en Houphouëtiste avéré, le Président Alassane Ouattara a réalisé le voeu si cher au père-fondateur, à savoir la construction de l’autoroute Singrobo-Yamoussoukro. D’un coût total de 69 milliards de FCFA, cet ouvrage -qui va connaître des travaux de réhabilitation- présente des garanties de confort et de sécurité pour les usagers. Un système de vidéo surveillance installé, le renforcement de la sécurité par des patrouilles mixtes de jour comme de nuit des forces de l’ordre et un équipement des centres de premiers secours d’Abidjan, Tiassalé, Toumodi et Yamoussoukro ainsi que l’attribution d’une ambulance et d’un bloc opératoire.
Ne dit-on pas que « la route précède le développement » ?. L’Est du pays n’est pas resté en marge de cette marche vers le développement par la route. Citons l’axe Abengourou-Agnibilékrou, pour un montant de 36 milliards de FCFA ; et le bitumage du tronçon Bouna - Doropo - Frontière du Burkina-Faso, pour un montant de 40 milliards de FCFA.
Le bâtisseur ne s’est pas limité au centre, et à l’Est. Le Sud, hormis les ponts, a aussi été concerné par la construction d’autoroutes : les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam dans le sud-comoé, qui ont coûté 62 milliards de F CFA, ont été lancés en octobre 2014. Grand-Bassam, ville historique et première capitale politique de la Côte d’Ivoire, est classée patrimoine culturel de l’Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco) depuis 2012. Rappelons que les habitants et visiteurs de cette magnifique cité balnéaire, avaient du mal à relier la capitale économique à cause des embouteillages créés par l’exiguïté de la route. Aujourd’hui, grâce à cette autoroute à 2x3 voies, le souvenir douloureux des embouteillages qui occasionnaient également de nombreux accidents est loin derrière eux. Cet énième ouvrage, pour Alassane Ouattara, vise à faciliter le développement touristique de la région du Sud-Comoé. Notons que cette autoroute est le tracé initial qui permettra la réalisation de la future autoroute Abidjan-Lagos.
5,4 milliards de FCFA ont été mobilisés pour donner fière allure au rond-point de la riviera 2 depuis 2013. L’aménagement de ce carrefour à forte fréquentation a consisté à construire un passage inférieur de type portique double en béton armé dans le sens Ecole de police-Bingerville et l’aménagement des voies d’accès. Il a également été question d’aménager la partie supérieure du portique par un giratoire pour assurer la circulation dans le sens M'Pouto-Attoban et aussi l'accès au boulevard Mitterrand.
D’un coût globale de 9 milliards 800 millions de FCFA, la voie express Abobo-Anyama, nouvellement baptisée ‘’Mohamed VI’’ a été également entièrement réhabilitée en 2x2 voies et inaugurée le 1er mars 2014.
Ce sont ainsi plus de 30 000 kilomètres de routes qui ont été réhabilités en Côte d’Ivoire.
Depuis 2011, le Gouvernement a investi, selon les chiffres officiels, plus de 2 000 milliards de F CFA dans l’entretien du réseau routier, le développement de nouveaux axes, aussi bien pour les voiries des grandes villes que pour le réseau inter-urbain.
Des travaux de réhabilitation des voiries urbaines à Abidjan et le démarrage des travaux de renforcement de la route Akoupé - Kotobi - Bongouanou, sur le plan régional, constituent quelques-uns des chantiers routiers en cours.
L’objectif du gouvernement, au cours de ce second mandat du président Ouattara, est d’achever la réhabilitation du réseau bitumé le plus endommagé et de développer de nouveaux axes pour relier les grandes villes du pays; mais également de connecter la Côte d’Ivoire aux pays voisins, en vue de renforcer l’intégration sous-régionale.
A une quarantaine de kilomètres au nord-est de Grand Bassam, se trouve la ville de Bonoua. Là, le président Alassane Ouattara a procédé au lancement, en mai 2014, des travaux d’approvisionnement en eau potable. Cette infrastructure permet d’alimenter toutes les villes et localités de Bonoua, jusqu’à Abidjan. La mise en service de cette infrastructure, et le centre de traitement d’eau de Yopougon, permettent désormais de combler presque totalement le déficit en eau potable de la ville d’Abidjan.
Ce sont plus de 11 446 pompes, 794 pompes nouvelles mises en service dans les villes et villages et la construction de 76 châteaux d’eau qui ont été réalisés comme travaux.
La station de Bonoua fait partie de la liste de 12 projets que le gouvernement a lancés afin de régler la question de pénurie d’eau à Abidjan et dans les zones rurales.
Ayant pris l’engagement de loger toutes les localités à la même enseigne, ce sont plus de 800 localités qui ont été électrifiées grâce au programme national d’électrification. L’objectif étant de faciliter l’accès de la majorité des ménages à l’électricité. Dans ce sens, d’importants investissements ont été réalisés, notamment dans le domaine hydroélectrique avec la construction du barrage de Soubré, lancé en février 2013. Avec une puissance de 275 Mégawatheures, et un productible annuel d’environ 1 100 Gigawattheures, le barrage hydroélectrique de Soubré permet de relever le niveau de l’hydroélectricité en Côte d’Ivoire, de rééquilibrer le mix énergétique et de faire face, à moindre coût, à l’évolution croissante de la consommation nationale. Cet ouvrage permet aujourd’hui de reprendre la valorisation de l’immense potentiel hydroélectrique de la Côte d’Ivoire évalué à 200MW dont seulement 25% sont utilisés à ce jour. Ce barrage est désormais le plus grand du pays devant celui de Taabo d’une capacité de 210 MW et celui de Buyo, 165 MW.
La première machine de ce barrage de quatre kilomètres de long qui a coûté 331 milliards de francs CFA, sera mise en service fin mars, et les autres suivront pour un démarrage total en août », selon des sources proches du dossier.
L’une des promesses de campagne du candidat Alassane Ouattara était de travailler à faire en sorte que le maximum d’Ivoirien trouve un logement, pas n’importe lequel, mais, un logement décent. Cette promesse devient progressivement une réalité grâce au programme de construction de logements sociaux lancé en janvier 2012 et qui devrait connaître leur aboutissement bientôt sur toute l’étendue du territoire national. Avec un objectif de 2.172 logements à réaliser à terme, ce sont 512 qui sont disponibles et qui sont prêts à être habités (02 pièces, 03 pièces et 04 pièces), à la « cité ADO » à Yopougon sur la route de la zone industrielle. Tout est mis en oeuvre afin que les différents chantiers de construction de ces logements arrivent à terme.
Après avoir lancé, en 2013 les bases d’une restructuration du système sanitaire, Alassane Ouattara a décidé de la mise en place de la Couverture Maladie Universelle (CMU) dans le courant de l’année 2014. Elle permettra ainsi à tous les Ivoiriens d’avoir un meilleur accès aux soins de santé. C’est dans cet état d’esprit que le gouvernement a fixé à 1 000 FCFA par mois et par personne le montant de la cotisation au régime contributif dit Régime général de base. Les personnes économiquement faibles sont désormais prises en charge par l’Etat. S’ensuit alors le rééquipement et la mise aux normes de 46 hôpitaux généraux et plus de 150 centres de santé notamment ceux de Gagnoa et d’Adjamé.
Au plan économique, la Côte d’Ivoire a réalisé des taux de croissance qui suscitent l’admiration à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières : 9,8% en 2012 ; 8,7% en 2013 et 9% en 2014. C’est ce qui ressort des conclusions de la mission d'évaluation du programme économique et financier conclu par la Côte d'Ivoire avec la Banque Mondiale et le FMI sur la période 2012-2014 conduite par Michel Lazare, sous-directeur du Département Afrique du FMI. Avec un taux de croissance estimé à 8,5% en fin d’exercice 2016, la Côte d’Ivoire s’est classée en tête des pays d’Afrique en termes de croissance économique, soulignait un rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, paru en juillet 2016.
Pour l’Etat de Côte d’Ivoire, ces excellents résultats économiques doivent se traduire nécessairement par une amélioration des revenus et un effort en faveur des plus démunis. C’est donc à juste titre, que l’Etat, avec à sa tête SEM Alassane Ouattara, a décidé d’augmenter, de manière substantielle le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) qui est passé de 36.607 francs CFA à 60.000 francs CFA. Il a été également décidé le déblocage des salaires dès janvier 2014, ce qui n’a pas été fait depuis 1988. Ce sont plus de 137 milliards et 700 millions de FCFA qui ont été consentis à cet effet pour la période de 2013 et 2014.
Dans le monde rural, les estimations font ressortir qu’en 4 ans, le revenu annuel des paysans ivoiriens est passé de 3 362 milliards FCFA (en 2012) à 5 652 milliards FCFA en 2015, soit un bond de 68%. Ces chiffres qui témoignent du succès du PNIA1, le Programme national d’investissement agricole initié par le Chef de l’Etat (qui a couvert la période 2012-2015).
La réconciliation, un autre chantier tout aussi important que les autres
Dans sa volonté de rassembler toutes les filles et tous les fils du pays, le chef de l’Etat a initié en février 2012, le Programme National de la Cohésion Sociale (PNCS), dirigé par le Professeur Mariatou Koné. Ce programme est venu ramener une certaine harmonie et essayer d’apporter la paix définitivement entre les Ivoiriens de tous les bords politiques. Le PNCS ne remplace pas la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR), mais vient renforcer et compléter tout le travail qu’elle a accompli à travers des actions de développement et de solidarité. A cet effet, un fonds de 10 milliards F CFA a été prévu pour l’indemnisation des victimes.
Dans sa recherche du dialogue avec tous les partis politiques en Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara a instruit le gouvernement de poursuivre le dialogue avec l’Opposition. D’où la création en 2013, d’un cadre permanent de discussion, dirigé par Ahoussou Kouadio Jeannot, Ministre d'Etat auprès du Président de la République, chargé du Dialogue Politique et des Relations avec les Institutions. Le président a exhorté les partis politiques à prendre part aux discussions, qu’il a souhaité démocratiques, civilisées et apaisées, respectueuses de l’Etat et des institutions.
Le président, dans son souci de promouvoir une diversité d’opinions, a autorisé le 20 septembre 2013, la mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, du Conseil Economique et Social et de la Commission Electorale Indépendante. Cette initiative a permis à l’opposition et à la société civile de siéger au sein de la nouvelle Commission Électorale Indépendante.
Examinant la mesure de mise en liberté provisoire des détenus de la crise postélectorale, le président de la République a donné des instructions pour que dès 2012, plusieurs prisonniers de la crise postélectorale soient mis en liberté provisoire. Ces libérations contribuent efficacement à l’apaisement du climat social en Côte d’Ivoire. Notamment 9 prisonniers en décembre 2012, 14 en Août 2013 et plus d’une quarantaine en 2014. C’est cette initiative qui a vu la liberté de plusieurs caciques de l’opposition notamment Aké N’gbo, Pascal Affi N’guessan, Bro Grégbé, Michel Gbagbo, Aboudramane Sangaré etc.
Aussi, dans le cadre d’un programme de rapatriement librement consenti lancé en 2011, avec l’aide du Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR), le président Alassane Ouattara a encouragé le retour des réfugiés ivoiriens dès le premier trimestre 2013. Ce sont environ 100 réfugiés ivoiriens en provenance, pour la plupart du Togo, d’Algérie, du Bénin, du Cameroun, du Ghana, de Guinée ainsi que plus de 7 300 Ivoiriens qui sont rentrés, en provenance du Libéria voisin. Et, en novembre 2013, plusieurs militaires ivoiriens décidèrent de mettre fin à leur exil au Togo.
L’Emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes et la sécurité, une priorité pour Alassane Ouattara
SEM Alassane Ouattara, à travers le programme d’appuis à l’emploi, a adopté en 2012, une Politique Nationale pour l’Emploi (PNE) de 21,8 milliards FCFA. Cette politique a été fondée notamment sur le développement des entreprises, la formation pour accroître la productivité et la gouvernance efficiente des instruments en faveur de l’emploi. C’est ainsi que dans la même année, précisément le 10 octobre 2012 le Fonds National de la Jeunesse (FNJ) a été créé, pour soutenir toute initiative des jeunes pouvant contribuer à leur insertion socio-économique. Par cette structure, le gouvernement ivoirien a voulu inciter les jeunes à l’auto-emploi, et, comptait aussi sur les jeunes entrepreneurs pour créer des emplois pour d’autres jeunes également.
S’agissant de l’autonomisation de la femme, le président de la République a encouragé la création du Fonds d'Appui aux Femmes (FAFCI) en 2012, une initiative de la vagabonde de la charité qu’est la Première Dame,Dominique Claudine Nouvian Ouattara par ailleurs fondatrice de la fondation Children of Africa. L’objectif du FAFCI est de permettre aux femmes de Côte d’Ivoire d’accéder à des ressources financières à coût réduit en vue de créer ou de renforcer des activités génératrices de revenus, former et sensibiliser les femmes sur la gestion des activités génératrices de revenus, financer des activités génératrices de revenus d’un minimum de six mille femmes, la première année et de huit mille femmes la deuxième année, grâce à l’implication des systèmes Financiers décentralisés (SFD). Doté d’un montant de démarrage d’un milliard FCFA entièrement financé par le Programme présidentiel d’urgence, le Fafci a permis d’accorder à quelque 110 000 Ivoiriennes plus de 10 milliards de F CFA (plus de 15 200 euros) de petits prêts (compris entre 100 000 et 300 000 F CFA), qui financent une activité génératrice de revenus. Les bons résultats de ce fonds ont conduit le président, Alassane Ouattara, à augmenter sa dotation.
La sécurité est un autre chantier, qui tient tout aussi à coeur au président de la République. En effet, l’indice de sécurité, qui est passé de 3,8 à 1,3 en 2013, montre que la sécurité est de retour en Côte d’Ivoire.
Afin de redynamiser la sécurité nationale, en décembre 2014, la police a reçu le premier hélicoptère de son histoire, ainsi que des armes et des ensembles vestimentaires. L'armée a reçu de nouveaux uniformes, des véhicules d'intervention rapide lui ont été livrés et les programmes de formation ont repris en vue d'une armée efficace et responsable.
Les différentes opérations menées par les forces de défense et de sécurité ont largement contribué à maîtriser le phénomène des coupeurs de routes. L'Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (ADDR), note 74 068 ex-combattants recensés, (d'hommes et 8% de femmes) à la date du 3 novembre 2014 et 18 261 armes collectées soit 92%. Le budget du programme DDR qui s'étend sur la période 2012-2015 est de 92 719 718 846 F CFA, dont 53%, financés par l'Etat de Côte d'Ivoire.
Au niveau sous régional, sous l’impulsion de SEM Alassane Ouattara, alors président en exercice de la CEDEAO, l’armée ivoirienne a contribué au maintien de la paix au Mali et en Guinée-Bissau. Une vaste réforme du secteur de la sécurité est cours, qui devrait permettre d’asseoir une armée républicaine moderne, et faire oublier les mauvais souvenirs des années passées.
« La Côte d’Ivoire de nouveau fréquentable »
Ce sont plus de 1,8 million de voyageurs que l’aéroport Félix Houphouët-Boigny a enregistrés à la fin de l’année 2016. « La Côte d’Ivoire est à nouveau une destination de choix, et, elle est de nouveau fréquentable», se réjouissent SEM. Alassane Ouattara et ses compatriotes.
Invitant les investisseurs nationaux et étrangers à s’impliquer davantage dans les programmes régionaux de développement, le président de la République a insufflé et encouragé en janvier 2014, le Forum ‘’Investir en Côte d’Ivoire’’, qui est une plateforme qui leur est dédiée. Il a également travaillé au retour de la Banque Africaine de Développement (Bad) dans son pays siège, une réalité effective depuis septembre 2015.
Le ballet de chefs d’Etats et de Gouvernements ainsi que de hautes personnalités, depuis 2012, est le témoignage que la Côte d’Ivoire reste et demeure une destination prisée des investisseurs.
Les bonnes relations avec les institutions de Bretton Woods –avec lesquelles le gouvernement a conclu en octobre dernier un nouvel accord triennal- ainsi que le retour de la Banque Africaine de Développement à Abidjan, attestent de la qualité de cette nouvelle image que la Côte d’Ivoire donne au monde. Aussi, l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) en 2012 est un succès pour le gouvernement, qui a mené une gestion rigoureuse et des réformes courageuses.
Les nombreux voyages du Président à l’extérieur du pays, depuis 2012, qui lui ont même valu le pseudonyme ‘’Magellan’’ ont permis un lobbying gagnant avec des partenaires et investisseurs en Afrique, en Europe, en Asie, au Moyen Orient et en Amérique. Cette année, la Côte d’Ivoire accueille ainsi trois événements de taille : la réunion internationale du Groupe de Coordination des Actions de Lutte Contre le Travail des Enfants(CLCCG) ,les jeux de la Francophonie, qui rassemblent les jeunesses francophones du monde entier, et le sommet Europe-Afrique qui se tiendra en novembre prochain à Abidjan, avec la participation de plusieurs Chefs d’Etat et de gouvernement des deux continents.
La Côte d’Ivoire est également candidate à un poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, et déploie sa diplomatie dans ce sens.
Au vu de ces nombreux chantiers, aussi physiques que sociaux, une politique sur le concept ‘’l’Ivoirien nouveau’’ a été lancée par le président Alassane Ouattara. Ce concept vise à ancrer chez les citoyens la culture civique, le respect des institutions de la République et des valeurs culturelles du pays, la culture de la démocratie, de la bonne gouvernance et du respect des biens publics. C’est à ce prix que le peuple ivoirien, dans sa grande majorité, pourra bénéficier des chantiers entrepris sur tout le territoire national. Et c’est au prix de ce nécessaire changement de mentalités, que le pays parviendra à l’émergence économique en 2020, telle que voulue par le président Alassane Ouattara qui en a fixé le cap.
R.Tiecoura et C.Naho